«Mines et Energie : quelles perspectives pour les 20 prochaines années ? » C'est le thème du séminaire national des mines et de l'énergie qui se tient depuis le jeudi 9 juin 2011 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro. A l'initiative du ministère des Mines, du pétrole et de l’Energie, ce séminaire est un cadre d'échanges entre les différents acteurs nationaux et des experts internationaux des secteurs des mines, des hydrocarbures et des énergies pour proposer des actions pour faire de la Côte d'Ivoire le plus grand marché des mines et de l'énergie de l'Afrique subsaharienne dans les vingt prochaines années.
Représentant le président Alassane Ouattara pour la cérémonie inaugurale du séminaire national des Mines et de l’Energie, M. Zadi Kessy Marcel a traduit le message du chef de l’Etat aux séminaristes. Il les a surtout encouragés à mener des réflexions stratégiques en vue d’identifier les conditions et actions à mettre en œuvre pour soutenir la politique de développement à venir. Avant lui, Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie, a indiqué que le gouvernement est disposé à faire des aménagements et à reprendre des mesures incitatives d’accompagnement pour les entreprises qui désirent investir en Côte d’Ivoire dans les mines, le pétrole et les énergies. Concernant l’exploitation des ressources, le ministre Adama Toungara n’a pas ménagé ses mots: « La Côte d’Ivoire ne tolèrera plus le gel des permis de recherche. Tous les permis de recherche feront l’objet d’un examen approfondi. L’Etat tirera toutes les conséquences de l’inexécution par les détenteurs de permis ou de blocs de leurs obligations. Les demandeurs de permis ou de blocs devront faire la preuve de leurs capacités techniques et financières. Les engagements de travaux souscrits par les opérateurs doivent être tenus à bonne date ». A l’en croire, ces différents points contribueront à promouvoir l’action des opérateurs les plus efficaces pour une meilleure mise en valeur du potentiel de la Côte d’ Ivoire dans l’intérêt national. Pour le ministre, ce séminaire doit prendre en compte les potentialités et la conjoncture afin d’établir les bases d’une industrie énergétique pétrolière et minière forte susceptible de contribuer à la prospérité économique de la Côte d’Ivoire. Cette exigence doit être un impératif pour les séminaristes. Et de souligner : «nous devons intensifier l’exploration, accroître l’exploitation des ressources minières, gazières et pétrolières, augmenter et améliorer le transport et la distribution en quantité suffisante et à bon marché ». Mais, pour bâtir une véritable économie à partir du secteur des mines et de l énergie intégrée, il pense nécessaire de mettre sur pied tous les maillons de la chaîne des valeurs depuis l’exploration jusqu’à l’implantation d’industrie de transformation de système de stockage et de négoce. « Le pari semble difficile, mais il est tenable et il est exaltant ! », a-t-il fait remarquer. Avant d’ajouter qu’il est convaincu qu’avec la passion qui anime les acteurs de son secteur, la Côte d’Ivoire sera un pays émergent, un carrefour de choix dans le triple domaine de mine, du pétrole et de l’électricité afin de porter un second souffle à la Côte d’Ivoire, après l’agriculture qui demeure le moteur de son développement depuis l’indépendance. Bien avant, le ministre Adama Toungara a dressé un tableau sombre de son secteur : «Sa contribution dans l’économie ivoirienne se limite à 8% du PIB. Cet apport n’est pas à la hauteur des grandes ambitions que le président Alassane Ouattara nourrit pour ce secteur». Aux dires du ministre, la production de pétrole brut, hors gaz naturel, devra pouvoir passer de 50.000 barils par jour à plus de 200.000 barils /jour grâce à la reprise massive des forages d’exploitation. Il a aussi fait remarquer que la découverte d’importantes ressources minières avait suscité un grand espoir, malheureusement, elle n’a pas connu de début d’exploitation. Cependant le marché de l’exploitation de l’or, du fer et du nickel est envisagé. Poursuivant, Adama Toungara a souligné que la production d’or qui est de l’ordre de 7 tonnes/an doit pouvoir tripler dans les 4 à 6 prochaines années. Il s’agit en l’occurrence des grands gisements de l’ouest dont le développement demande de nouvelles infrastructures (rail, terminaux minéraliers et des synergies sous-régionales). Le secteur de l’électricité n’a pas été occulté. Le ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie a fait remarquer que la crise structurelle et financière a affecté son développement et freiné le décollage économique et social de la Côte d'Ivoire. Pour développer ce secteur, il envisage la réalisation rapide de nouveaux barrages hydroélectriques, dont celui de Soubré. Toute chose qui permettra de réduire de moitié les coûts de production du KWH et fournir une électricité fiable et un marché aux consommateurs domestiques et industriels.
