Des populations à l’endroit de Chérif Ousmane et Ousmane Coulibaly : ‘’Nous louons leur courage et admirons leur sens du devoir’’

Les commandants Chérif Ousmane et Ousmane Coulibaly, dit Ben le Sage, n’ont pas été ménagés par le rapport en date du 2 juin 2011, de l’Ong de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch. Dans lequel deux chefs de guerre des Frci auraient commis de graves exactions sur des populations civiles non armées, lors de la bataille de Yopougon. Ce sont ces commandants qui ont dirigé les opérations militaires au cours de ces combats selon le rapport. Une accusation qui tronque les faits, disent certaines populations de Yopougon réunies au sein du collectif des résidents de Yopougon. Le collectif que dirigent Claude Faitai et Fofana Idriss ont organisé un sit-in devant la base navale de Locodjoro (commune d’Attécoubé), le samedi 25 juin 2011 pour d’une part, réfuter les allégations et d’autre part apporter leur ‘’ferme soutien’’ aux deux commandants. ‘’Nous voudrions traduire notre infinie reconnaissance et notre ferme soutien aux commandants Chérif Ousmane et Ousmane Coulibaly, pour leur engagement en faveur du bien-être de la population et de la vérité. Nous louons leur courage et admirons leur sens du devoir. Nous félicitons leur engagement et leur remarquable participation à la bataille de la libération de Yopougon’’, indique la motion des organisateurs du sit-in. Pour ces derniers, le rapport de Hrw relève de l’injustice et de l’incohérence, car disent-ils, les événements de Yopougon sont trop récents pour être tronqués par des ‘’témoignages douteux’’. Claude Faitai et ses amis dénoncent un ‘’rapport partial’’ fait avec des ‘’témoins qui semblent être triés à la volée’’. Aussi s’offusquent-ils, de ‘’l’oubli incroyable et curieux dans ce rapport, des crimes à Abidjan dans la période postélectorale’’. Et de citer : le carnage des militants du Rhdp au siège du Rdr à Yopougon dans la nuit du 1er au 2 décembre 2010, les tueries à la maison du Pdci à Cocody ou encore, le bombardement du marché d’Abobo. Dépeignant les deux commandants comme leurs libérateurs, le collectif des résidents de Yopougon demandent aux plus hautes autorités du pays, ‘’le maintien des commandants Chérif Ousmane et Ousmane Coulibaly dans leur mission de sécurisation de la commune de Yopougon, le plus longtemps possible’’. Si Ousmane Coulibaly s’est fait représenter, Chérif Ousmane a, quant à lui, pris part à l’événement. Il a remercié les organisateurs pour leur initiative et demandé aux victimes de se consoler.

S.D