Le ministre chargé des libertés et des Droits de l’Homme, Gnénéma Coulibaly, a eu hier, au Plateau, une rencontre d’échanges avec les organisations de la société civile nationale impliquées dans la promotion et la défense des droits de l’Homme. Il s’est agi, pour le ministre, de porter à la connaissance de ses hôtes les activités de son ministère sur les évènements post-électoraux et de recevoir des propositions concrètes de leur part. Les organisations présentes ont souhaité la révision de la loi sur la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh-ci) et celle portant sur le Conseil national de la presse(Cnp). Et, la ratification par l’Etat du traité portant compétence de la Cour pénale internationale(Cpi). Parlant du traité de Rome que la Côte d’Ivoire n’a pas encore ratifié, Mr. Coulibaly assure que cette question sera traitée dès que l’assemblée nationale pourra à nouveau siéger. Réagissant sur les assignations à résidence surveillée de l’ex-chef de l’Etat et de ses partisans, le ministre a été très concis sur ses attributions. « Mon rôle est de savoir si leurs traitements sont cruels ou dégradants, ce qui n’est pas la cas », a-t-il clarifié. Il est à noter que ces rencontres se poursuivront afin que l’opinion publique nationale soit informée de l’évolution de la situation des libertés et des droits de l’Homme dans le pays.
Franck Koffi
Franck Koffi