La Côte d`Ivoire prévoit une récession de 6,3% en 2011, contrecoup de la très grave crise post-électorale sur la plus
importante économie d`Afrique de l`Ouest francophone, a annoncé jeudi le gouvernement.
"Malgré un environnement relativement favorable", marqué par "une croissance prévue d`environ 4% dans la zone Uémoa" (Union économique et monétaire ouest-africaine), "notre pays connaîtra une croissance négative de 6,3%, soit une perte de près de 10 points par rapport à 2009 et 2010", selon un communiqué du Conseil des ministres.
"Cette baisse importante est liée aux conséquences de la crise socio-politique (...) au cours des quatre premiers mois de l`année et dont les effets seront malheureusement encore visibles une grande partie de 2011", poursuit le gouvernement.
"L`activité économique reprend timidement en raison des perturbations subies par tous les secteurs d`activité", liées notamment aux pillages et à l`insécurité, ajoute-t-il.
Le budget adopté par le gouvernement du président Alassane Ouattara, aux commandes du pays depuis avril, est toutefois de 3.050 milliards FCFA (environ 4,6 mds EUR), en croissance de 5,3% par rapport à 2010.
Cette hausse s`explique par les "exigences de la reconstruction post-crise" et "la nécessité d`honorer les engagements de la dette publique, notamment extérieure", en vue d`obtenir une quasi-suppression de la dette dans le cadre de l`Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, selon le communiqué.
Selon des sources proches du dossier, la Côte d`Ivoire, qui depuis la fin de la crise post-électorale en avril reçoit de nouveau le soutien de ses partenaires internationaux, devrait pouvoir décrocher cet effacement de dette mi-2012.
importante économie d`Afrique de l`Ouest francophone, a annoncé jeudi le gouvernement.
"Malgré un environnement relativement favorable", marqué par "une croissance prévue d`environ 4% dans la zone Uémoa" (Union économique et monétaire ouest-africaine), "notre pays connaîtra une croissance négative de 6,3%, soit une perte de près de 10 points par rapport à 2009 et 2010", selon un communiqué du Conseil des ministres.
"Cette baisse importante est liée aux conséquences de la crise socio-politique (...) au cours des quatre premiers mois de l`année et dont les effets seront malheureusement encore visibles une grande partie de 2011", poursuit le gouvernement.
"L`activité économique reprend timidement en raison des perturbations subies par tous les secteurs d`activité", liées notamment aux pillages et à l`insécurité, ajoute-t-il.
Le budget adopté par le gouvernement du président Alassane Ouattara, aux commandes du pays depuis avril, est toutefois de 3.050 milliards FCFA (environ 4,6 mds EUR), en croissance de 5,3% par rapport à 2010.
Cette hausse s`explique par les "exigences de la reconstruction post-crise" et "la nécessité d`honorer les engagements de la dette publique, notamment extérieure", en vue d`obtenir une quasi-suppression de la dette dans le cadre de l`Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, selon le communiqué.
Selon des sources proches du dossier, la Côte d`Ivoire, qui depuis la fin de la crise post-électorale en avril reçoit de nouveau le soutien de ses partenaires internationaux, devrait pouvoir décrocher cet effacement de dette mi-2012.