Les policiers qui reviennent peu à peu avec leur famille sur leur lieu d’habitation ont saisi l’occasion du lancement de l’opération d’assainissement, pour présenter les dégâts, qu’ils ont subis au cours de la crise postélectorale.
La présence du directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur fut à n’en point douter, une aubaine pour les policiers et leur famille, pour exposer les pertes enregistrées. Par la voix de l’Adjudant Amani Yao Kouamé, président de ladite cité, l’on saura que la cité a subi un pillage systématique des 288 domiciles. A cela, s’ajoutent les 288 compteurs d’eau et d’électricité emportés. Dans la furia des jeunes, 22 appartements ont été incendiés. Toute chose qui donne du tournis aux chefs de famille qui y habitaient, avant les évènements. Si les policiers contiennent leur douleur, il n’en est pas de même, pour leurs épouses. « Toute la cité a été pillée. Nos pagnes ont été emportés, nos ustensiles de cuisine, les fauteuils. On a tout perdu ici. Actuellement, on doit tout reprendre. Voilà une de nos difficultés », a fait savoir Mme Achi Dupont. Qui peinait à cacher son émotion et sa désolation. Pour l’Adjudant Amani Yao Kouamé, c’est le fruit de toute une carrière qui s’est évaporé ainsi. Car, dit-il, certains de ses frères d’armes y sont depuis plus de 20 ans et s’apprêtent à faire valoir leur droit à la retraite.
K. H
La présence du directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur fut à n’en point douter, une aubaine pour les policiers et leur famille, pour exposer les pertes enregistrées. Par la voix de l’Adjudant Amani Yao Kouamé, président de ladite cité, l’on saura que la cité a subi un pillage systématique des 288 domiciles. A cela, s’ajoutent les 288 compteurs d’eau et d’électricité emportés. Dans la furia des jeunes, 22 appartements ont été incendiés. Toute chose qui donne du tournis aux chefs de famille qui y habitaient, avant les évènements. Si les policiers contiennent leur douleur, il n’en est pas de même, pour leurs épouses. « Toute la cité a été pillée. Nos pagnes ont été emportés, nos ustensiles de cuisine, les fauteuils. On a tout perdu ici. Actuellement, on doit tout reprendre. Voilà une de nos difficultés », a fait savoir Mme Achi Dupont. Qui peinait à cacher son émotion et sa désolation. Pour l’Adjudant Amani Yao Kouamé, c’est le fruit de toute une carrière qui s’est évaporé ainsi. Car, dit-il, certains de ses frères d’armes y sont depuis plus de 20 ans et s’apprêtent à faire valoir leur droit à la retraite.
K. H