Gagnoa – Dans la nuit de lundi à mardi, la quiétude du village de Sanégaz (sous-préfecture de Bayota) a été troublée par de violents affrontements entre les populations autochtones bété et les allogènes guinéens et maliens, faisant un mort et neuf blessés dont deux graves.
Le village de Sanégaz présentait mardi matin un paysage de désolation, déserté par une partie de ses habitants, avec des maisons incendiées d’où sortaient encore la fumée. Les blessures, les dégâts et le décor général montrent que les affrontements se sont faits à coups de fusils, de machettes, de gourdins et de pierres.
Les explications données par les deux camps et le chef du village à l’émissaire du Premier ministre, Abel Djohoré dépêché dans le village indiquent que le conflit est parti d’une dispute vendredi entre Apali, un jeune autochtone du village, et Abdoulaye, un allogène guinéen. Le premier aurait reproché au second d’avoir célébré dans le village avec les siens la victoire du Président Alassane Ouattara.
Le chef du village, Woumizrê Pierre, chez qui Abdoulaye est allé porter plainte pour agression lundi, décide le soir d’aller chez celui-ci pour connaître les raisons de sa rétractation, alors lui s’apprêtait à juger l’affaire.
Mais chez Abdoulaye, les jeunes allogènes demandent au chef de faire partir les autochtones qui s’étaient entêtés à le suivre. Le ton monte entre les deux camps qui commencent à se jeter des pierres et très vite la situation dégénère. Un jeune autochtone, Gbassou Daniel est tué, plusieurs blessés sont enregistrés dans les deux camps.
Des dozos (chasseurs traditionnels du nord du pays) postés sur l’axe routier conduisant au village sont appelés, mais échouent à ramener le calme. L’autre partie dénonce leur complicité.
Sur instructions de M. Djohoré, les blessés sont transférés au CHR de Gagnoa, les barrages des dozos sont levés.
Après avoir exprimé la compassion du chef de l’Etat et du Premier ministre, Abel Djohoré, accompagné du sous-préfet de Bayota et du commandant militaire des FRCI, a promis qu’une enquête sera vite diligentée et les coupables arrêtés et jugés. Le calme est revenu.
(AIP)
jmk/cmas
Le village de Sanégaz présentait mardi matin un paysage de désolation, déserté par une partie de ses habitants, avec des maisons incendiées d’où sortaient encore la fumée. Les blessures, les dégâts et le décor général montrent que les affrontements se sont faits à coups de fusils, de machettes, de gourdins et de pierres.
Les explications données par les deux camps et le chef du village à l’émissaire du Premier ministre, Abel Djohoré dépêché dans le village indiquent que le conflit est parti d’une dispute vendredi entre Apali, un jeune autochtone du village, et Abdoulaye, un allogène guinéen. Le premier aurait reproché au second d’avoir célébré dans le village avec les siens la victoire du Président Alassane Ouattara.
Le chef du village, Woumizrê Pierre, chez qui Abdoulaye est allé porter plainte pour agression lundi, décide le soir d’aller chez celui-ci pour connaître les raisons de sa rétractation, alors lui s’apprêtait à juger l’affaire.
Mais chez Abdoulaye, les jeunes allogènes demandent au chef de faire partir les autochtones qui s’étaient entêtés à le suivre. Le ton monte entre les deux camps qui commencent à se jeter des pierres et très vite la situation dégénère. Un jeune autochtone, Gbassou Daniel est tué, plusieurs blessés sont enregistrés dans les deux camps.
Des dozos (chasseurs traditionnels du nord du pays) postés sur l’axe routier conduisant au village sont appelés, mais échouent à ramener le calme. L’autre partie dénonce leur complicité.
Sur instructions de M. Djohoré, les blessés sont transférés au CHR de Gagnoa, les barrages des dozos sont levés.
Après avoir exprimé la compassion du chef de l’Etat et du Premier ministre, Abel Djohoré, accompagné du sous-préfet de Bayota et du commandant militaire des FRCI, a promis qu’une enquête sera vite diligentée et les coupables arrêtés et jugés. Le calme est revenu.
(AIP)
jmk/cmas