Depuis le lundi dernier, le ministre de l’intégration multiplie les rencontres avec les organisations nationales et internationales. L’objectif étant de faire connaitre à tous les partenaires la nouvelle politique de l’intégration africaine souhaitée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Le premier tour d’horizon a été réalisé avec les acteurs économiques nationaux. Face aux responsables de la confédération des grandes Entreprises de Côte d’ivoire (CGECI), de l’agence pour la promotion de l’exportation (APEX-CI), la fédération nationale des industries et services de Côte d’ivoire (UGECI), de la fédération nationale des industries et service de Côte d’ivoire (FNISCI), de la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’ivoire (CCI-CI), de la fédération des petites et moyennes entreprises (FIPME), du bureau national d’études technique et de développement (BNETD) et de la cellule de coopération CI-UE, le ministre a dit sa détermination à accompagner les acteurs économiques de l’intégration . « Je voudrais établir avec vous une plate forme de coopération qui vous permettre d’aller à la conquête des marchés africains. Nous seront à toutes les tribunes permettant d’exprimer vos problèmes, vos ambassadeurs. Nous voulons que par rapport à la spécificité des problèmes nous puissions vous accompagner » a confié le ministre Adama Bictogo. Afin de traduire sa démarche, le ministre a annoncé la réalisation très bientôt d’importants projets notamment, l’agence de coopération et développement (ACD) et la mise en place d’ici la fin de l’année du port sec de Ferké. Après les organisations nationales, le ministre rencontré dans le mardi après le conseil de gouvernement les partenaires au développement que sont la banque mondiale, l’union européenne, le fonds monétaire international. Là encore, il a été question de stratégies pouvant aider la Côte d’ivoire a réussir sa politique d’intégration. Dans son exposition, le ministre a expliqué qu’il souhaitait les soutiens techniques et financiers des partenaires pour la réalisation d’un certains nombres projets qui devraient créer une économie de rupture. Adama Bictogo a fait savoir qu’il était nécessaire pour la Côte d’ivoire de réaliser des connexions avec ses voisins. « Nous restons convaincus avec le président de la république Alassane Ouattara qu’aucun pays ne peut se développer et devenir émergent sans la prise en compte des économies intégrés qui passent par le développement de nos infrastructures », a-t-il dit. Le ministre a révélé qu’il entreprendra des démarches pour un meilleur compromis sur les APE avec les pays de la CEDEAO. Toutes les organisations rencontrées ont dit leur satisfaction. Des rencontres bilatéraux seront engagés afin de traiter individuellement les questions spécifiques.
Service de communication
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