Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, était face à la presse, le mardi 12 juillet 2011, à son cabinet. Entre autres sujets évoqués, les raisons du maintien des forces militaires françaises Licorne en Côte d’Ivoire.
Après avoir fait le point du 17ème sommet de l’Union africaine, tenu du 30 juin au 1er juillet 2011 à Malabo, Daniel Kablan Duncan a apporté des précisions sur les Ivoiriens réfugiés dans certains pays africains, notamment au Libéria et au Ghana. « Le Premier ministre a effectué une visite au Libéria, le 9 juillet dernier, où il a évoqué la question des Ivoiriens qui s’y trouvent. Il y a 150.000 personnes qui ont fui la crise postélectorale pour se réfugier au Libéria et parmi ces personnes, il y a 96 ex-combattants, dont l’identité et la filiation seront connues avant la fin du mois. Nous sommes donc, en train d’organiser leur retour en Côte d’Ivoire et le Président Alassane Ouattara sera au Libéria le 17 juillet 2011, pour le sommet de la Mano River. A cette occasion, un accord tripartite sera signé entre la Côte d’Ivoire, le Libéria et le HCR, pour organiser ce retour et cet accord sera étendu au Ghana (…) Nous avons appris que des militants LMP s’y trouvent, mais nous dormons avec un œil de crocodile», a révélé le ministre des Affaires étrangères. Au sujet de la coopération militaire avec la France, Daniel Kablan Duncan a donné les raisons pour lesquelles le chef de l’Etat a demandé le maintien de la Force Licorne en Côte d’Ivoire et l’accord de défense avec le Premier ministre français, François Fillon, attendu en Côte d’Ivoire, les 14 et 15 juillet prochains. «Nous souhaitons la continuation et l’approfondissement de notre coopération avec la France pour trois raisons. Premièrement, le terrorisme s’accentue un peu partout avec AQMI et pour être efficace dans la lutte, nous devons développer le renseignement militaire, parce que le risque d’une telle menace n’est pas exclu en Côte d’Ivoire. La deuxième raison, c’est que certains pays de la sous-région sont devenus une plaque tournante du trafic de la drogue. Il nous faut donc un appui matériel conséquent, pour analyser toutes les drogues qui transitent sur notre territoire et la troisième raison, c’est le banditisme maritime », a expliqué le chef de la diplomatie ivoirienne.
Olivier Dion
Après avoir fait le point du 17ème sommet de l’Union africaine, tenu du 30 juin au 1er juillet 2011 à Malabo, Daniel Kablan Duncan a apporté des précisions sur les Ivoiriens réfugiés dans certains pays africains, notamment au Libéria et au Ghana. « Le Premier ministre a effectué une visite au Libéria, le 9 juillet dernier, où il a évoqué la question des Ivoiriens qui s’y trouvent. Il y a 150.000 personnes qui ont fui la crise postélectorale pour se réfugier au Libéria et parmi ces personnes, il y a 96 ex-combattants, dont l’identité et la filiation seront connues avant la fin du mois. Nous sommes donc, en train d’organiser leur retour en Côte d’Ivoire et le Président Alassane Ouattara sera au Libéria le 17 juillet 2011, pour le sommet de la Mano River. A cette occasion, un accord tripartite sera signé entre la Côte d’Ivoire, le Libéria et le HCR, pour organiser ce retour et cet accord sera étendu au Ghana (…) Nous avons appris que des militants LMP s’y trouvent, mais nous dormons avec un œil de crocodile», a révélé le ministre des Affaires étrangères. Au sujet de la coopération militaire avec la France, Daniel Kablan Duncan a donné les raisons pour lesquelles le chef de l’Etat a demandé le maintien de la Force Licorne en Côte d’Ivoire et l’accord de défense avec le Premier ministre français, François Fillon, attendu en Côte d’Ivoire, les 14 et 15 juillet prochains. «Nous souhaitons la continuation et l’approfondissement de notre coopération avec la France pour trois raisons. Premièrement, le terrorisme s’accentue un peu partout avec AQMI et pour être efficace dans la lutte, nous devons développer le renseignement militaire, parce que le risque d’une telle menace n’est pas exclu en Côte d’Ivoire. La deuxième raison, c’est que certains pays de la sous-région sont devenus une plaque tournante du trafic de la drogue. Il nous faut donc un appui matériel conséquent, pour analyser toutes les drogues qui transitent sur notre territoire et la troisième raison, c’est le banditisme maritime », a expliqué le chef de la diplomatie ivoirienne.
Olivier Dion