La Banque mondiale a insisté jeudi sur la nécessité de restaurer la sécurité et d`organiser
des élections législatives en Côte d`Ivoire pour favoriser la reconstruction de la première
économie d`Afrique de l`Ouest francophone, abîmée par la récente crise post-électorale.
«La sécurité des biens et services s`est considérablement améliorée, même si elle n`est pas
encore au niveau où les gens la souhaiteraient. C`est un point clé si on veut un retour des
investisseurs», a déclaré à l`AFP à Abidjan Thierry Tanoh, vice-président de la Société
financière internationale (SFI), filiale de la BM dédiée au secteur privé.
Attendues en fin d`année, «les élections législatives devront être un élément important»
pour «consolider la trajectoire qui a été prise», a jugé M. Tanoh, lui-même de nationalité
ivoirienne.
A court terme, la SFI veut aider à développer l`emploi. Donner un travail aux jeunes qui n`en
ont pas contribue à «éliminer de leur esprit l`idée de reprendre la guerre éventuellement», a-t-il fait valoir.
Cette filiale de la Banque mondiale vient d`investir 500 millions de francs CFA (750.000
euros) dans une société de microfinance, Advans-Côte d`Ivoire, a-t-il précisé.
La SFI compte aussi aider à financer l`accroissement de la capacité de production
énergétique, le secteur de l`électricité étant à bout de souffle.
«Il faut que la Côte d`Ivoire joue un rôle moteur dans l`économie régionale», a souhaité
Thierry Tanoh, soulignant que, pour devenir émergent en 2020 comme le souhaite le président Alassane Ouattara, le pays doit privilégier infrastructures, éducation et santé.
La crise post-électorale de novembre 2010-avril 2011 a fait au moins 3.000 morts et durement éprouvé l`économie ivoirienne, en raison notamment de pillages massifs durant la bataille d`Abidjan du début avril.
AFP
NB: Le titre et le surtitre sont de la rédaction
des élections législatives en Côte d`Ivoire pour favoriser la reconstruction de la première
économie d`Afrique de l`Ouest francophone, abîmée par la récente crise post-électorale.
«La sécurité des biens et services s`est considérablement améliorée, même si elle n`est pas
encore au niveau où les gens la souhaiteraient. C`est un point clé si on veut un retour des
investisseurs», a déclaré à l`AFP à Abidjan Thierry Tanoh, vice-président de la Société
financière internationale (SFI), filiale de la BM dédiée au secteur privé.
Attendues en fin d`année, «les élections législatives devront être un élément important»
pour «consolider la trajectoire qui a été prise», a jugé M. Tanoh, lui-même de nationalité
ivoirienne.
A court terme, la SFI veut aider à développer l`emploi. Donner un travail aux jeunes qui n`en
ont pas contribue à «éliminer de leur esprit l`idée de reprendre la guerre éventuellement», a-t-il fait valoir.
Cette filiale de la Banque mondiale vient d`investir 500 millions de francs CFA (750.000
euros) dans une société de microfinance, Advans-Côte d`Ivoire, a-t-il précisé.
La SFI compte aussi aider à financer l`accroissement de la capacité de production
énergétique, le secteur de l`électricité étant à bout de souffle.
«Il faut que la Côte d`Ivoire joue un rôle moteur dans l`économie régionale», a souhaité
Thierry Tanoh, soulignant que, pour devenir émergent en 2020 comme le souhaite le président Alassane Ouattara, le pays doit privilégier infrastructures, éducation et santé.
La crise post-électorale de novembre 2010-avril 2011 a fait au moins 3.000 morts et durement éprouvé l`économie ivoirienne, en raison notamment de pillages massifs durant la bataille d`Abidjan du début avril.
AFP
NB: Le titre et le surtitre sont de la rédaction