Journée-marathon hier pour le Premier ministre, Guillaume Soro , qui a visité des établissements scolaires et universitaires à Abidjan et banlieues. Partout où il est passé, c’était l’euphorie.
Au pas de course, le Premier ministre Guillaume Soro a visité des infrastructures scolaires et universitaires hier pour mesurer les conséquences des pillages et des destructions de la crise dans les trois ordres d’enseignement. Malgré une pluie qui tombe dru, il a fait un tour à l’antenne de l’université de Cocody sise à Bingerville avant d’investir le lycée technique puis l’Ipnept, l’Ensea et l’université de Cocody. A Treichville, sa délégation s’est intéressée à une antenne de l’université d’Abobo-Adjamé. Le lycée municipal d’Attécoubé et l’école primaire non loin de là ont également été pris d’assaut. Le chef du gouvernement a aussi visité les lycées municipaux Pierre Gadié 1et 2 de Yopougon, théâtre des affrontements entre miliciens et forces républicaines. Les pillages du matériel didactique et informatique du lycée municipal d’Anyama ont été constatés. Le locataire de la Primature était accompagné pour la circonstance des ministres de l’Education nationale, Kandia Camara, de l’Enseignement technique et professionnel, Albert Flindé et de l’Enseignement supérieur, Cissé Bacongo. Des élèves étaient heureux de réaliser leur rêve de voir de près le Premier ministre. Ceux du lycée technique de Cocody ont dû capturer, puis tuer un serpent qui leur barrait la route de l’atelier de menuiserie, situé près d’une broussaille au sein de l’école, pour le voir. Après plusieurs bousculades et autres accrochages avec le protocole, nos apprenants se sont résignés à attendre dans la broussaille d’à côté. Tout d’un coup, un serpent gros et gras de couleur blanchâtre se met sur leur chemin. Erreur d’appréciation de la part du reptile. Il est tout de suite pris à partie par la foule, puis remis à un élément des Frci. Automatiquement, l’agent de l’ordre broie de ses mains la tête du reptile. Soro Guillaume qui ignore tout de ce qui vient se passer se présente enfin. C’est l’hystérie. Des cris de joie fusent de partout. A quelques pas de là, le chef du gouvernement s’arrête devant la salle At1. « Ce n’est pas toujours qu’on voit le premier ministre. Aujourd’hui, nous allons lui exposer nos problèmes », fulmine Ange Konan, élève en série F. En même temps, on entend de partout « on veut le voir » ou encore « on veut nos bourses ». Les élèves n’obtiennent pas la liquidité sur-le-champ. Ils s’en sortent avec la promesse d’entrer en possession de leurs bourses dans peu de temps.
Nesmon De Laure
Au pas de course, le Premier ministre Guillaume Soro a visité des infrastructures scolaires et universitaires hier pour mesurer les conséquences des pillages et des destructions de la crise dans les trois ordres d’enseignement. Malgré une pluie qui tombe dru, il a fait un tour à l’antenne de l’université de Cocody sise à Bingerville avant d’investir le lycée technique puis l’Ipnept, l’Ensea et l’université de Cocody. A Treichville, sa délégation s’est intéressée à une antenne de l’université d’Abobo-Adjamé. Le lycée municipal d’Attécoubé et l’école primaire non loin de là ont également été pris d’assaut. Le chef du gouvernement a aussi visité les lycées municipaux Pierre Gadié 1et 2 de Yopougon, théâtre des affrontements entre miliciens et forces républicaines. Les pillages du matériel didactique et informatique du lycée municipal d’Anyama ont été constatés. Le locataire de la Primature était accompagné pour la circonstance des ministres de l’Education nationale, Kandia Camara, de l’Enseignement technique et professionnel, Albert Flindé et de l’Enseignement supérieur, Cissé Bacongo. Des élèves étaient heureux de réaliser leur rêve de voir de près le Premier ministre. Ceux du lycée technique de Cocody ont dû capturer, puis tuer un serpent qui leur barrait la route de l’atelier de menuiserie, situé près d’une broussaille au sein de l’école, pour le voir. Après plusieurs bousculades et autres accrochages avec le protocole, nos apprenants se sont résignés à attendre dans la broussaille d’à côté. Tout d’un coup, un serpent gros et gras de couleur blanchâtre se met sur leur chemin. Erreur d’appréciation de la part du reptile. Il est tout de suite pris à partie par la foule, puis remis à un élément des Frci. Automatiquement, l’agent de l’ordre broie de ses mains la tête du reptile. Soro Guillaume qui ignore tout de ce qui vient se passer se présente enfin. C’est l’hystérie. Des cris de joie fusent de partout. A quelques pas de là, le chef du gouvernement s’arrête devant la salle At1. « Ce n’est pas toujours qu’on voit le premier ministre. Aujourd’hui, nous allons lui exposer nos problèmes », fulmine Ange Konan, élève en série F. En même temps, on entend de partout « on veut le voir » ou encore « on veut nos bourses ». Les élèves n’obtiennent pas la liquidité sur-le-champ. Ils s’en sortent avec la promesse d’entrer en possession de leurs bourses dans peu de temps.
Nesmon De Laure