Les échanges, les plus importants et les plus riches, ont été enregistrés dans huit filières. Ce sont le bâtiment et les travaux publics, l’agroalimentaire, les biens d’équipement industriel, l’énergie et l’environnement, la santé et la pharmacie, les services, la formation et l’ingénierie, les TIC, les transports et la logistique. Il en découle des résultats fructueux comme des partenariats en cours d’études entre des entreprises intervenant dans le secteur portuaire et des transitaires- logisticiens français comme Bolloré, plusieurs joint-ventures en projet dont l’une pour conditionner en Côte d’Ivoire des lubrifiants ou additifs spéciaux, une autre entre un bureau d’études français et un autre ivoirien pour étudier des projets de zones industrielles. Les Français promettent qu’une nouvelle vague d’investissements est d’ores et déjà envisagée dans toutes les filières jugées prioritaires : l’agroalimentaire et les TIC. De nouveaux projets ont été présentés pour les aliments du bétail, les engrais, la production de jus de fruits et de spécialités laitières. Des partenariats ont été retenus pour les TIC dans le passage à la téléphonie de dernière génération qui devrait déboucher sur l’aide à la création d’un centre national de l’innovation numérique. Les Français lanceront, dans quelques mois, une enquête pour évaluer les retombées du forum sur leur partenariat avec les Ivoiriens. «L’objectif affiché est d’accompagner les entreprises, les plus motivées, dans la mise en oeuvre de leurs projets,» disent-ils. Ils se projettent en 2012-2013 «pour travailler désormais par filière sous forme de rencontres et de forums ciblés dans des secteurs où la demande ivoirienne est forte (agro-industrie, TIC, sous-traitance mécanique, électronique, maintenance industrielle, santé, formation et transfert de savoir-faire.)»
L.B.
L.B.