Les travaux de réhabilitation de la MACA par le gouvernement montrent la volonté du Président de la République et son équipe en général, mais aussi et surtout celle de son ministre de la Justice en particulier, de replacer le système judiciaire au cœur du débat.
Dans chacun de ses discours, le Président de la République ne manque aucune occasion pour appeler à une justice libre, «dont le rôle est de rendre des décisions et non rendre des services», et qui donne «raison à celui qui a raison et tort à celui qui a tort», comme il l’a fait savoir lors de la prestation de serment du président de la Cour suprême, le mardi 24 mai dernier. C’est en fait à son investiture que le chef de l’Etat a affiché ses ambitions en ce qui concerne le secteur judiciaire: « (…) J'en arrive à un point essentiel de notre programme, je veux parler de la promotion d'une justice efficace, impartiale, qui soit véritablement au service de la société et des entreprises, qui sache réguler et non pervertir le fonctionnement du monde des affaires et qui, surtout, ne fasse pas fuir les investisseurs dont notre économie a tant besoin. La mise en œuvre de toutes ces actions nécessitera de l'organisation et des moyes financiers complémentaires. Les pays amis de la Côte d'Ivoire nous aideront dans ce sens, car ils savent l'importance d'asseoir la démocratie dans nos jeunes Nations». Ce sont ces ‘’consignes’’ que le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou est en train de mettre en application. Lui-même homme du milieu, sait très bien que les rumeurs naissent parfois lorsqu’on veut cacher certaines choses. C’est pourquoi, le parquet communique clairement sur l’aspect judiciaire de la crise postélectorale. En effet, c’est la toute première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, que le Parquet informe le public à travers des points de presse, de l’évolution d’une affaire. C’est qu’en réalité, la justice n’a rien à cacher et elle n’a non plus n’a rien à se reprocher. Les faits dont il est question ici, plus précisément crise postélectorale, se sont déroulés devant tous les Ivoiriens, la communauté internationale et le monde entier. C’est pourquoi, les avocats et autres partisans du président déchu sont mal fondés à se répandre dans la presse ou à pondre des communiqués pour crier sur tous les toits que Gbagbo est mal traité et maltraité.
L’assignation en résidence surveillée dont il fait l’objet, n’est pas une condamnation. Pas plus qu’elle n’est un ‘’camp Boiro’’ comme se plaisent à l’écrire certains journaux bleus.
L’assignation en résidence surveillée est tout simplement une disposition de la loi du 17 octobre 1963 qui lui donne une base légale. D’ailleurs Gbagbo a eu recours à cette loi dans le cadre de la réquisition de la BCEAO.
YMA
Dans chacun de ses discours, le Président de la République ne manque aucune occasion pour appeler à une justice libre, «dont le rôle est de rendre des décisions et non rendre des services», et qui donne «raison à celui qui a raison et tort à celui qui a tort», comme il l’a fait savoir lors de la prestation de serment du président de la Cour suprême, le mardi 24 mai dernier. C’est en fait à son investiture que le chef de l’Etat a affiché ses ambitions en ce qui concerne le secteur judiciaire: « (…) J'en arrive à un point essentiel de notre programme, je veux parler de la promotion d'une justice efficace, impartiale, qui soit véritablement au service de la société et des entreprises, qui sache réguler et non pervertir le fonctionnement du monde des affaires et qui, surtout, ne fasse pas fuir les investisseurs dont notre économie a tant besoin. La mise en œuvre de toutes ces actions nécessitera de l'organisation et des moyes financiers complémentaires. Les pays amis de la Côte d'Ivoire nous aideront dans ce sens, car ils savent l'importance d'asseoir la démocratie dans nos jeunes Nations». Ce sont ces ‘’consignes’’ que le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou est en train de mettre en application. Lui-même homme du milieu, sait très bien que les rumeurs naissent parfois lorsqu’on veut cacher certaines choses. C’est pourquoi, le parquet communique clairement sur l’aspect judiciaire de la crise postélectorale. En effet, c’est la toute première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, que le Parquet informe le public à travers des points de presse, de l’évolution d’une affaire. C’est qu’en réalité, la justice n’a rien à cacher et elle n’a non plus n’a rien à se reprocher. Les faits dont il est question ici, plus précisément crise postélectorale, se sont déroulés devant tous les Ivoiriens, la communauté internationale et le monde entier. C’est pourquoi, les avocats et autres partisans du président déchu sont mal fondés à se répandre dans la presse ou à pondre des communiqués pour crier sur tous les toits que Gbagbo est mal traité et maltraité.
L’assignation en résidence surveillée dont il fait l’objet, n’est pas une condamnation. Pas plus qu’elle n’est un ‘’camp Boiro’’ comme se plaisent à l’écrire certains journaux bleus.
L’assignation en résidence surveillée est tout simplement une disposition de la loi du 17 octobre 1963 qui lui donne une base légale. D’ailleurs Gbagbo a eu recours à cette loi dans le cadre de la réquisition de la BCEAO.
YMA