Le ministre français de la Défense en visite de travail en Côte d'Ivoire s'est prêté aux questions des journalistes à sa sortie de l'audience que lui a accordée le président de la république, Alassane Ouattara, hier après-midi, au palais de la présidence au Plateau.
M le ministre, peut-on avoir un aperçu des sujets abordés avec le président ?
D'abord, le premier thème, c'est un message d'amitié du Président de la République française Nicolas Sarkozy adressé au Président Alassane Dramane Ouattara, au nom de la France, avec l'idée que la coopération qui avait pour objet de respecter le vote des Ivoiriens puisse se prolonger durablement. C'est donc un message d'amitié. Ensuite, je suis ministre français de la Défense. J'ai vu mes compatriotes, je les ai remerciés pour leur intervention calme, tranquille, à la disposition des Nations-unies et à la disposition du gouvernement Guillaume Soro présidé par Alassane Ouattara. C'est une visite à la fois d'amitié, de gratitude pour nos soldats.
Les accords de défense ont-ils été abordés ?
Les accords de défense ont été abordés naturellement. On a constaté ensemble qu'ils avaient juste un peu plus de 50 ans, puisque les accords de défense qui existent aujourd'hui datent de mai 1961. Ils ont besoin naturellement d'être revus. J'ai transmis au président Ouattara, au premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, au ministre délégué, M Koffi Koffi, un projet pour commencer à y réfléchir. Puisque nous avons rénové ces accords dans huit autres pays africains. Nous proposons au gouvernement ivoirien de les rénover tout autant entre la France et la Côte d'Ivoire aujourd'hui après un demi-siècle de fonctionnement.
Comment va se faire l'assistance de la France par rapport à la construction de la nouvelle armée ivoirienne?
A la demande du ministre de la Défense, à la demande, lorsqu'il sera nommé, du chef d'état-major, nous interviendrons sur le terrain de la formation, de la coopération en temps de besoin. Nous sommes prêts à accueillir comme nous l'avons fait par le passé, des officiers ou des sous-officiers dans nos écoles comme Saint-Cyr. C'est vraiment la coopération traditionnelle qui reprend sa dimension en essayant ensemble de réfléchir sur ce qui doit être une armée nouvelle compte tenu des menaces nouvelles qui ne sont plus de même nature. Nous avons besoin d'écouter les Ivoiriens sur ce qui se passe chez eux, autour d'eux, dans le golf de guinée. Et nous -êmes, nous avons à donner aux Ivoiriens la mesure de notre propre expérience dans d'autres théâtres d'opération.
Il nous revient que quelque chose se prépare à l'ouest, avez-vous eu vent de cela ? Et que prévoit la France pour aider le gouvernement ivoirien à sécuriser les frontières ?
Le président Ouattara a fait valoir en effet qu'il avait un souci de frontière à l'ouest. Cela relève des Nations-Unies. Ça tombe bien, j'ai rendez-vous avec M. Choi dans quelques minutes (Ndlr hier soir), mais je crois que M. Ouattara lui a déjà parlé. C'est une affaire Nations-Unies, Onuci.
Propos recueillis par Paul Koffi
M le ministre, peut-on avoir un aperçu des sujets abordés avec le président ?
D'abord, le premier thème, c'est un message d'amitié du Président de la République française Nicolas Sarkozy adressé au Président Alassane Dramane Ouattara, au nom de la France, avec l'idée que la coopération qui avait pour objet de respecter le vote des Ivoiriens puisse se prolonger durablement. C'est donc un message d'amitié. Ensuite, je suis ministre français de la Défense. J'ai vu mes compatriotes, je les ai remerciés pour leur intervention calme, tranquille, à la disposition des Nations-unies et à la disposition du gouvernement Guillaume Soro présidé par Alassane Ouattara. C'est une visite à la fois d'amitié, de gratitude pour nos soldats.
Les accords de défense ont-ils été abordés ?
Les accords de défense ont été abordés naturellement. On a constaté ensemble qu'ils avaient juste un peu plus de 50 ans, puisque les accords de défense qui existent aujourd'hui datent de mai 1961. Ils ont besoin naturellement d'être revus. J'ai transmis au président Ouattara, au premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, au ministre délégué, M Koffi Koffi, un projet pour commencer à y réfléchir. Puisque nous avons rénové ces accords dans huit autres pays africains. Nous proposons au gouvernement ivoirien de les rénover tout autant entre la France et la Côte d'Ivoire aujourd'hui après un demi-siècle de fonctionnement.
Comment va se faire l'assistance de la France par rapport à la construction de la nouvelle armée ivoirienne?
A la demande du ministre de la Défense, à la demande, lorsqu'il sera nommé, du chef d'état-major, nous interviendrons sur le terrain de la formation, de la coopération en temps de besoin. Nous sommes prêts à accueillir comme nous l'avons fait par le passé, des officiers ou des sous-officiers dans nos écoles comme Saint-Cyr. C'est vraiment la coopération traditionnelle qui reprend sa dimension en essayant ensemble de réfléchir sur ce qui doit être une armée nouvelle compte tenu des menaces nouvelles qui ne sont plus de même nature. Nous avons besoin d'écouter les Ivoiriens sur ce qui se passe chez eux, autour d'eux, dans le golf de guinée. Et nous -êmes, nous avons à donner aux Ivoiriens la mesure de notre propre expérience dans d'autres théâtres d'opération.
Il nous revient que quelque chose se prépare à l'ouest, avez-vous eu vent de cela ? Et que prévoit la France pour aider le gouvernement ivoirien à sécuriser les frontières ?
Le président Ouattara a fait valoir en effet qu'il avait un souci de frontière à l'ouest. Cela relève des Nations-Unies. Ça tombe bien, j'ai rendez-vous avec M. Choi dans quelques minutes (Ndlr hier soir), mais je crois que M. Ouattara lui a déjà parlé. C'est une affaire Nations-Unies, Onuci.
Propos recueillis par Paul Koffi