Le campus de Cocody à lui seul, compte plus 60.000 étudiants. Moins grande, l’université d’Abobo-Adjamé accueille environ 10.000 étudiants, soit un effectif total de 70.000 apprenants pour les deux structures. Sont-ils définitivement perdus ou peut-on encore retrouver leurs listes. Interrogée, une source proche de la présidence de l’université de Cocody indique que les serveurs contenant les fichiers permettant d’identifier tous les étudiants ont été sauvegardés et sécurisés par un des vice-présidents d’Aké N’Gbo. Apparemment, ils sont ‘’hors danger’’.
A la faveur de la crise post-électorale, les administrations des universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé ont été saccagées et vidées de tous leurs matériels informatiques. Après avoir détruit les archives physiques, les pilleurs sont partis avec les mémoires électroniques de ces établissements. Le constat amer a été fait par le ministre de tutelle lors de sa récente visite de terrain. Beaucoup d’étudiants et de parents sont inquiets et se demandent si ces dégâts ne compromettent pas la reconstitution des effectifs des deux universités. Le cas d’Abobo-Adjamé semble plus délicat. Les 10.000 étudiants et leurs prédécesseurs sont dans de beaux draps. Dans une interview accordée au confrère Soir Info le 24 mars, le président de ce ‘’temple du savoir’’, le Pr Gourène Germain, a fait savoir que les points sensibles de son université avaient été atteints. La base de données des étudiants, depuis que l’université existe, et celle de tous les diplômes, ont été détruites. Le centre de calcul qui est un point aussi sensible, n’a pas été épargné par les tirs des armes lourdes. En un mot, l’université a été détruite et avec elle toute sa mémoire. Il a aussi déploré que les responsables ne soient plus en mesure d’authentifier les diplômes de tous ceux qui ont étudié à Abobo-Adjamé.
Adélaïde Konin
A la faveur de la crise post-électorale, les administrations des universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé ont été saccagées et vidées de tous leurs matériels informatiques. Après avoir détruit les archives physiques, les pilleurs sont partis avec les mémoires électroniques de ces établissements. Le constat amer a été fait par le ministre de tutelle lors de sa récente visite de terrain. Beaucoup d’étudiants et de parents sont inquiets et se demandent si ces dégâts ne compromettent pas la reconstitution des effectifs des deux universités. Le cas d’Abobo-Adjamé semble plus délicat. Les 10.000 étudiants et leurs prédécesseurs sont dans de beaux draps. Dans une interview accordée au confrère Soir Info le 24 mars, le président de ce ‘’temple du savoir’’, le Pr Gourène Germain, a fait savoir que les points sensibles de son université avaient été atteints. La base de données des étudiants, depuis que l’université existe, et celle de tous les diplômes, ont été détruites. Le centre de calcul qui est un point aussi sensible, n’a pas été épargné par les tirs des armes lourdes. En un mot, l’université a été détruite et avec elle toute sa mémoire. Il a aussi déploré que les responsables ne soient plus en mesure d’authentifier les diplômes de tous ceux qui ont étudié à Abobo-Adjamé.
Adélaïde Konin