Un « mariage » pour sauver la faune ivoirienne. Mardi dernier, le Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a paraphé avec le ministère des Eaux et Forêts (MINEF), un protocole d’accord portant sur le Programme ACP-FLEGT et la remise d’équipements au projet UTF/IVC/027/UTF. C’était dans les locaux dudit ministère, au Plateau Cité administrative. Selon Mme Marie-Noëlle Koyara, Représentant de la FAO, ce programme vise, entre autres à concourir à une meilleure gouvernance forestière dans les pays ACP par l’apport d’une assistance technique, à soutenir les projets pilotes qui valorisent ou comblent les lacunes des processus renforçant l’application des règlementations forestières, la gouvernance forestière et favorisant le commerce de bois licite. Deux propositions pour des projets pilotes et d’assistance technique ont été retenues. La première, a noté Mme Koyara, porte sur l’organisation de réunions d’informations sur les questions relevant de l’initiative FLEGT. Concrètement, il s’agira d’organiser des réunions d’informations au niveau central et décentralisé. En clair, les experts réfléchiront sur les voies et moyens d’arrimer les textes ivoiriens en matière de réglementation forestière à la législation internationale. La seconde est, selon elle, relative à une étude de faisabilité sur la vérification de la traçabilité des produits forestiers en Côte d’Ivoire, d’un montant de 149 700 dollars, soit environ 74. 850 000 FCFA. « Notre défi est de reconstituer la forêt ivoirienne, afin de faire barrage durablement au Sahel qui menace la partie nord de notre pays et à la savanisation des reliques forestières des zones humides du sud », a conclu Mme Koyara. De son côté, le ministre des Eaux et Forêts, Nabo Clément s’est réjoui de cet appui, avant de réitérer sa volonté de mettre fin à la déforestation. « Nous allons faire le reboisement », a-t-il promis.
Y. Sangaré
Y. Sangaré