Un comité représentatif des acteurs du secteur sucrier, des commerçants et du ministère du commerce planchera dès aujourd’hui, pour trouver un prix homologué pour le sucre. C’est la décision qui a entériné, hier, lors de la rencontre du ministre du Commerce avec les revendeurs grossistes, demi-grossistes et détaillants des produits de grande consommation. Selon Dagobert Banzio, la lutte contre la vie chère étant capitale pour le Président de la République, il appartient aux commerçants de jouer leur partition pour la cohésion sociale. « Le prix est un élément important pour la paix sociale. Dans le commerce, il y a des règles à respecter. Si cela n’est pas fait, il y a problème », a-t-il souligné. En effet, pour trouver une solution au problème de la cherté de vie, le ministre Banzio a demandé aux commerçants de respecter les règles du commerce en pratiquant les marges commerciales requises. Lors de sa rencontre avec les directeurs généraux et départementaux, Dagobert Banzio s’était plaint des marges pratiquées sur le marché. Soit 36 et 54% du prix d’achat. «C’est inacceptable», avait-il décrié. Ainsi, les marges bénéficiaires ne devraient pas excéder 21%. A hauteur de 3% pour les commerçants grossistes, 6% pour les demi-grossistes et 12% pour les détaillants. Pour le ministre Dagobert Banzio, cette décision convient à tous les produits de grande consommation. « Si on arrive à maîtriser les marges, beaucoup de barrières vont tomber d’elles-mêmes » a-t-il indiqué. Sans balayer ces accusations du revers de la main, les commerçants ont dénoncé certaines pratiques qui favorisent l’augmentation des prix des denrées sur le marché. Il s’agit notamment du racket routier et des abus de certains agents du ministère et le coût du transport des marchandises.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé
