L’ère Ouattara, c’est aussi la rigueur au travail et le respect scrupuleux des horaires dans la fonction publique. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la nouvelle vie des « fonctionnaires tortues ». Nous avons sillonnés des ministères. Notre constat.
“Mon petit, il faut nous gérer vite, je dois être au bureau avant 7h 30 mn …». Ces propos sont d’un fonctionnaire qui emprunte chaque jour son « wôrô-wôrô » à la gare de la mairie d’Abobo pour se rendre au Plateau. Il est 6 heures, ce mardi 12 juillet et déjà cette gare grouille de monde, notamment de travailleurs pressés de se rendre à leur poste. Nous nous jetons dans la mêlée de la bousculade pour avoir une place à bord d’un véhicule. Le sort veut que nous embarquions dans un « wôrô wôrô » où notre homme prend place avec un collègue de service, sans doute. Les deux hommes conversent et nous comprenons qu’ils sont des agents de Côte d’Ivoire Tourisme. « Le petit » auquel il s’adressait est en fait un de ces « coxers » qui rabattent les taxis compteurs et les « wôrô wôrô » à la gare.
La ponctualité à ceux qui se lèvent tôt
Les gares de bus de la Sotra où nous avons fait le tour la veille, lundi 11 juillet, entament le service à 5 heures du matin. Mais à cette heure-là déjà les arrêts et les gares sont bondés de travailleurs mais aussi d’élèves qui attendent. Conséquences, dès 6 heures, les bus en direction du Plateau sont généralement pleins à craquer. Ce qui nous a été donné de constater, ce lundi, à la gare nord d’Adjamé où les bus, en dépit du respect des horaires de départ, abandonnent des clients, et quittent la gare en état de surcharge. Mlle Konan, étudiante dans une grande école au Plateau, qui a eu la malchance de se réveiller tard, ce lundi, a dû retourner à la maison aux environs de 8 heures 30 mn, convaincue que la journée était perdue d’avance à l’arrêt du bus au carrefour Oasis à Yopougon. Tous les bus qui quittaient Niangon pour passer par le carrefour Oasis étaient pleins à craquer. « Même si je parvenais à monter dans le bus à cette heure en raison des embouteillages sur la voie de la Caréna, à partir de Boribana, je suis largement en retard », s’afflige la jeune dame.
Mais ce mardi, nous avons voulu faire l’expérience des wôrô wôro en compagnie des fonctionnaires. Depuis que ces derniers ont acquis maintenant la vertu de se lever tôt. C’est ce que nous confirment nos compagnons de trajet. L’un d’eux explique : « Je suis maintenant sur pied à partir de 4heures 30 mn, alors qu’avant, je pouvais dormir jusqu’à 6 heures parfois.» Et de se laisser aller à décrire son parcours, depuis le réveil jusqu’à son boulot. Du coup, il nous permet de reconstituer les journées des fonctionnaires comme lui, qui ont dû changer leurs habitudes pour être à l’heure, à 7h30, à leur poste. Conformément au respect des horaires de la fonction publique. Sahi, c’est le nom de l’agent de Côte d’Ivoire Tourisme, qui nous apprend qu’il met une heure de route de chez lui à son lieu de travail. « Mais avec les embouteillages, il faut compter deux heures. Je dois quitter chez moi à 5h 30 mn pour être à l’heure au bureau »
Une incidence certaine sur le rendement
Toujours est-il qu’à 7h15 mn, ce mardi, Sahi était à son poste. Sur place, beaucoup de ses collègues étaient eux aussi déjà là. Pas de petit déjeuner qui, pour lui, n’a jamais été dans ses mœurs. « A midi, j’aurai le temps de grignoter quelques chose », se résigne-t-il. De Côte d’Ivoire Tourisme, nous nous rendons dans les tours administratifs. Nous jetons notre dévolu sur la direction Générale des transports terrestre et de la circulation (DGTTC). Il est 7 heures 40 mn, et déjà c’est la ruée dans les ascenseurs qui refusent du monde. Au Service « Fichier Code », les agents des sept bureaux à l’arrière du guichet sont tous à leurs postes.
