Le ministre de la Communication, Diakité Souleïmane
Koty a reçu en audience, le mercredi 22 juin 2011, à
son cabinet au 22è étage de la Tour C, Cité
administrative Abidjan-Plateau, le Groupement des
éditeurs et de patrons de presse (Gepci), patronat du
secteur de médias en Côte d’Ivoire. Au cours de cette
rencontre, le président du Gepci, Denis Kah Zion a fait
savoir à la tutelle, qu’au sein de l’organisation qu’il
préside, la presse dite ‘’bleue’’, la presse dite ‘’verte’’
ou rouge, se côtoient en parfaite intelligence. Le
représentant des patrons de presse de Côte d’Ivoire, a
réaffirmé la volonté de ses mandants de travailler en
symbiose avec le ministère de la Communication. Aussi
a-t-il révélé des difficultés, liées « à la crise ivoirienne
depuis 2002, à la fiscalité, aux sanctions pécuniaires ou
disciplinaires arbitraires d’un certain Cnp (Conseil
national de la presse), sous le gouvernement Aké
N’Gbo, à la cherté de la vie et la concurrence de
l’Internet », qui ont jeté du plomb dans l’aile de
l’évolution des entreprises ivoiriennes de presse. Du
coup, les partons de presse disent avoir observé une
déperdition de fonds d’environ 20% à 30% de leurs
chiffres d’affaires. Face à cette situation qui est de
nature à occasionner la déchéance du secteur de la
presse, Denis Kah Zion a introduit une «doléance
exceptionnelle» auprès du ministre Diakité Souleïmane
Koty, membre du gouvernement Soro VI. «Nous vous
demandons un appui exceptionnel de deux (2) milliards
de francs CFA, afin de permettre à nos entreprises de
presse de souffler. C’est une aide directe en dehors du
Fsdp. Nos problèmes sont réels au niveau de la
fiscalité, au niveau de la logistique et au niveau de la
distribution. Nous vous demandons de peser de tout
votre poids, pour que nos entreprises puisent
respirer », a souhaité le président du Gepci. Il a
évoqué la condition de Amédé Assi, frappé par une
décision judiciaire de gel de ses avoirs. Le ministre de la
Communication a, d’entrée de jeu, invité l’ensemble
des hommes de médias à utiliser désormais le bon ton.
Le responsable de la communication a signifié à ses
hôtes du jour que lui et le gouvernement attachaient
du prix à la promotion de la démocratie en Côte
d’Ivoire. Il a, par ailleurs, rassuré qu’il transmettrait au
gouvernement, la doléance relative au budget d’appui
du patronat et du Gepci. Concernant Amédée Assi, le
ministre Diakité Souleïmane Koty a déclaré tout
net : «Donnez-moi le dossier et je me battrai pour lui,
je prendrai rendez-vous avec le procureur». Hier, jeudi
23 juin 2011, c’était autour de l’Unjci (Union nationale
des journalistes de Côte d’Ivoire) puis du Synapp-CI
d’être reçus en audience par la tutelle.
Patrick Krou
Koty a reçu en audience, le mercredi 22 juin 2011, à
son cabinet au 22è étage de la Tour C, Cité
administrative Abidjan-Plateau, le Groupement des
éditeurs et de patrons de presse (Gepci), patronat du
secteur de médias en Côte d’Ivoire. Au cours de cette
rencontre, le président du Gepci, Denis Kah Zion a fait
savoir à la tutelle, qu’au sein de l’organisation qu’il
préside, la presse dite ‘’bleue’’, la presse dite ‘’verte’’
ou rouge, se côtoient en parfaite intelligence. Le
représentant des patrons de presse de Côte d’Ivoire, a
réaffirmé la volonté de ses mandants de travailler en
symbiose avec le ministère de la Communication. Aussi
a-t-il révélé des difficultés, liées « à la crise ivoirienne
depuis 2002, à la fiscalité, aux sanctions pécuniaires ou
disciplinaires arbitraires d’un certain Cnp (Conseil
national de la presse), sous le gouvernement Aké
N’Gbo, à la cherté de la vie et la concurrence de
l’Internet », qui ont jeté du plomb dans l’aile de
l’évolution des entreprises ivoiriennes de presse. Du
coup, les partons de presse disent avoir observé une
déperdition de fonds d’environ 20% à 30% de leurs
chiffres d’affaires. Face à cette situation qui est de
nature à occasionner la déchéance du secteur de la
presse, Denis Kah Zion a introduit une «doléance
exceptionnelle» auprès du ministre Diakité Souleïmane
Koty, membre du gouvernement Soro VI. «Nous vous
demandons un appui exceptionnel de deux (2) milliards
de francs CFA, afin de permettre à nos entreprises de
presse de souffler. C’est une aide directe en dehors du
Fsdp. Nos problèmes sont réels au niveau de la
fiscalité, au niveau de la logistique et au niveau de la
distribution. Nous vous demandons de peser de tout
votre poids, pour que nos entreprises puisent
respirer », a souhaité le président du Gepci. Il a
évoqué la condition de Amédé Assi, frappé par une
décision judiciaire de gel de ses avoirs. Le ministre de la
Communication a, d’entrée de jeu, invité l’ensemble
des hommes de médias à utiliser désormais le bon ton.
Le responsable de la communication a signifié à ses
hôtes du jour que lui et le gouvernement attachaient
du prix à la promotion de la démocratie en Côte
d’Ivoire. Il a, par ailleurs, rassuré qu’il transmettrait au
gouvernement, la doléance relative au budget d’appui
du patronat et du Gepci. Concernant Amédée Assi, le
ministre Diakité Souleïmane Koty a déclaré tout
net : «Donnez-moi le dossier et je me battrai pour lui,
je prendrai rendez-vous avec le procureur». Hier, jeudi
23 juin 2011, c’était autour de l’Unjci (Union nationale
des journalistes de Côte d’Ivoire) puis du Synapp-CI
d’être reçus en audience par la tutelle.
Patrick Krou