Abobo, commune martyre, ne saurait être ingrate. Samedi dernier, à l’invitation de la société civile de la commune du maire Adama Toungara, des milliers d’Abobolais ont convergé au rond-point de la mairie pour dire leur reconnaissance aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Malgré la forte pluie qui s’est abattue sur la commune, les populations n’ont pas voulu manquer ce rendez-vous. «La pluie veut nous décourager, elle n’aura pas raison de nous», a lâché à quelques mètres de nous, une habitante d’Abobo. Comme elle, tous ceux qui ont fait le déplacement ont chanté et dansé des heures durant au son de la musique d’artistes de renom, comme Betika, Ismaël Isaak, Affou Keita ou encore Storm, jusqu’à 23 h.
Pour Diarrassouba Brahima, initiateur de cette fête, il s’agit de « rendre hommage et dire merci aux FRCI grâce à qui Abobo et toute la Côte d’Ivoire, se sont libérés de la dictature de Laurent Gbagbo». Et Diarrassouba d’ajouter : «si nous sommes vivants aujourd’hui, c’est grâce à eux. Sans leur intervention le nombre de morts ici à Abobo serait plus important». Il a ensuite invité les uns et les autres à tourner la page sombre de la crise postélectorale pour se souder les coudes pour une Côte d’Ivoire nouvelle. Une Côte d’Ivoire qui doit se construire, selon lui, dans la démocratie, la justice, la paix avec l’union de tous ses fils et filles. Le représentant du Premier ministre, parrain de la cérémonie, le commandant Koné Gaoussou dit Jah Gao après avoir félicité les Abobolais pour leur action en faveur du rétablissement du verdict des urnes, a demandé aux uns et aux autres de rester vigilants.
«Le serpent n’est pas encore mort, ne baissez pas la garde», a-t-il conseillé. Puis, Jah Gao d’inviter tous les Ivoiriens à se donner la main pour les défis futurs. Le nombreux public s’en est alors donné à cœur joie pour faire de ce bal populaire, une véritable fête qui aura tenu toutes ses promesses. Présidente de la cérémonie, la Première dame, Mme Dominique Ouattara était représentée par Mme Koné Mariam. Le président du conseil général de Tengrela, Koné Tiemoko était également de la fête.
Thiery Latt
Pour Diarrassouba Brahima, initiateur de cette fête, il s’agit de « rendre hommage et dire merci aux FRCI grâce à qui Abobo et toute la Côte d’Ivoire, se sont libérés de la dictature de Laurent Gbagbo». Et Diarrassouba d’ajouter : «si nous sommes vivants aujourd’hui, c’est grâce à eux. Sans leur intervention le nombre de morts ici à Abobo serait plus important». Il a ensuite invité les uns et les autres à tourner la page sombre de la crise postélectorale pour se souder les coudes pour une Côte d’Ivoire nouvelle. Une Côte d’Ivoire qui doit se construire, selon lui, dans la démocratie, la justice, la paix avec l’union de tous ses fils et filles. Le représentant du Premier ministre, parrain de la cérémonie, le commandant Koné Gaoussou dit Jah Gao après avoir félicité les Abobolais pour leur action en faveur du rétablissement du verdict des urnes, a demandé aux uns et aux autres de rester vigilants.
«Le serpent n’est pas encore mort, ne baissez pas la garde», a-t-il conseillé. Puis, Jah Gao d’inviter tous les Ivoiriens à se donner la main pour les défis futurs. Le nombreux public s’en est alors donné à cœur joie pour faire de ce bal populaire, une véritable fête qui aura tenu toutes ses promesses. Présidente de la cérémonie, la Première dame, Mme Dominique Ouattara était représentée par Mme Koné Mariam. Le président du conseil général de Tengrela, Koné Tiemoko était également de la fête.
Thiery Latt
