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Société Publié le vendredi 17 juin 2011 | L’expression

Après sa tournée dans les structures universitaires - Cissé Bacongo (ministre de l’Enseignement supérieur) : "Je suis préoccupé par la réhabilitation des universités"

© L’expression Par Christian
Enseignement supérieur : La Chaire Unesco de Bioéthique de l’Université de Bouaké-la-Neuve installée en présence de plusieurs membres du gouvernement
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan. Université de Bouaké à Abidjan. Le président Lazare Poamé reçoit le soutien de nombreuses personnalités dont les ministres Cissé Bacongo (photo), Dosso Moussa et Gilbert Bleu Lainé, et Dr Malick Coulibaly, représentant le chef de l`état
Tous s’attendaient à l’opinion du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur la situation des universités publiques lors de sa tournée dans ces structures relevant de son département. Mais Cissé Ibrahim Bacongo les a désorientés. Invité à se prononcer sur le sort réservé à l’année universitaire, le premier responsable du supérieur a été plus diplomate : «Les années blanches doivent-elles nous effrayer plus que les années en dents de scie? Certaines Ufr (Unité de formation et de recherche) étaient avant la fermeture en train de faire l’année universitaire 2006-2007. Pour vous dire que je ne suis pas préoccupé par l’année blanche ; je suis préoccupé par la réhabilitation des universités». Le ministre a ensuite précisé que l’université de Cocody est à réhabiliter quand celle d’Abobo-Adjamé est à reconstruire. Cette décision intervient après sa tournée qui l’a conduit de l’université de Cocody à l’Institut d’histoire, d’art et d’archéologie africain (Ihaaa) en passant par l’Ensea, l’Esie de Bingerville (Annexe de l’université de Cocody), et l’université d’Abobo-Adjamé. Si à l’Ensea, à l’Ihaaa et à l’annexe de l’université les dégâts sont négligeables, à l’université de Cocody et à Abobo-Adjamé, les dommages sont plus importants. A Cocody, la quasi-totalité des portes ont été fracassées. De la présidence à la scolarité, tous les bureaux ont été visités et vidés par les pilleurs. De nombreux documents informatiques sont soit déchirés soit jetés au sol. Les bureaux du service de comptabilité centrale qui abritent le service informatique ont été saccagés et les machines emportées. A l’université d’Abobo-Adjamé, les dégâts sont dramatiques. La scolarité, le cerveau de ces instituts, n’existe plus que de nom. Le bâtiment abritant ce service est décoiffé. A la bibliothèque centrale, de nombreux ouvrages sont éparpillés à même le sol. Les portes du bâtiment des services contrôle budgétaires, administratif et financier ont été cassées. Le service informatique incendié. En dépit de ce constat, le ministre n’a pas pris de décisions. «Une délégation conduite par le Premier ministre sera dans les structures universitaires jeudi prochain. Nous lui ferons des propositions et ensuite le gouvernement prendra des décisions», a révélé le ministre Bacongo.

T. Yélly
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