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Politique Publié le mercredi 13 juillet 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: le nouveau chef de l`armée promet de la "moraliser"

© AFP
Double cérémonie de passation de Commandement à l`État-major des Armées: le général Soumaïla Bakayoko (FRCI) et le colonel-major Gervais Kouakou Kouassi (gendarmerie) installés
Mardi 12 juillet 2011. Abidjan. Etat-major des armées au Plateau. Cérémonie de passation de commandement entre l`ancien CEMA, le général Mangou Philippe et le nouveau, le général Soumaïla Bakayoko (photo)
Abidjan - Le nouveau chef d`état-major de l`armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a promis mardi de "moraliser" les forces armées, responsables de nombreuses exactions et qui restent à unifier après une meurtrière crise post-électorale.

Nommé le 7 juillet par le président Alassane Ouattara à la tête des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), le général Bakayoko, ex-chef militaire de la rébellion nordiste de 2002, a pris son commandement lors d`une cérémonie à Abidjan au camp Galliéni, siège de l`état-major.

"Au coeur de notre engagement se trouve en priorité la moralisation de l`armée", a-t-il déclaré. "Comment pouvons-nous bâtir une paix juste si nous-mêmes, instruments de la loi et de l`ordre, sommes la source du désordre et de l`illégalité?".

Le Premier ministre Guillaume Soro a appelé à "instaurer la discipline" et à "ramener la cohésion au sein de la nouvelle armée réunifiée".

Le nouveau chef de l`armée, qui succède au général Philippe Mangou, nommé en 2004 sous la présidence de Laurent Gbagbo, hérite d`un chantier titanesque, la restauration de la sécurité et la réorganisation des forces armées étant la priorité du pouvoir.

Au départ essentiellement des éléments de l`ex-rébellion, les FRCI ont porté Alassane Ouattara au pouvoir en avril après dix jours de guerre dans Abidjan et quatre mois d`une crise post-électorale qui a fait 3.000 morts.

Ces hommes ont encore la charge d`une grande part de la sécurité mais continuent de se livrer à de nombreuses exactions (pillages, racket, violences, etc).

Les autorités doivent aussi rendre effective l`unification, sous la bannière des FRCI, des anciens rebelles et des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) en place sous le régime Gbagbo. Policiers et gendarmes tardent à reprendre du service, sur fond de méfiance et de tensions.

Le président Ouattara a aussi changé les chefs de l`armée de terre, de l`armée de l`air, de la Marine et de la gendarmerie, et a seulement maintenu le patron de la police.
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