Les décomptes macabres continuent pour l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Hier, à la faveur de sa conférence de presse hebdomadaire, la mission onusienne a annoncé que 8 personnes ont récemment trouvé la mort, après avoir subi les excès des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). « Au cours de la semaine en revue, les éléments des Frci sont […] impliqués dans au moins sept incidents dont des cas d’exécutions sommaires. Lors de ces incidents des éléments des Frci ont tué au moins huit personnes et blessé plusieurs autres. Au moins 30 autres personnes ont été arbitrairement arrêtées et détenues », a révélé Guillaume N’Guefa, directeur par intérim de la division des droits de l’Homme de l’Onuci. M. N’Guefa a surtout précisé que les victimes ont été torturées ou maltraitées. Pour améliorer la situation des droits de l’Homme, Guillaume N’Guefa a annoncé la création par les Nations Unies d’un mandat d’expert indépendant pour la Côte d’Ivoire. Cet expert devrait assister le gouvernement et d’autres acteurs dans le suivi de la mise en œuvre des recommandations de la Commission d’enquête internationale indépendante sur la Côte d’Ivoire et celle du Conseil des droits de l’Homme. Mais, d’ores et déjà, « recommande aux autorités ivoiriennes de procéder à des enquêtes sur des faits commis par les Frci ainsi que des exactions continues imputées à certains éléments incontrôlés ».
Tout en se félicitant du relâchement, le 18 juin dernier, de 17 des personnalités pro-Gbagbo, placées en résidence surveillée à l’Hôtel Pergola, Guillaume N’Guefa a déclaré que sa division y a effectué de nombreuses visites et entretiens privés avec les dignitaires de l’ancien régime et que, au cours de ces entretiens, ces personnalités n’avaient pas fait mention de mauvais traitements ou de torture.
M.D.
Tout en se félicitant du relâchement, le 18 juin dernier, de 17 des personnalités pro-Gbagbo, placées en résidence surveillée à l’Hôtel Pergola, Guillaume N’Guefa a déclaré que sa division y a effectué de nombreuses visites et entretiens privés avec les dignitaires de l’ancien régime et que, au cours de ces entretiens, ces personnalités n’avaient pas fait mention de mauvais traitements ou de torture.
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