L’université de Bouaké retourne à Bouaké en octobre. Cette décision fait suite à la décision des pouvoirs publics qui ont choisi le premier octobre comme date de reprise des activités académiques pour l’ensemble des universités.
Les étudiants de Bouaké peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Ils retournent sur leurs terres d’origine en octobre. C’est ce qu’a affirmé le Pr Lazare Poamé, président de cette université, au cours d’une rencontre. C’était, hier, dans les locaux de l’administration de l’université, aux Deux-Plateaux. Selon lui, tous ses collaborateurs sont prêts à retourner à Bouaké. Pour joindre l’acte à la parole, des démarches sont entreprises par le ‘’cabinet présidentiel’’ de l’université de Bouaké, bien que le budget 2011 ne soit pas encore à leur disposition. Une mission de prospection, à Bouaké dans l’intention d’identifier des structures académiques capables d’accueillir les 18 000 étudiants que compte l’université et des logements pour les enseignants et le personnel administratif, a été entreprise. Au chapitre de la sécurité, le Pr Lazare Poamé affirme qu’il n’y a pas de souci à se faire. « La sécurité sera garantie, car nous avons rencontré les Forces nouvelles qui sont elles-mêmes favorables au retour de l’université. Si nos étudiants y vont pour suivre des cours, ils seront en sécurité. Mais s’ils y vont pour faire de la subversion, c’est sûr qu’il faudra les ramener à l’ordre social établi », a-t-il indiqué. Concernant la question du logement, le premier responsable de l’université de Bouaké s’est voulu très clair : «la présidence se charge de trouver des locaux pour dispenser les cours. Le Centre régional des œuvres universitaires de Bouaké (Crou B) s’occupera de la question du logement des étudiants ». Il a également abordé la question des heures complémentaires. Pour lui, le contexte social est tel que les enseignants sont prêts à faire des sacrifices. «Notre mission, c’est de garder le cap et maintenir les performances de notre université. L’Etat doit nous appuyer», a signifié Lazare Poamé pour conclure.
Adélaïde Konin
Les étudiants de Bouaké peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Ils retournent sur leurs terres d’origine en octobre. C’est ce qu’a affirmé le Pr Lazare Poamé, président de cette université, au cours d’une rencontre. C’était, hier, dans les locaux de l’administration de l’université, aux Deux-Plateaux. Selon lui, tous ses collaborateurs sont prêts à retourner à Bouaké. Pour joindre l’acte à la parole, des démarches sont entreprises par le ‘’cabinet présidentiel’’ de l’université de Bouaké, bien que le budget 2011 ne soit pas encore à leur disposition. Une mission de prospection, à Bouaké dans l’intention d’identifier des structures académiques capables d’accueillir les 18 000 étudiants que compte l’université et des logements pour les enseignants et le personnel administratif, a été entreprise. Au chapitre de la sécurité, le Pr Lazare Poamé affirme qu’il n’y a pas de souci à se faire. « La sécurité sera garantie, car nous avons rencontré les Forces nouvelles qui sont elles-mêmes favorables au retour de l’université. Si nos étudiants y vont pour suivre des cours, ils seront en sécurité. Mais s’ils y vont pour faire de la subversion, c’est sûr qu’il faudra les ramener à l’ordre social établi », a-t-il indiqué. Concernant la question du logement, le premier responsable de l’université de Bouaké s’est voulu très clair : «la présidence se charge de trouver des locaux pour dispenser les cours. Le Centre régional des œuvres universitaires de Bouaké (Crou B) s’occupera de la question du logement des étudiants ». Il a également abordé la question des heures complémentaires. Pour lui, le contexte social est tel que les enseignants sont prêts à faire des sacrifices. «Notre mission, c’est de garder le cap et maintenir les performances de notre université. L’Etat doit nous appuyer», a signifié Lazare Poamé pour conclure.
Adélaïde Konin