Un séminaire organisé par le ministère de la Défense a été ouvert à Grand-Bassam le 22 juin pour jeter les bases de la nouvelle armée républicaine. Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la défense en a profité pour définir le schéma de la nouvelle armée tel que voulu par le chef de l'Etat.
Au-delà de la question du redressement des grades, le séminaire de Grand -Bassam qui s'achève vendredi se veut le cadre de la réflexion sur l'avenir des Frci (forces républicaines de Côte d'Ivoire). Le thème choisi à cet effet est: ‘‘quelle armée pour la Côte d'Ivoire nouvelle ?". Pour Paul Koffi Koffi, l'heure est venue de laver le linge sale en famille avec les frères ennemis d'hier qui se sont combattus. Toute chose qui, dit-il, a profondément affecté la cohésion entre frères d'armes d'où "l'œuvre de construction de longue haleine" que celle des Frci, la nouvelle armée nationale. ''Le conflit postélectoral ayant engendré la méfiance entre les frères d'armes'', observe-t-il. C'est pourquoi le ministre en liaison avec le titulaire du portefeuille, Soro Guillaume, se donne pour mission de ''rétablir la confiance et de raffermir la cohésion interne afin que les uns et les autres ne se regardent plus en ennemis''.
La nomination du chef d'état-major
Paul Koffi Koffi qui a dit attendre beaucoup des travaux du séminaire a dévoilé le secret quant à la nomination des hauts responsables de la future armée. ''A l'issue de l'atelier, le cadre institutionnel des Frci sera adopté pour en faire une armée moderne s'appuyant sur les concepts de l'unité, de la cohésion et défendant les valeurs républicaines. Les hommes chargés de la diriger seront nommés afin de mener les réformes attendues, notamment de construction et d'établissement d'une hiérarchie unifiée sous leur commandement'', a révélé le ministre délégué à la Défense.
La création d'une centrale d'achat
Le travail des futurs cadres de l'armée ne saurait être efficace si l'armée n'est pas dotée d'équipements adéquats. C'est pourquoi les autorités veulent innover en instaurant une centrale d'achat au sein de la grande muette. ''Pour accélérer l'exécution des travaux à moindre coût et dans la transparence, les acquisitions seront centralisées au sein d'une centrale d'achat au sein des armées'', a annoncé l'orateur. Les autres défis majeurs tels que la lutte contre le racket et le démantèlement des barrages clandestins seront poursuivis à en croire Paul Koffi Koffi. Pour parachever tous les chantiers, une loi de programmation est envisagée qui va rentrer en vigueur après la célébration du 51e anniversaire de l'indépendance nationale. Quid des jeunes volontaires ayant participé aux combats et à l'œuvre de pacification ?
20.000 jeunes volontaires à la réinsertion
Sur le sujet, le ministre a annoncé le chiffre de 20.000 jeunes qui vont être réinsérés dans les différents programmes. Mais au préalable, ils devront être désarmés si ce n'est déjà fait. L'occasion était bonne pour l'orateur de rappeler que ceux qui détiennent encore illégalement des armes doivent impérativement les déposer ''sous peine de poursuites''. Un clin d'œil a été fait aux exilés dont le ministre a souhaité le retour afin de bâtir une armée réconciliée.
Le redressement des grades proprement dit
Le sujet est sur toutes les lèvres aujourd'hui. Mais selon l'envoyé du gouvernement, il n'y a pas à s'en inquiéter. Il s'agit, confie-t-il, de corriger les anomalies pour les militaires qui ont été victimes de ''mesures injustes sur leur promotion en grade''. C'est le vœu du chef de l'Etat de faire prévaloir la justice dans la promotion au sein de l'armée. c'est la raison qui guidera les travaux de la commission instituée à cet effet par décret. Elle aura pour mission entre autres d'examiner la nomination et la promotion dans chaque grade des officiers , sous-officiers et des militaires du rang. De relever les anomalies constatées et de faire des propositions de redressement desdits grades. Le séminaire qui s'est ouvert hier a réuni tous les hauts commandements de l'armée (ex-Fds et ex-Fafn). Les généraux de corps d'armée Philippe Mangou et Edouard Tiapé Kassaraté, le général Soumaïla Bakayoko, les commandants Wattao, Chérif Ousmane ou encore Zoua ont pris une part active à l'ouverture des travaux. Des diplomates dont l'ambassadeur des Etats-Unis, le représentant du facilitateur des accords de Ouagadougou, M. Bouraïma Badini ainsi que des têtes couronnées de nos us et coutumes ont rehaussé l'événement de leur présence aux côtés des autorités ivoiriennes.
