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Société Publié le lundi 25 juillet 2011 | Le Mandat

Redynamisation de la recherché : L’INPHB devient une technopole

© Le Mandat Par Christian
Enseignement supérieur : La Chaire Unesco de Bioéthique de l’Université de Bouaké-la-Neuve installée en présence de plusieurs membres du gouvernement
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan. Université de Bouaké à Abidjan. Le président Lazare Poamé reçoit le soutien de nombreuses personnalités dont les ministres Cissé Bacongo (photo), Dosso Moussa et Gilbert Bleu Lainé, et Dr Malick Coulibaly, représentant le chef de l`état
Le ministre de l’Enseignement supérieur, la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’ivoire et des chercheurs ont discuté, vendredi dernier, de la valorisation de la recherche sous toutes ses formes en Côte d’Ivoire.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo compte redynamiser la recherche en Côte d’Ivoire. Ces dix dernières années, force est de constater que ce domaine n’a pas véritablement fonctionné. Vendredi dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) au Plateau, le n°1 de l’Enseignement supérieur a annoncé que dans quelques mois, l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB) sera transformé en technopole. C'est-à-dire un lieu d'activité de haute technologie (électronique, chimie, biologie...), reunissant des centres de recherche, des entreprises, des universités, ainsi que des organismes financiers facilitant les contacts personnels entre ces milieux. Selon le ministre Cissé Bacongo, cette action vise à promouvoir la recherche scientifique, la recherche du développement, l’innovation technologique, la veille technologique et la créativité dans les domaines liés aux priorités nationales et aux besoins de la société. Par ailleurs, a-t-il ajouté, cette Technopole permettra de redonner une âme à l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Car, a-t-il soutenu, cette école sera le point focal sur lequel viendront se greffer d’autres structures mises sur pied. Les secteurs de l’agronomie, l’agro-alimentaire, la chimie industrielle et autres seront ainsi mieux organisés pour mener des grandes recherches afin de résoudre les problèmes de l’agriculture ivoirienne. Le n°1 de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a, pour sa part, demandé au secteur privé de saisir cette opportunité. Il a par ailleurs annoncé que ses services préparent la création d’une ville universitaire à 40 Km d’Abidjan et aussi qu’il va introduire un texte en conseil des ministres pour orienter et promouvoir la recherche scientifique en Côte d’Ivoire.

Le président de la CCI, Jean Louis Billon s’est dit un peu déçu de la recherche qui a du mal à être valorisée. Prenant l’exemple du palmier à huile, il a révélé que la Malaisie a emprunté les plants à la Côte d’Ivoire. Et aujourd’hui, ce pays, par la dynamique de ses recherches agronomiques,est devenu le 1er pays producteur de cette culture dans le monde. Pour Jean Louis Billon, la Côte d’Ivoire doit se remettre activement au travail pour relever le défi dans tous les domaines d’activités. C’est pourquoi, il s’est dit fier de la confiance que les autorités placent dans le secteur privé pour jouer sa part dans le développement économique.

Benjamin Soro
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