Elus en 2010 à la tête des universités de Cocody, d’Abobo-Adjamé et de Bouaké, les Pr Aké N’Gbo Gilbert, Lazare Poamé et Gourème Germain demeurent présidents jusqu’à l’expiration de leur mandat de quatre ans. C’est l’une des résolutions majeures du séminaire, qui s’est tenu du vendredi 22 au samedi 23 juillet 2011. Réunis dans les locaux de l’Ensea au sein de l’université de Cocody, à l’initiative du ministre Cissé Bacongo Ibrahim, les participants (responsables de Départements et d’instituts sous tutelle, enseignants, chercheurs et syndicalistes) ont Instruit leur ministre de tutelle de ne pas saisir le Chef de l’Etat, à l’effet d’abroger le décret relatif à l’élection des présidents des universités publiques. Et le remplacer par un autre portant nomination du manager d’une université publique. Toutefois, ils ont fait des amendements aux textes réglementant l’organisation et le fonctionnement des universités et grandes écoles en vue de la mise en œuvre du système LMD. Ainsi, au titre de l’élection des managers des universités à laquelle les personnalités extérieures et les étudiants doivent être exclues, le président, une fois élu, doit être par la suite, nommé par décret. Puis, suivre des cours de renforcement en management et bénéficier du statut de Secrétaire d’Etat. Au titre du management des universités et grandes écoles, les séminaristes recommandent la révision de la grille d’évaluation des établissements privés. Ils ont également appelé à répertorier les diplômes délivrés par les établissements privés et à actualiser l’arrêté portant harmonisation des diplômes post- BTS. Au titre de la formation, la signature d’une convention collective entre enseignants du secteur privé et les fondateurs, puis un suivi de son application, a été recommandée. Concernant l’orientation des bacheliers dans le secteur privé, les séminaristes souhaitent une liberté de choix de l’établissement reconnu par l’Etat aux affectés de l’Etat. Plusieurs autres recommandations ont été faites pour le financement de l’enseignement supérieur et de la recherche. Au nom du ministre Cissé Bacongo, le directeur de cabinet adjoint, le Pr Abou Karamoko a rassuré les participants de ce que toutes les propositions constructives au terme de ces « 48 heures d’intenses réflexions seront examinées avec diligence pour une université ivoirienne performante avec une politique claire et transparente».
M Tié Traoré
M Tié Traoré