•‘’Le gouvernement Soro a ignoré les jeunes et les Cadres PDCI du Nord’’
Le mercredi 1er Juin 2011, la Côte d’Ivoire a à son service une nouvelle équipe ministérielle sous l’autorité du Président de la République SEM Alassane Ouattara, investi deux semaines plus tôt, le 21 mai 2011 à Yamoussoukro. La marche vers la Côte d’Ivoire rassemblée, vœu tant cher au Président Ouattara ainsi qu’à la grande majorité des Ivoiriens, est ainsi donc entamée et je formule mes vœux de réussite à ces 36 Ivoiriens choisis pour parer au plus pressé, avec la responsabilité d’œuvrer à la sécurité, la cohésion sociale, au développement national, ainsi qu’à la lutte contre l’impunité. Sans verser ni dans un optimisme béat ni dans un pessimisme maladif, il me semble toutefois utile voire opportun, au regard de la nomenclature de l’actuel gouvernement, de tirer la sonnette d’alarme sur quelques données qui risquent sinon d’annihiler, du moins de ralentir nos aspirations communes à la réconciliation et partant à la cohésion nationale.
1- La non implication des cadres PDCI du Nord et des jeunes issus des partis politiques
Sauf méprise de ma part, il ressort que dans l’équilibre des compétences et de la géopolitique, aucun cadre PDCI issu du Nord ne figure dans cette équipe gouvernementale. Pas plus qu’aucun jeune issu de formations politiques alliées n’y a été promu. Cela pourrait donner à penser que les premiers (Cadres PDCI du Nord) subissent une punition s’ils ne sont purement et simplement oubliés, et pour les seconds (Les jeunes) qu’ils sont encore immatures et ne servent qu’à battre le pavé, organiser les meetings pour ne faire émerger que leurs ainés. La frustration peut s’amplifier chez les uns et les autres, si une communication appropriée n’est pas faite à ce sujet.
2- Le faible quota des femmes
C’est bien la résolution onusienne 1325 et le protocole additionnel de la Charte africaine relatif aux droits de la femme qui recommandent fortement aux gouvernants le quota de 30% de femmes dans les instances de décisions. Au constat, le gouvernement ne compte que 5 femmes sur 36 membres ce qui équivaudrait à 13,36% de femmes, taux bien en deçà du minimum requis. Or nul n’ignore que la déception et la révolte de ces femmes dans la mobilisation pour les futures échéances électorales pourraient faire payer certains leaders et cadres sur l’ensemble du territoire national.
3- Le refus par le FPI de la main tendue du pouvoir
Le parti de l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo devrait avoir le profil bas et faciliter leur intégration. Le refus d’entrer au gouvernement, même s’il est politiquement cohérent, n’en est pas moins dangereux pour la réconciliation nationale. Son entrée au gouvernement s’exprimerait comme l’amorce d’un pardon à lui accordé par l’ensemble des Ivoiriens qui portent encore les stigmates et les meurtrissures de son agression. Après avoir commis autant de crimes, le FPI ne peut pas faire de la libération de ses camarades en prison ou en résidence surveillée une condition sine qua non à sa participation à la reconstruction du pays. C’est une erreur d’appréciation, qui peut lui être grandement dommageable. Malgré ces inquiétudes relevées plus haut, je sais la hauteur de vue et la sagesse qui caractérisent le Président Ouattara et le Premier ministre Soro à esquiver les pièges, à combler les écueils et limites de la marche radieuse du pays vers une Côte d’Ivoire rassemblée, prospère et modèle pour toute la sous région et le concert des nations.
Fait à Abidjan, le 6 Juin 2011
El Hadj Babily Dembélé, Cadre PDCI
E-mail: babily11@yahoo.fr
Le mercredi 1er Juin 2011, la Côte d’Ivoire a à son service une nouvelle équipe ministérielle sous l’autorité du Président de la République SEM Alassane Ouattara, investi deux semaines plus tôt, le 21 mai 2011 à Yamoussoukro. La marche vers la Côte d’Ivoire rassemblée, vœu tant cher au Président Ouattara ainsi qu’à la grande majorité des Ivoiriens, est ainsi donc entamée et je formule mes vœux de réussite à ces 36 Ivoiriens choisis pour parer au plus pressé, avec la responsabilité d’œuvrer à la sécurité, la cohésion sociale, au développement national, ainsi qu’à la lutte contre l’impunité. Sans verser ni dans un optimisme béat ni dans un pessimisme maladif, il me semble toutefois utile voire opportun, au regard de la nomenclature de l’actuel gouvernement, de tirer la sonnette d’alarme sur quelques données qui risquent sinon d’annihiler, du moins de ralentir nos aspirations communes à la réconciliation et partant à la cohésion nationale.
1- La non implication des cadres PDCI du Nord et des jeunes issus des partis politiques
Sauf méprise de ma part, il ressort que dans l’équilibre des compétences et de la géopolitique, aucun cadre PDCI issu du Nord ne figure dans cette équipe gouvernementale. Pas plus qu’aucun jeune issu de formations politiques alliées n’y a été promu. Cela pourrait donner à penser que les premiers (Cadres PDCI du Nord) subissent une punition s’ils ne sont purement et simplement oubliés, et pour les seconds (Les jeunes) qu’ils sont encore immatures et ne servent qu’à battre le pavé, organiser les meetings pour ne faire émerger que leurs ainés. La frustration peut s’amplifier chez les uns et les autres, si une communication appropriée n’est pas faite à ce sujet.
2- Le faible quota des femmes
C’est bien la résolution onusienne 1325 et le protocole additionnel de la Charte africaine relatif aux droits de la femme qui recommandent fortement aux gouvernants le quota de 30% de femmes dans les instances de décisions. Au constat, le gouvernement ne compte que 5 femmes sur 36 membres ce qui équivaudrait à 13,36% de femmes, taux bien en deçà du minimum requis. Or nul n’ignore que la déception et la révolte de ces femmes dans la mobilisation pour les futures échéances électorales pourraient faire payer certains leaders et cadres sur l’ensemble du territoire national.
3- Le refus par le FPI de la main tendue du pouvoir
Le parti de l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo devrait avoir le profil bas et faciliter leur intégration. Le refus d’entrer au gouvernement, même s’il est politiquement cohérent, n’en est pas moins dangereux pour la réconciliation nationale. Son entrée au gouvernement s’exprimerait comme l’amorce d’un pardon à lui accordé par l’ensemble des Ivoiriens qui portent encore les stigmates et les meurtrissures de son agression. Après avoir commis autant de crimes, le FPI ne peut pas faire de la libération de ses camarades en prison ou en résidence surveillée une condition sine qua non à sa participation à la reconstruction du pays. C’est une erreur d’appréciation, qui peut lui être grandement dommageable. Malgré ces inquiétudes relevées plus haut, je sais la hauteur de vue et la sagesse qui caractérisent le Président Ouattara et le Premier ministre Soro à esquiver les pièges, à combler les écueils et limites de la marche radieuse du pays vers une Côte d’Ivoire rassemblée, prospère et modèle pour toute la sous région et le concert des nations.
Fait à Abidjan, le 6 Juin 2011
El Hadj Babily Dembélé, Cadre PDCI
E-mail: babily11@yahoo.fr