Il s’agit de cinq hommes et deux femmes. Nous prenons langue avec le responsable de ce Service, Adama Sankara qui témoigne de la ponctualité de ses collègues au service. « Nous nous adaptons bien depuis le changement horaire. C’est à mon sens une question d’organisation. Le plus difficile c’est pour ceux qui viennent au travail en bus parce que-là, l’attente du bus même est cause de retard à l’arrêt. Mais pour l’embouteillage, vous verrez que ceux qui partent tôt échappent généralement aux bouchons qui commencent à partir de 7 heures », explique-t-il.
Du Service des Codes, nous nous rendons directement chez le responsable des Examens et permis de conduire qui nous ouvre sa porte. Pour M. Coulibaly Kafana, le changement horaire n’a véritablement pas d’incidence sur son quotidien mais plutôt sur le rendement. « J’étais stagiaire en 91 et déjà c’était à 7h 30 mn que je venais au bureau. Ce qui m’arrange vraiment dans ce dispositif horaire, c’est qu’on rentre à partir de 16h 30 mn, cela permet d’être chez soi avant la nuit quel que soit l’embouteillage du retour », précise-t-il. Pour M. Coulibaly, le gain en étant à l’heure au boulot à 7h30 mn, c’est aussi la diligence dans le traitement des dossiers. « J’étais parfois obligé de revenir au bureau les week-end pour traiter certains dossiers. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je profite de mes week-end comme les autres », ajoute-t-il.
On fout le camp à 15 heures à la fonction publique
Notre randonnée se poursuit au tribunal du Plateau, à quelques mètres des tours. Il est à peine 9 heures, et là aussi, tous les services sont happés par des usagers. Mais ce que nous auront retenu du temple de Thémis, c’est ce Monsieur qui était tout joyeux d’avoir pu établir en moins d’une heure, un certificat de nationalité à sa fille qui doit passer le Bac cette année. « On m’a dit de repasser demain mais quand j’ai expliqué l’urgence, ça m’a été fait en moins d’une heure », se réjouit l’homme qui n’a pas voulu nous dévoiler son identité.
N’empêche, nous avons partagé sa joie d’avoir obtenu en un temps record le document voulu. Et nous supposons qu’il a fallu que le personnel soit à son poste à l’heure pour que cela soit possible en seulement 1h 30 mn, après l’ouverture du palais. « Bon signe », nous sommes-nous dit intérieurement.
Du Tribunal, nous prenons l’ascenseur pour le Ministère de l’industrie et de la promotion du Secteur privé au 15é étage du Centre Commercial d’Abidjan (CCIA). A la descente des ascenseurs, une note de Service datée du 8 juin 2011, accueille le personnel, mais aussi les usagers. « Conformément aux instructions du gouvernement, les horaires du travail sont : Matin 7h30 mn- 12h 30 mn et l’après-midi 13h 30 mn- 16h 30 mn », cette note de service signé du Directeur de cabinet dudit ministère, appelle de façon scrupuleuse le personnel au respect de ces horaires. En parcourant ce palier du CCIA, nous nous rendons compte que la quasi-totalité des bureaux ont les portes grandement ouvertes. Ce qui attire notre attention.
Nous nous invitons donc au Service Communication. « Au ministère ici, nous sommes ponctuels parce que le ministre Dosso Moussa est au bureau parfois avant 7 heures. Le seul problème, c’est la climatisation de l’immeuble. Vous voyez bien que dès 9 heures la chaleur devient insupportable dans les bureaux. A part cela, tout baigne », confie Mme Diarra Moussokoro, Conseiller Technique en communication du ministre Moussa Dosso. Là, comme ailleurs où nous sommes passés, les agents affirment émarger les heures d’arriver et de départ dans un registre.