Armand Kouamé envoyé spécial à Yamoussoukro
Représentant le président Alassane Ouattara pour la cérémonie inaugurale du séminaire national des Mines et de l’Energie, M. Zadi Kessy Marcel a traduit le message du chef de l’Etat aux séminaristes. Il les a surtout encouragés à mener des réflexions stratégiques en vue d’identifier les conditions et actions à mettre en œuvre pour soutenir la politique de développement à venir. Avant lui, Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie, a indiqué que le gouvernement est disposé à faire des aménagements et à reprendre des mesures incitatives d’accompagnement pour les entreprises qui désirent investir en Côte d’Ivoire dans les mines, le pétrole et les énergies. Concernant l’exploitation des ressources, le ministre Adama Toungara n’a pas ménagé ses mots: « La Côte d’Ivoire ne tolèrera plus le gel des permis de recherche. Tous les permis de recherche feront l’objet d’un examen approfondi. L’Etat tirera toutes les conséquences de l’inexécution par les détenteurs de permis ou de blocs de leurs obligations. Les demandeurs de permis ou de blocs devront faire la preuve de leurs capacités techniques et financières. Les engagements de travaux souscrits par les opérateurs doivent être tenus à bonne date ». A l’en croire, ces différents points contribueront à promouvoir l’action des opérateurs les plus efficaces pour une meilleure mise en valeur du potentiel de la Côte d’ Ivoire dans l’intérêt national. Pour le ministre, ce séminaire doit prendre en compte les potentialités et la conjoncture afin d’établir les bases d’une industrie énergétique pétrolière et minière forte susceptible de contribuer à la prospérité économique de la Côte d’Ivoire. Cette exigence doit être un impératif pour les séminaristes. Et de souligner : «nous devons intensifier l’exploration, accroître l’exploitation des ressources minières, gazières et pétrolières, augmenter et améliorer le transport et la distribution en quantité suffisante et à bon marché ». Mais, pour bâtir une véritable économie à partir du secteur des mines et de l énergie intégrée, il pense nécessaire de mettre sur pied tous les maillons de la chaîne des valeurs depuis l’exploration jusqu’à l’implantation d’industrie de transformation de système de stockage et de négoce. « Le pari semble difficile, mais il est tenable et il est exaltant ! », a-t-il fait remarquer. Avant d’ajouter qu’il est convaincu qu’avec la passion qui anime les acteurs de son secteur, la Côte d’Ivoire sera un pays émergent, un carrefour de choix dans le triple domaine de mine, du pétrole et de l’électricité afin de porter un second souffle à la Côte d’Ivoire, après l’agriculture qui demeure le moteur de son développement depuis l’indépendance. Bien avant, le ministre Adama Toungara a dressé un tableau sombre de son secteur : «Sa contribution dans l’économie ivoirienne se limite à 8% du PIB. Cet apport n’est pas à la hauteur des grandes ambitions que le président Alassane Ouattara nourrit pour ce secteur». Aux dires du ministre, la production de pétrole brut, hors gaz naturel, devra pouvoir passer de 50.000 barils par jour à plus de 200.000 barils /jour grâce à la reprise massive des forages d’exploitation. Il a aussi fait remarquer que la découverte d’importantes ressources minières avait suscité un grand espoir, malheureusement, elle n’a pas connu de début d’exploitation. Cependant le marché de l’exploitation de l’or, du fer et du nickel est envisagé. Poursuivant, Adama Toungara a souligné que la production d’or qui est de l’ordre de 7 tonnes/an doit pouvoir tripler dans les 4 à 6 prochaines années. Il s’agit en l’occurrence des grands gisements de l’ouest dont le développement demande de nouvelles infrastructures (rail, terminaux minéraliers et des synergies sous-régionales). Le secteur de l’électricité n’a pas été occulté. Le ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie a fait remarquer que la crise structurelle et financière a affecté son développement et freiné le décollage économique et social de la Côte d'Ivoire. Pour développer ce secteur, il envisage la réalisation rapide de nouveaux barrages hydroélectriques, dont celui de Soubré. Toute chose qui permettra de réduire de moitié les coûts de production du KWH et fournir une électricité fiable et un marché aux consommateurs domestiques et industriels.
Armand Kouamé envoyé spécial à Yamoussoukro