Echangeant, hier, avec le corps militaire, le ministre-délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a annoncé qu’un séminaire aura lieu, bientôt, dans le sens de la refonte de la nouvelle armée.
Changement de dénomination, et après ? Au-delà de la transformation des ex-forces belligérantes en Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), les autorités ivoiriennes comptent organiser bientôt des réflexions sur la nouvelle armée. L’information a été donnée, hier, à l’état-major des armées, par le ministre-délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. En présence de plusieurs généraux des Frci, des différents commandants des groupements tactiques et d’autres officiers. Le collaborateur de Guillaume Soro a invité les militaires à la cohésion. « Ce qui est important ici, c’est d’indiquer que la cohésion qui doit exister dans une armée doit être une réalité. Et cette réalité ne pourra se manifester que par votre propre volonté. Personne ne le fera à votre place. Nous insistons là-dessus. Et la meilleure façon de montrer cette cohésion, c’est que, très rapidement, ces esprits de division ou ces esprits de différence qui ont pu apparaître entre les origines diverses soient complètement bannis », a-t-il exhorté. Et, d’insister : « il s’agit ici des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. L’expression républicaine a sa place. Cette expression signifie des forces disciplinées. Des forces qui respectent l’autorité militaire, qui respectent l’autorité civile, qui respectent la hiérarchie, qui respectent les droits de l’Homme, c`est-à-dire les citoyens. Que vous les trouvez à leur domicile, dans la rue, partout où vous les trouvez, vous devez pouvoir les respecter ». Selon lui, « il faudrait qu’on n’ait pas peur du militaire. Le militaire est ami, est un frère, est un parent, est un collaborateur. Le militaire doit se mettre au service de la nation, c’est très important. C’est un service public. Vous devez vous dire, nous sommes là, au service de la nation, des populations ». « Et, dans les jours et semaines à venir, a poursuivi l’intervenant, il faudrait que nous puissions constater ce changement. Et c’est à partir de là que les populations pourront nous respecter. Nous devons mériter le respect de la population ». Paul Koffi Koffi a demandé un soutien réciproque aux militaires. « Je voudrais indiquer que nous sommes très déterminés à soutenir le corps des militaires, pour mener à bien cette tâche commune de restructuration des armées. Je me tiens à vos côtés et j’attends beaucoup de vous, parce que tout seul le travail n’aboutira pas », a-t-il souhaité. Un soutien, espère-t-il, qui devrait permettre à la Côte d’Ivoire de parachever les efforts consentis depuis plusieurs années pour la réunification de l’armée. « Vous avez constaté la présence du représentant spécial du facilitateur, c’est un travail que nous avons mené depuis de longues années. Aujourd’hui, nous en arrivons à l’aboutissement », a projeté le ministre-délégué auprès du ministre de la Défense. La cérémonie a pris fin avec une visite-guidée de quelques bâtiments de l’état-major.
Bamba K. Inza
Changement de dénomination, et après ? Au-delà de la transformation des ex-forces belligérantes en Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), les autorités ivoiriennes comptent organiser bientôt des réflexions sur la nouvelle armée. L’information a été donnée, hier, à l’état-major des armées, par le ministre-délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. En présence de plusieurs généraux des Frci, des différents commandants des groupements tactiques et d’autres officiers. Le collaborateur de Guillaume Soro a invité les militaires à la cohésion. « Ce qui est important ici, c’est d’indiquer que la cohésion qui doit exister dans une armée doit être une réalité. Et cette réalité ne pourra se manifester que par votre propre volonté. Personne ne le fera à votre place. Nous insistons là-dessus. Et la meilleure façon de montrer cette cohésion, c’est que, très rapidement, ces esprits de division ou ces esprits de différence qui ont pu apparaître entre les origines diverses soient complètement bannis », a-t-il exhorté. Et, d’insister : « il s’agit ici des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. L’expression républicaine a sa place. Cette expression signifie des forces disciplinées. Des forces qui respectent l’autorité militaire, qui respectent l’autorité civile, qui respectent la hiérarchie, qui respectent les droits de l’Homme, c`est-à-dire les citoyens. Que vous les trouvez à leur domicile, dans la rue, partout où vous les trouvez, vous devez pouvoir les respecter ». Selon lui, « il faudrait qu’on n’ait pas peur du militaire. Le militaire est ami, est un frère, est un parent, est un collaborateur. Le militaire doit se mettre au service de la nation, c’est très important. C’est un service public. Vous devez vous dire, nous sommes là, au service de la nation, des populations ». « Et, dans les jours et semaines à venir, a poursuivi l’intervenant, il faudrait que nous puissions constater ce changement. Et c’est à partir de là que les populations pourront nous respecter. Nous devons mériter le respect de la population ». Paul Koffi Koffi a demandé un soutien réciproque aux militaires. « Je voudrais indiquer que nous sommes très déterminés à soutenir le corps des militaires, pour mener à bien cette tâche commune de restructuration des armées. Je me tiens à vos côtés et j’attends beaucoup de vous, parce que tout seul le travail n’aboutira pas », a-t-il souhaité. Un soutien, espère-t-il, qui devrait permettre à la Côte d’Ivoire de parachever les efforts consentis depuis plusieurs années pour la réunification de l’armée. « Vous avez constaté la présence du représentant spécial du facilitateur, c’est un travail que nous avons mené depuis de longues années. Aujourd’hui, nous en arrivons à l’aboutissement », a projeté le ministre-délégué auprès du ministre de la Défense. La cérémonie a pris fin avec une visite-guidée de quelques bâtiments de l’état-major.
Bamba K. Inza