S. Débailly
Au-delà de la question du redressement des grades, le séminaire de Grand -Bassam qui s'achève vendredi se veut le cadre de la réflexion sur l'avenir des Frci (forces républicaines de Côte d'Ivoire). Le thème choisi à cet effet est: ‘‘quelle armée pour la Côte d'Ivoire nouvelle ?". Pour Paul Koffi Koffi, l'heure est venue de laver le linge sale en famille avec les frères ennemis d'hier qui se sont combattus. Toute chose qui, dit-il, a profondément affecté la cohésion entre frères d'armes d'où "l'œuvre de construction de longue haleine" que celle des Frci, la nouvelle armée nationale. ''Le conflit postélectoral ayant engendré la méfiance entre les frères d'armes'', observe-t-il. C'est pourquoi le ministre en liaison avec le titulaire du portefeuille, Soro Guillaume, se donne pour mission de ''rétablir la confiance et de raffermir la cohésion interne afin que les uns et les autres ne se regardent plus en ennemis''.
La nomination du chef d'état-major
Paul Koffi Koffi qui a dit attendre beaucoup des travaux du séminaire a dévoilé le secret quant à la nomination des hauts responsables de la future armée. ''A l'issue de l'atelier, le cadre institutionnel des Frci sera adopté pour en faire une armée moderne s'appuyant sur les concepts de l'unité, de la cohésion et défendant les valeurs républicaines. Les hommes chargés de la diriger seront nommés afin de mener les réformes attendues, notamment de construction et d'établissement d'une hiérarchie unifiée sous leur commandement'', a révélé le ministre délégué à la Défense.
La création d'une centrale d'achat
Le travail des futurs cadres de l'armée ne saurait être efficace si l'armée n'est pas dotée d'équipements adéquats. C'est pourquoi les autorités veulent innover en instaurant une centrale d'achat au sein de la grande muette. ''Pour accélérer l'exécution des travaux à moindre coût et dans la transparence, les acquisitions seront centralisées au sein d'une centrale d'achat au sein des armées'', a annoncé l'orateur. Les autres défis majeurs tels que la lutte contre le racket et le démantèlement des barrages clandestins seront poursuivis à en croire Paul Koffi Koffi. Pour parachever tous les chantiers, une loi de programmation est envisagée qui va rentrer en vigueur après la célébration du 51e anniversaire de l'indépendance nationale. Quid des jeunes volontaires ayant participé aux combats et à l'œuvre de pacification ?
20.000 jeunes volontaires à la réinsertion
Sur le sujet, le ministre a annoncé le chiffre de 20.000 jeunes qui vont être réinsérés dans les différents programmes. Mais au préalable, ils devront être désarmés si ce n'est déjà fait. L'occasion était bonne pour l'orateur de rappeler que ceux qui détiennent encore illégalement des armes doivent impérativement les déposer ''sous peine de poursuites''. Un clin d'œil a été fait aux exilés dont le ministre a souhaité le retour afin de bâtir une armée réconciliée.
Le redressement des grades proprement dit
Le sujet est sur toutes les lèvres aujourd'hui. Mais selon l'envoyé du gouvernement, il n'y a pas à s'en inquiéter. Il s'agit, confie-t-il, de corriger les anomalies pour les militaires qui ont été victimes de ''mesures injustes sur leur promotion en grade''. C'est le vœu du chef de l'Etat de faire prévaloir la justice dans la promotion au sein de l'armée. c'est la raison qui guidera les travaux de la commission instituée à cet effet par décret. Elle aura pour mission entre autres d'examiner la nomination et la promotion dans chaque grade des officiers , sous-officiers et des militaires du rang. De relever les anomalies constatées et de faire des propositions de redressement desdits grades. Le séminaire qui s'est ouvert hier a réuni tous les hauts commandements de l'armée (ex-Fds et ex-Fafn). Les généraux de corps d'armée Philippe Mangou et Edouard Tiapé Kassaraté, le général Soumaïla Bakayoko, les commandants Wattao, Chérif Ousmane ou encore Zoua ont pris une part active à l'ouverture des travaux. Des diplomates dont l'ambassadeur des Etats-Unis, le représentant du facilitateur des accords de Ouagadougou, M. Bouraïma Badini ainsi que des têtes couronnées de nos us et coutumes ont rehaussé l'événement de leur présence aux côtés des autorités ivoiriennes.
S. Débailly