Nous trainons les pas, avant de mettre le cap sur le ministère de la fonction publique à 10 heures. Nous sommes frappés à l’entrée de ce ministère par le monde qui attend d’être reçu dans les différents Services dans une petite salle d’attente. Nous passons une heure parmi les usagers et nous constatons que beaucoup d’agents, apparemment, derrière le poste des vigiles n’étaient pas en place à l’intérieur. Et les usagers devraient patienter. A 11 heures, nous franchissons le rideau des vigiles après nous être présentés et demandé à se rendre au service Communication. Au 5é ou 6é étage, on nous apprend que le responsable de la communication n’est pas en place et qu’il nous fallait prendre un rendez-vous. Rendez-vous est alors pris pour l’après-midi. Mais à 15 heures, lorsque nous nous ramenons, le responsable de la communication n’était pas toujours en place. Peut-être avait-il une urgence à gérer en dehors du bureau. Mais, le constat que nous avons fait dans ce ministère qui devrait donner l’exemple, mérite d’être relevé. Car, sous nos yeux, une dizaine d’agents de ce ministère se sont offert le luxe de rentrer chez eux à partir de 15 heures. « Je ne suis pas encore motivée, quand je le serai, je resterai jusqu’à 16h 30 mn », ironise une fonctionnaire de ce ministère en réponse à la question d’une collègue revenant d’une course et qui semblait s’étonner de cette descente anticipée.
A 16h 30 mn, c’est le retour. Certes, il faut souffrir encore les embouteillages qui se sont déplacés dans le temps. A partir de 16h, alors que par le passé, les bouchons se constituaient entre 17 heures et 18 heures. Mais en réalité, le retour est plus tranquille. Car, les fonctionnaires ont le temps d’arriver à la maison avant la nuit, soit autour de 18 heures.
Dans l’ensemble, personne ne semble se plaindre des horaires de travail dans la fonction publique. En tout cas, pas dans aucun des Services que nous avons visités. En revanche, les fonctionnaires attendent beaucoup d’améliorations au niveau du transport urbain pour une plus grande mobilité.
Alexandre Lebel Ilboudo
“Mon petit, il faut nous gérer vite, je dois être au bureau avant 7h 30 mn …». Ces propos sont d’un fonctionnaire qui emprunte chaque jour son « wôrô-wôrô » à la gare de la mairie d’Abobo pour se rendre au Plateau. Il est 6 heures, ce mardi 12 juillet et déjà cette gare grouille de monde, notamment de travailleurs pressés de se rendre à leur poste. Nous nous jetons dans la mêlée de la bousculade pour avoir une place à bord d’un véhicule. Le sort veut que nous embarquions dans un « wôrô wôrô » où notre homme prend place avec un collègue de service, sans doute. Les deux hommes conversent et nous comprenons qu’ils sont des agents de Côte d’Ivoire Tourisme. « Le petit » auquel il s’adressait est en fait un de ces « coxers » qui rabattent les taxis compteurs et les « wôrô wôrô » à la gare.
La ponctualité à ceux qui se lèvent tôt
Les gares de bus de la Sotra où nous avons fait le tour la veille, lundi 11 juillet, entament le service à 5 heures du matin. Mais à cette heure-là déjà les arrêts et les gares sont bondés de travailleurs mais aussi d’élèves qui attendent. Conséquences, dès 6 heures, les bus en direction du Plateau sont généralement pleins à craquer. Ce qui nous a été donné de constater, ce lundi, à la gare nord d’Adjamé où les bus, en dépit du respect des horaires de départ, abandonnent des clients, et quittent la gare en état de surcharge. Mlle Konan, étudiante dans une grande école au Plateau, qui a eu la malchance de se réveiller tard, ce lundi, a dû retourner à la maison aux environs de 8 heures 30 mn, convaincue que la journée était perdue d’avance à l’arrêt du bus au carrefour Oasis à Yopougon. Tous les bus qui quittaient Niangon pour passer par le carrefour Oasis étaient pleins à craquer. « Même si je parvenais à monter dans le bus à cette heure en raison des embouteillages sur la voie de la Caréna, à partir de Boribana, je suis largement en retard », s’afflige la jeune dame.
