Mian Augustin (SG de la FESCI) : “Je ne cautionne pas une année blanche”
« Avec la fermeture des résidences universitaires, les étudiants vivent dans des conditions difficiles. C'est très difficile pour eux. Beaucoup ont quitté Abidjan. Et ce n'est pas facile. Nous n'avons pas rejeté la fermeture des cités universitaires, tout le monde est unanime que les résidences et universités ont subi les affres de la guerre. Le cas de l'université d'Abobo-Adjamé est encore grave. Car, tout a été saccagé et pillé et de nombreux bâtiments sont partis en fumée. Aujourd'hui il est impérieux que les travaux de réhabilitation démarrent le plus rapidement possible. Le plus important, il faut qu'on parte à l'école. La réconciliation passe par l'école. Vu les dégâts, il est clair que l'année sera consommée. Mais, je ne cautionne pas une année blanche. Mais tout compte fait, il faut que les universités aient un nouveau visage et qu'on reprenne les cours sereinement.»
Konaté Ahmed (SG de l'UNESCI) : “Il ne faudrait pas que ce soit une année blanche de trop”
« Le chevauchement des années académiques constitue un véritable problème dans les universités. Aujourd'hui, certaines UFR ne peuvent plus retrouver une année normale. D'autres, par contre mais avec beaucoup d'effort, peuvent sauver leur année. Si d'aventure il y aurait une année blanche, il ne faudrait pas que ce soit une année blanche de trop. Mais, il faudrait qu'il y ait des préalables. Nous allons discuter avec les autorités pour qu'on soit situé sur le début et la fin des travaux de réhabilitation des infrastructures. Ce, pour qu'on puisse débuter les cours. Quant à la réhabilitation des cités ''U'', ce n'est pas une urgence. »
Séka Jules (SG de l'AGEECI) « L'année blanche n'est pas une solution »
« Pour nous, l'année blanche n'est pas une solution. Le problème de chevauchement des années universitaires n'est pas encore réglé, si on met le compteur à zéro, ce sera très grave pour nous. Car nos âges avancent et nous risquons d'être forclos pour les concours de la Fonction Publique. En tout cas, il n'est pas question d'une année blanche ! Nous souhaitons que les travaux de réhabilitation démarrent dans les plus brefs délais pour que les enseignements puissent démarrer. Mais si on doit réhabiliter les salles, amphis et résidences universitaires en même temps on ne s'en sortira pas.»
Par AC
« Avec la fermeture des résidences universitaires, les étudiants vivent dans des conditions difficiles. C'est très difficile pour eux. Beaucoup ont quitté Abidjan. Et ce n'est pas facile. Nous n'avons pas rejeté la fermeture des cités universitaires, tout le monde est unanime que les résidences et universités ont subi les affres de la guerre. Le cas de l'université d'Abobo-Adjamé est encore grave. Car, tout a été saccagé et pillé et de nombreux bâtiments sont partis en fumée. Aujourd'hui il est impérieux que les travaux de réhabilitation démarrent le plus rapidement possible. Le plus important, il faut qu'on parte à l'école. La réconciliation passe par l'école. Vu les dégâts, il est clair que l'année sera consommée. Mais, je ne cautionne pas une année blanche. Mais tout compte fait, il faut que les universités aient un nouveau visage et qu'on reprenne les cours sereinement.»
Konaté Ahmed (SG de l'UNESCI) : “Il ne faudrait pas que ce soit une année blanche de trop”
« Le chevauchement des années académiques constitue un véritable problème dans les universités. Aujourd'hui, certaines UFR ne peuvent plus retrouver une année normale. D'autres, par contre mais avec beaucoup d'effort, peuvent sauver leur année. Si d'aventure il y aurait une année blanche, il ne faudrait pas que ce soit une année blanche de trop. Mais, il faudrait qu'il y ait des préalables. Nous allons discuter avec les autorités pour qu'on soit situé sur le début et la fin des travaux de réhabilitation des infrastructures. Ce, pour qu'on puisse débuter les cours. Quant à la réhabilitation des cités ''U'', ce n'est pas une urgence. »
Séka Jules (SG de l'AGEECI) « L'année blanche n'est pas une solution »
« Pour nous, l'année blanche n'est pas une solution. Le problème de chevauchement des années universitaires n'est pas encore réglé, si on met le compteur à zéro, ce sera très grave pour nous. Car nos âges avancent et nous risquons d'être forclos pour les concours de la Fonction Publique. En tout cas, il n'est pas question d'une année blanche ! Nous souhaitons que les travaux de réhabilitation démarrent dans les plus brefs délais pour que les enseignements puissent démarrer. Mais si on doit réhabiliter les salles, amphis et résidences universitaires en même temps on ne s'en sortira pas.»
Par AC