Abidjan - Le nouveau chef d`état-major de l`armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a promis mardi de "moraliser" les forces armées, responsables de nombreuses exactions et qui restent à unifier après une meurtrière crise post-électorale.
Nommé le 7 juillet par le président Alassane Ouattara à la tête des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), le général Bakayoko, ex-chef militaire de la rébellion nordiste de 2002, a pris son commandement lors d`une cérémonie à Abidjan au camp Galliéni, siège de l`état-major.
"Au coeur de notre engagement se trouve en priorité la moralisation de l`armée", a-t-il déclaré. "Comment pouvons-nous bâtir une paix juste si nous-mêmes, instruments de la loi et de l`ordre, sommes la source du désordre et de l`illégalité?".
Le Premier ministre Guillaume Soro a appelé à "instaurer la discipline" et à "ramener la cohésion au sein de la nouvelle armée réunifiée".
Le nouveau chef de l`armée, qui succède au général Philippe Mangou, nommé en 2004 sous la présidence de Laurent Gbagbo, hérite d`un chantier titanesque, la restauration de la sécurité et la réorganisation des forces armées étant la priorité du pouvoir.
Au départ essentiellement des éléments de l`ex-rébellion, les FRCI ont porté Alassane Ouattara au pouvoir en avril après dix jours de guerre dans Abidjan et quatre mois d`une crise post-électorale qui a fait 3.000 morts.
Ces hommes ont encore la charge d`une grande part de la sécurité mais continuent de se livrer à de nombreuses exactions (pillages, racket, violences, etc).
Les autorités doivent aussi rendre effective l`unification, sous la bannière des FRCI, des anciens rebelles et des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) en place sous le régime Gbagbo. Policiers et gendarmes tardent à reprendre du service, sur fond de méfiance et de tensions.
Le président Ouattara a aussi changé les chefs de l`armée de terre, de l`armée de l`air, de la Marine et de la gendarmerie, et a seulement maintenu le patron de la police.
Nommé le 7 juillet par le président Alassane Ouattara à la tête des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), le général Bakayoko, ex-chef militaire de la rébellion nordiste de 2002, a pris son commandement lors d`une cérémonie à Abidjan au camp Galliéni, siège de l`état-major.
"Au coeur de notre engagement se trouve en priorité la moralisation de l`armée", a-t-il déclaré. "Comment pouvons-nous bâtir une paix juste si nous-mêmes, instruments de la loi et de l`ordre, sommes la source du désordre et de l`illégalité?".
Le Premier ministre Guillaume Soro a appelé à "instaurer la discipline" et à "ramener la cohésion au sein de la nouvelle armée réunifiée".
Le nouveau chef de l`armée, qui succède au général Philippe Mangou, nommé en 2004 sous la présidence de Laurent Gbagbo, hérite d`un chantier titanesque, la restauration de la sécurité et la réorganisation des forces armées étant la priorité du pouvoir.
Au départ essentiellement des éléments de l`ex-rébellion, les FRCI ont porté Alassane Ouattara au pouvoir en avril après dix jours de guerre dans Abidjan et quatre mois d`une crise post-électorale qui a fait 3.000 morts.
Ces hommes ont encore la charge d`une grande part de la sécurité mais continuent de se livrer à de nombreuses exactions (pillages, racket, violences, etc).
Les autorités doivent aussi rendre effective l`unification, sous la bannière des FRCI, des anciens rebelles et des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) en place sous le régime Gbagbo. Policiers et gendarmes tardent à reprendre du service, sur fond de méfiance et de tensions.
Le président Ouattara a aussi changé les chefs de l`armée de terre, de l`armée de l`air, de la Marine et de la gendarmerie, et a seulement maintenu le patron de la police.