Le nouveau gouvernement n’ira sans doute pas bien loin dans sa volonté de reconstruire la Côte d’Ivoire, de lui garantir notamment de belles perspectives de développement socioéconomique, si le système judiciaire ne se débarrasse pas des oripeaux qui l’ont jusque-là si souvent enlaidis aux yeux des populations.
Ces dernières années il est vrai, les décisions de justice, dans des affaires pourtant d’une gravité sans commune mesure, ont été souvent mues par des considérations aux antipodes du droit et de la Justice. Influencées qu’elles étaient par les pesanteurs politiciennes, mais surtout altérées par une corruption qui avait gangréné la société jusque dans ses composantes sociales à priori insoupçonnables.
Mais, c’est connu, l’un des chevaux de bataille de l’équipe gouvernementale actuelle, et surtout du président de la République lui-même, reste, précisément – et bien heureusement – de redonner à la Justice ivoirienne, ses lettres de noblesse. De faire en sorte que, conformément à sa vocation régalienne, elle reste à équidistance des justiciables, en faisant preuve de transparence, d’indépendance et d’équité. « J’exhorte la justice à rendre des décisions et non des services, en donnant raison à celui qui a raison, et tort à celui qui a tort», avait fort bien résumé, récemment, le premier magistrat de notre pays.
Doit-on déjà croire que cet appel du chef de l’Etat n’est pas tombé dans des oreilles de sourds ?
En tout cas, l’appareil judiciaire, dont le Procureur de la République restent le nerf sciatique, semble avoir pris à son compte cette préoccupation majeure du président ivoirien. On le voit au point d’honneur que met M. Koffi Kouadio Simplice à suivre sans complaisance les dossiers de la République, qu’ils soient politiques ou économiques. La diligence doublé de fermeté, mais aussi la délicatesse avec laquelle on le voit traiter le dossier des anciens dirigeants ivoiriens, actuellement, soit en détention préventive ou en résidence surveillée, montre bien qu’une page est en train d’être tournée sur l’ère de l’impunité légendaire en Côte d’Ivoire.
Au plan économique, il n’échappe à personne que, soucieux d’améliorer le climat des affaires et de mettre fin à la grande corruption qui a tant gangréné l’économie ivoirienne, le taureau de la rigueur est en train d’être pris fermement par les cornes, comme c’est le cas dans l’affaire « Des Libanais tentent de corrompre Wattao », qui implique un groupe d’opérateurs véreux, qui ont tenté, en vain, de corrompre le responsable militaire et dont le dossier, aux dernières nouvelles, est déjà entre les mains du juge d’instruction. Nul doute que là encore la Justice relèvera le défi de la crédibilité en restant sourd aux sirènes de la concussion
Ces dernières années il est vrai, les décisions de justice, dans des affaires pourtant d’une gravité sans commune mesure, ont été souvent mues par des considérations aux antipodes du droit et de la Justice. Influencées qu’elles étaient par les pesanteurs politiciennes, mais surtout altérées par une corruption qui avait gangréné la société jusque dans ses composantes sociales à priori insoupçonnables.
Mais, c’est connu, l’un des chevaux de bataille de l’équipe gouvernementale actuelle, et surtout du président de la République lui-même, reste, précisément – et bien heureusement – de redonner à la Justice ivoirienne, ses lettres de noblesse. De faire en sorte que, conformément à sa vocation régalienne, elle reste à équidistance des justiciables, en faisant preuve de transparence, d’indépendance et d’équité. « J’exhorte la justice à rendre des décisions et non des services, en donnant raison à celui qui a raison, et tort à celui qui a tort», avait fort bien résumé, récemment, le premier magistrat de notre pays.
Doit-on déjà croire que cet appel du chef de l’Etat n’est pas tombé dans des oreilles de sourds ?
En tout cas, l’appareil judiciaire, dont le Procureur de la République restent le nerf sciatique, semble avoir pris à son compte cette préoccupation majeure du président ivoirien. On le voit au point d’honneur que met M. Koffi Kouadio Simplice à suivre sans complaisance les dossiers de la République, qu’ils soient politiques ou économiques. La diligence doublé de fermeté, mais aussi la délicatesse avec laquelle on le voit traiter le dossier des anciens dirigeants ivoiriens, actuellement, soit en détention préventive ou en résidence surveillée, montre bien qu’une page est en train d’être tournée sur l’ère de l’impunité légendaire en Côte d’Ivoire.
Au plan économique, il n’échappe à personne que, soucieux d’améliorer le climat des affaires et de mettre fin à la grande corruption qui a tant gangréné l’économie ivoirienne, le taureau de la rigueur est en train d’être pris fermement par les cornes, comme c’est le cas dans l’affaire « Des Libanais tentent de corrompre Wattao », qui implique un groupe d’opérateurs véreux, qui ont tenté, en vain, de corrompre le responsable militaire et dont le dossier, aux dernières nouvelles, est déjà entre les mains du juge d’instruction. Nul doute que là encore la Justice relèvera le défi de la crédibilité en restant sourd aux sirènes de la concussion