Le toilettage des accords de défense signés en 1961 était au centre
de l’entretien entre le président Ouattara et le ministre Gérard
Longuet.
La coopération militaire entre Abidjan et Paris est au beau fixe. Le
ministre de la Défense français a été reçu hier après-midi au palais
présidentiel par le chef de l’exécutif ivoirien. Menu de ce tête-à-tête :
la remise au goût du jour des accords de défense datant de 50 ans.
Son pays a décidé de jouer la carte de la transparence en
débarrassant ces accords des clauses « secrètes » décriées par
certains comme un moyen pour Paris de maintenir des dictateurs au
pouvoir. «Nous avons rénové ces accords dans huit autres pays
africains. Nous proposons au gouvernement de les rénover tout
autant entre la France et la Côte d'Ivoire après un demi-siècle de
fonctionnement », a révélé l’hôte du numéro un ivoirien. Il ajoute
avoir transmis à M. Ouattara « un projet pour commencer à réfléchir
à cette question », a affirmé Gérard Longuet sans plus de détail. La
France, a-t-il souligné, va apporter son appui à la nouvelle armée en
gestation à la « demande » des autorités en charge de ce
dossier. « Nous n’interviendrons que dans le domaine de la
formation, de la coopération en cas de besoin. Nous sommes prêts à
accueillir comme nous l’avions fait par le passé, des officiers et des
sous-officiers dans nos écoles », a promis le patron des militaires de
l’Hexagone. Puis d’ajouter : « C’est la coopération traditionnelle qui
reprend sa dimension en essayant de réfléchir ensemble ce que doit
être une armée nouvelle compte tenu des menaces nouvelles. Nous
avons besoin d’écouter les Ivoiriens sur ce plan chez eux, autour
d’eux, dans le Golfe de Guinée ». Cela ressemble à une acceptation
de la sollicitation du président Ouattara qui avait souhaité le
maintien de la base française de Port Bouet en raison des menaces
terroristes dans la bande sahélienne et le Golfe de Guinée. Pour lui,
le maintien de la sécurité à l’Ouest où pullulent des mercenaires
libériens employés par l’ancien régime relève des forces onusiennes.
Le président Sarkozy avait annoncé le stationnement de 200 à 205
soldats sur les bords de la lagune Ebrié contre 800 hommes présents
dans le cadre de l’opération Licorne.
Nomel Essis
Légende : Le président Ouattara peut compter sur le soutien militaire
français, a promis le ministre Gérard Longuet.
de l’entretien entre le président Ouattara et le ministre Gérard
Longuet.
La coopération militaire entre Abidjan et Paris est au beau fixe. Le
ministre de la Défense français a été reçu hier après-midi au palais
présidentiel par le chef de l’exécutif ivoirien. Menu de ce tête-à-tête :
la remise au goût du jour des accords de défense datant de 50 ans.
Son pays a décidé de jouer la carte de la transparence en
débarrassant ces accords des clauses « secrètes » décriées par
certains comme un moyen pour Paris de maintenir des dictateurs au
pouvoir. «Nous avons rénové ces accords dans huit autres pays
africains. Nous proposons au gouvernement de les rénover tout
autant entre la France et la Côte d'Ivoire après un demi-siècle de
fonctionnement », a révélé l’hôte du numéro un ivoirien. Il ajoute
avoir transmis à M. Ouattara « un projet pour commencer à réfléchir
à cette question », a affirmé Gérard Longuet sans plus de détail. La
France, a-t-il souligné, va apporter son appui à la nouvelle armée en
gestation à la « demande » des autorités en charge de ce
dossier. « Nous n’interviendrons que dans le domaine de la
formation, de la coopération en cas de besoin. Nous sommes prêts à
accueillir comme nous l’avions fait par le passé, des officiers et des
sous-officiers dans nos écoles », a promis le patron des militaires de
l’Hexagone. Puis d’ajouter : « C’est la coopération traditionnelle qui
reprend sa dimension en essayant de réfléchir ensemble ce que doit
être une armée nouvelle compte tenu des menaces nouvelles. Nous
avons besoin d’écouter les Ivoiriens sur ce plan chez eux, autour
d’eux, dans le Golfe de Guinée ». Cela ressemble à une acceptation
de la sollicitation du président Ouattara qui avait souhaité le
maintien de la base française de Port Bouet en raison des menaces
terroristes dans la bande sahélienne et le Golfe de Guinée. Pour lui,
le maintien de la sécurité à l’Ouest où pullulent des mercenaires
libériens employés par l’ancien régime relève des forces onusiennes.
Le président Sarkozy avait annoncé le stationnement de 200 à 205
soldats sur les bords de la lagune Ebrié contre 800 hommes présents
dans le cadre de l’opération Licorne.
Nomel Essis
Légende : Le président Ouattara peut compter sur le soutien militaire
français, a promis le ministre Gérard Longuet.