Mais ce mardi, nous avons voulu faire l’expérience des wôrô wôro en compagnie des fonctionnaires. Depuis que ces derniers ont acquis maintenant la vertu de se lever tôt. C’est ce que nous confirment nos compagnons de trajet. L’un d’eux explique : « Je suis maintenant sur pied à partir de 4heures 30 mn, alors qu’avant, je pouvais dormir jusqu’à 6 heures parfois.» Et de se laisser aller à décrire son parcours, depuis le réveil jusqu’à son boulot. Du coup, il nous permet de reconstituer les journées des fonctionnaires comme lui, qui ont dû changer leurs habitudes pour être à l’heure, à 7h30, à leur poste. Conformément au respect des horaires de la fonction publique. Sahi, c’est le nom de l’agent de Côte d’Ivoire Tourisme, qui nous apprend qu’il met une heure de route de chez lui à son lieu de travail. « Mais avec les embouteillages, il faut compter deux heures. Je dois quitter chez moi à 5h 30 mn pour être à l’heure au bureau »
Une incidence certaine sur le rendement
Toujours est-il qu’à 7h15 mn, ce mardi, Sahi était à son poste. Sur place, beaucoup de ses collègues étaient eux aussi déjà là. Pas de petit déjeuner qui, pour lui, n’a jamais été dans ses mœurs. « A midi, j’aurai le temps de grignoter quelques chose », se résigne-t-il. De Côte d’Ivoire Tourisme, nous nous rendons dans les tours administratifs. Nous jetons notre dévolu sur la direction Générale des transports terrestre et de la circulation (DGTTC). Il est 7 heures 40 mn, et déjà c’est la ruée dans les ascenseurs qui refusent du monde. Au Service « Fichier Code », les agents des sept bureaux à l’arrière du guichet sont tous à leurs postes.
Il s’agit de cinq hommes et deux femmes. Nous prenons langue avec le responsable de ce Service, Adama Sankara qui témoigne de la ponctualité de ses collègues au service. « Nous nous adaptons bien depuis le changement horaire. C’est à mon sens une question d’organisation. Le plus difficile c’est pour ceux qui viennent au travail en bus parce que-là, l’attente du bus même est cause de retard à l’arrêt. Mais pour l’embouteillage, vous verrez que ceux qui partent tôt échappent généralement aux bouchons qui commencent à partir de 7 heures », explique-t-il.
Du Service des Codes, nous nous rendons directement chez le responsable des Examens et permis de conduire qui nous ouvre sa porte. Pour M. Coulibaly Kafana, le changement horaire n’a véritablement pas d’incidence sur son quotidien mais plutôt sur le rendement. « J’étais stagiaire en 91 et déjà c’était à 7h 30 mn que je venais au bureau. Ce qui m’arrange vraiment dans ce dispositif horaire, c’est qu’on rentre à partir de 16h 30 mn, cela permet d’être chez soi avant la nuit quel que soit l’embouteillage du retour », précise-t-il. Pour M. Coulibaly, le gain en étant à l’heure au boulot à 7h30 mn, c’est aussi la diligence dans le traitement des dossiers. « J’étais parfois obligé de revenir au bureau les week-end pour traiter certains dossiers. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je profite de mes week-end comme les autres », ajoute-t-il.
On fout le camp à 15 heures à la fonction publique
Notre randonnée se poursuit au tribunal du Plateau, à quelques mètres des tours. Il est à peine 9 heures, et là aussi, tous les services sont happés par des usagers. Mais ce que nous auront retenu du temple de Thémis, c’est ce Monsieur qui était tout joyeux d’avoir pu établir en moins d’une heure, un certificat de nationalité à sa fille qui doit passer le Bac cette année. « On m’a dit de repasser demain mais quand j’ai expliqué l’urgence, ça m’a été fait en moins d’une heure », se réjouit l’homme qui n’a pas voulu nous dévoiler son identité.
