x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 16 juin 2011 | Ministères

Invité de L`Intelligent d`Abidjan: Konaté Sidiki, Ministre de l’artisanat et de la promotion des PME a développé les axes stratégiques et les actions de son ministère

© Ministères Par DR
Activités gouvernementales: le Ministre Konaté Sidiki, de l’artisanat et de la promotion des PME, invité du quotidien L`Intelligent d`Abidjan
Jeudi 16 juin 2011. Abidjan. Le ministre Konaté Sidiki, de l’artisanat et de la promotion des PME répondant a l`invitation de L`Intelligent d`Abidjan a développé les axes stratégiques et les actions de son ministère
Programme du Président de la république pour la promotion des PME et Artisanat //Axes strategiques et Actions du ministère pour la promotion des PME et la modernisation du secteur de l’artisanat.


Pour le président de la république, le DR Alassane Ouattara :

« Sans les activités économiques générées par les entreprises, (…) il n’y a ni économie, ni emploi, ni prospérité. » chapitre XIX du programme de gouvernement.

Constat : Convaincu du rôle de moteur de l’économie que jouent les PME en matière de création d’emplois et de richesses, le président de la république SEM Alassane Ouattara, envisage de faire de la promotion des PME un des axes principaux de son programme. Désormais le développement doit reposer essentiellement sur la promotion et l`émergence des PME-PMI. Cette volonté s’est traduite par la création d’un ministère dédié exclusivement à l’Artisanat et aux PME. Faisant donc sienne cette volonté politique, le Ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PME s’est immédiatement engagé à mettre en place une série de mesures tendant à créer une nouvelle dynamique de consolidation et de développement des activités des secteurs de l’Artisanat et des PME.

La faible performance des PME/PMI depuis l’an 2000 est liée à plusieurs difficultés dont les principales sont inhérentes au contexte sociopolitique de crise aigüe, au cadre juridique et institutionnel, à l’environnement financier et au système de gestion des PME/PMI.
Aussi, convient-il de noter que le dispositif mis en place jusque là pour accompagner les PME/PMI est peu opérant. Nombreux sont les opérateurs économiques qui se plaignent de l’incapacité des structures étatiques à satisfaire leurs besoins d’encadrement et de financement. En effet, le dispositif d’accompagnement des PME se caractérise par l’existence de nombreuses organisations publiques, parapubliques et privées ayant des missions floues et/ou similaires pour certaines qui se chevauchent. Ces organismes pour la plupart souffrent d’une insuffisance de moyens, leur statut juridique est souvent inadapté à leur objet social. Par ailleurs, on observe l’absence de coordination et de synergie entre les différentes structures ; ce qui dénote du manque de stratégie globale qui puisse guider leur travail. Aujourd’hui, soit cinquante ans après son indépendance, les PME-PMI ne bénéficient pas toujours de l’appui qu’elles sont en droit d’attendre de l’État pour se développer et jouer leur rôle dans l’emploi, la création de richesse et l’élévation du niveau de vie des populations. Contrairement à certains pays modèles tels que : la Roumanie, le Maroc et l’Allemagne.
Nôtre objectif est donc d’avoir un ministère des PME et de l’artisanat fort, imaginatif, copiant des modèles de réussite, prenant des risques et se mettant au service des PME et de l’artisanat. Ce, en vue d’atteindre à moyen et long terme les objectifs de création massive d’emplois tel que voulu par le président de la république SEM Alassane Ouattara.

Le ministre de l’artisanat et des PME, que je suis, a pour mission de traduire en décisions et en actions concrètes, le programme de gouvernement du président de la république s’agissant de ces deux secteurs. Car le président de la république a été élu sur la base de ce programme ; il m’incombe donc de décliner ce programme, dont l’objectif majeure et urgente est la création d’emplois et de richesse, en axes stratégiques et en plan d’actions à court, moyen et long terme ! Avec des résultats probants, concrets et palpables !
Il s’agit ici de mettre à la disposition de la presse et du public, un aperçu et un ensemble d’information sur les axes ou secteurs sur lesquels des mesures et actions urgentes doivent être engagées pour redynamiser, rendre productives et compétitives les PME/PMI et pour sortir de l’informel les activités économiques du secteur de l’informel ou de l’artisanat.

Grands Axes stratégiques tels conçus par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara :

A) Concurrence saine et loyale (court terme)
Favoriser une concurrence saine et loyale entre les opérateurs économiques : il s’agit de protéger les entreprises contre la concurrence déloyale et toutes les formes d’insécurité et d’injustice.
Mesures :
• La construction d’une justice indépendante, impartiale et efficace ;
• la création de tribunaux de commerce ;
• la sécurité effective des biens et des personnes ;
• l’optimisation de la fiscalité ;
• la lutte contre le dumping, les importantes frauduleuses, la contrefaçon ;
• la protection des inventions et des brevets.

B) Agir efficacement sur les coûts des facteurs (court et moyen terme)
Il s’agit d’abaisser progressivement les coûts des facteurs de production
Mesures
• la réduction du prix de l’électricité;
• la réduction des prix et l’amélioration de la qualité des services de télécommunications ;
• l’injection de ressources financières longues dans l’économie, en bonne intelligence avec les banques ;

• la mobilisation des ressources extérieures bon marché mises à la disposition des entreprises par leur intermédiaire ;

• la réduction des coûts de transport, en "nettoyant" nos routes des contrôles intempestifs, en améliorant le réseau routier et en aidant nos transporteurs à s’équiper en véhicules performants de grande capacité ;

• la réduction des coûts "administratifs" et des procédures administratives.


C) Appuyer toutes les initiatives visant l’implantation et nouvelles entreprises et améliorer les performances techniques, commerciales et organisationnelles de celles qui existent déjà
(Court moyen et long terme):
Il s’agit d’encadrer les entreprises qui le souhaitent :
• Echanger et de résoudre les problèmes rencontrés par celles-ci : problèmes fonciers, divers contentieux ou différents avec des administrations ;

• Mobiliser une expertise de haut niveau capable de leur apporter des conseils stratégiques et opérationnels ;
• Appuyer les différentes opérations de restructuration décidées par les entreprises ;
• Mettre à la disposition des entreprises le nouveau dispositif de "diplomatie économique qui sera élaboré.

D) Mieux appuyer les investisseurs installés, Mieux accueillir les nouveaux :
• poursuivre l’action sur les coûts des facteurs à moyen terme;
• abaisser la fiscalité des entreprises au fur et à mesure de l’élargissement de son assiette à moyen terme;

• Redynamiser et Faire du CEPICI, en rapport avec les ministères techniques, un véritable guichet unique et un outil au service des opérateurs économiques dont les PME en particulier.

E) Remarques générales :

Trop peu d`Ivoiriens se sont investis dans la création d’entreprise. Il faut inverser cette tendance en priorité par :
• Un appui fort de l’état à la création d’entreprises nationales par la mise en place de conseils stratégiques et opérationnelles et des appuis financiers à travers le Fond ivoirien de développement des entreprises nationales (FIDEN) et l’Institut National Ivoirien de l’Entreprise (INIE);

• Partenariat fort avec des banques ou structures de micro finances en vue d`appuyer les créations d`entreprises nouvelles ou le développement d’entreprises existantes ;

• A terme, il faut jeter les bases de la création d’une structure financière (caisse, ou banque) tournée exclusivement vers le financement des projets de l’artisanat et des PME
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