Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko a rencontré, hier à Paris, son homologue français. Au menu de l’entretien, l’assistance de la France au rétablissement de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire.
Deux mois après la chute du président Laurent Gbagbo et le chaos qui a suivi, la sécurité intérieure est dans un piteux état. La collaboration entre éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et ex-Forces de défense et de sécurité (Fds) est loin d’être parfaite. Conscient de la situation et de la tâche herculéenne à réaliser, le ministre de l’Intérieur est à la recherche de la meilleure alchimie.
En mission à Paris, depuis la fin de la semaine, Hamed Bakayoko a rencontré son homologue français Claude Guéant, hier après midi, place Beauvau. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, sollicite par cette visite de travail, l’expertise française en matière de sécurité intérieure. «Vous savez que la Côte d’Ivoire vient de sortir d’une crise très grave. Je suis venu donc prendre contact avec mon homologue français. Nous avons parlé de coopération dans le domaine de formation, d’équipement, de reconstruction, d’administration du territoire, dans le domaine de reconstruction et de rééquipement de la police nationale de Côte d’Ivoire. Nous sommes venus nous inspirer de la grande expérience de la France dans ces domaines-là », a indiqué Hamed Bakayoko, à l’issue de l’entretien d’une heure.
Accompagné de ses proches collaborateurs, dont le patron de la Direction de la surveillance du territoire (Dst), M. Bakayoko, prévoit une série de rencontres avec les autres responsables français. Notamment le préfet de police de Paris, le patron du renseignement français ou encore celui de l’administration territoriale. Interrogé sur les réponses de Claude Guéant aux sollicitations ivoiriennes, Hamed Bakayoko a été très lapidaire. «…Une grande disponibilité à nous aider…», s’est-il empressé de répondre, avant de s’engouffrer dans une Berline stationnée dans la cour du Ministère de l’Intérieur.
Selon nos informations, le président français, Nicolas Sarkozy, a déjà dépêché, à la demande d’Alassane Ouattara, un expert qui fera l’inventaire sur place en Côte d’Ivoire. L’état de déliquescence de l’armée ivoirienne, en général, et de la police, en particulier requiert un véritable « Plan Marshall».
Karim Wally à Paris
Deux mois après la chute du président Laurent Gbagbo et le chaos qui a suivi, la sécurité intérieure est dans un piteux état. La collaboration entre éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et ex-Forces de défense et de sécurité (Fds) est loin d’être parfaite. Conscient de la situation et de la tâche herculéenne à réaliser, le ministre de l’Intérieur est à la recherche de la meilleure alchimie.
En mission à Paris, depuis la fin de la semaine, Hamed Bakayoko a rencontré son homologue français Claude Guéant, hier après midi, place Beauvau. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, sollicite par cette visite de travail, l’expertise française en matière de sécurité intérieure. «Vous savez que la Côte d’Ivoire vient de sortir d’une crise très grave. Je suis venu donc prendre contact avec mon homologue français. Nous avons parlé de coopération dans le domaine de formation, d’équipement, de reconstruction, d’administration du territoire, dans le domaine de reconstruction et de rééquipement de la police nationale de Côte d’Ivoire. Nous sommes venus nous inspirer de la grande expérience de la France dans ces domaines-là », a indiqué Hamed Bakayoko, à l’issue de l’entretien d’une heure.
Accompagné de ses proches collaborateurs, dont le patron de la Direction de la surveillance du territoire (Dst), M. Bakayoko, prévoit une série de rencontres avec les autres responsables français. Notamment le préfet de police de Paris, le patron du renseignement français ou encore celui de l’administration territoriale. Interrogé sur les réponses de Claude Guéant aux sollicitations ivoiriennes, Hamed Bakayoko a été très lapidaire. «…Une grande disponibilité à nous aider…», s’est-il empressé de répondre, avant de s’engouffrer dans une Berline stationnée dans la cour du Ministère de l’Intérieur.
Selon nos informations, le président français, Nicolas Sarkozy, a déjà dépêché, à la demande d’Alassane Ouattara, un expert qui fera l’inventaire sur place en Côte d’Ivoire. L’état de déliquescence de l’armée ivoirienne, en général, et de la police, en particulier requiert un véritable « Plan Marshall».
Karim Wally à Paris