N’empêche, nous avons partagé sa joie d’avoir obtenu en un temps record le document voulu. Et nous supposons qu’il a fallu que le personnel soit à son poste à l’heure pour que cela soit possible en seulement 1h 30 mn, après l’ouverture du palais. « Bon signe », nous sommes-nous dit intérieurement.
Du Tribunal, nous prenons l’ascenseur pour le Ministère de l’industrie et de la promotion du Secteur privé au 15é étage du Centre Commercial d’Abidjan (CCIA). A la descente des ascenseurs, une note de Service datée du 8 juin 2011, accueille le personnel, mais aussi les usagers. « Conformément aux instructions du gouvernement, les horaires du travail sont : Matin 7h30 mn- 12h 30 mn et l’après-midi 13h 30 mn- 16h 30 mn », cette note de service signé du Directeur de cabinet dudit ministère, appelle de façon scrupuleuse le personnel au respect de ces horaires. En parcourant ce palier du CCIA, nous nous rendons compte que la quasi-totalité des bureaux ont les portes grandement ouvertes. Ce qui attire notre attention.
Nous nous invitons donc au Service Communication. « Au ministère ici, nous sommes ponctuels parce que le ministre Dosso Moussa est au bureau parfois avant 7 heures. Le seul problème, c’est la climatisation de l’immeuble. Vous voyez bien que dès 9 heures la chaleur devient insupportable dans les bureaux. A part cela, tout baigne », confie Mme Diarra Moussokoro, Conseiller Technique en communication du ministre Moussa Dosso. Là, comme ailleurs où nous sommes passés, les agents affirment émarger les heures d’arriver et de départ dans un registre.
Nous trainons les pas, avant de mettre le cap sur le ministère de la fonction publique à 10 heures. Nous sommes frappés à l’entrée de ce ministère par le monde qui attend d’être reçu dans les différents Services dans une petite salle d’attente. Nous passons une heure parmi les usagers et nous constatons que beaucoup d’agents, apparemment, derrière le poste des vigiles n’étaient pas en place à l’intérieur. Et les usagers devraient patienter. A 11 heures, nous franchissons le rideau des vigiles après nous être présentés et demandé à se rendre au service Communication. Au 5é ou 6é étage, on nous apprend que le responsable de la communication n’est pas en place et qu’il nous fallait prendre un rendez-vous. Rendez-vous est alors pris pour l’après-midi. Mais à 15 heures, lorsque nous nous ramenons, le responsable de la communication n’était pas toujours en place. Peut-être avait-il une urgence à gérer en dehors du bureau. Mais, le constat que nous avons fait dans ce ministère qui devrait donner l’exemple, mérite d’être relevé. Car, sous nos yeux, une dizaine d’agents de ce ministère se sont offert le luxe de rentrer chez eux à partir de 15 heures. « Je ne suis pas encore motivée, quand je le serai, je resterai jusqu’à 16h 30 mn », ironise une fonctionnaire de ce ministère en réponse à la question d’une collègue revenant d’une course et qui semblait s’étonner de cette descente anticipée.
A 16h 30 mn, c’est le retour. Certes, il faut souffrir encore les embouteillages qui se sont déplacés dans le temps. A partir de 16h, alors que par le passé, les bouchons se constituaient entre 17 heures et 18 heures. Mais en réalité, le retour est plus tranquille. Car, les fonctionnaires ont le temps d’arriver à la maison avant la nuit, soit autour de 18 heures.
Dans l’ensemble, personne ne semble se plaindre des horaires de travail dans la fonction publique. En tout cas, pas dans aucun des Services que nous avons visités. En revanche, les fonctionnaires attendent beaucoup d’améliorations au niveau du transport urbain pour une plus grande mobilité.
Alexandre Lebel Ilboudo