A la rentrée universitaire prochaine, les étudiants payeront entre 50 et 100 000 Fcfa pour s’inscrire. Et, tout étudiant qui ne s’inscrit pas dans le deadline indiqué devra payer une pénalité de 50% de la somme arrêtée. C’est l’une des résolutions du séminaire sur ‘’le management des universités et des grandes écoles de Côte d’Ivoire’’ initié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il a eu lieu, vendredi et samedi à Cocody. Durant deux jours, des universitaires ont proposé des réformes structurelles, juridiques et administratives à leur ministère de tutelle en vue d’améliorer leur management à travers un pilotage cohérent et pertinent, conditions nécessaires à la réussite de la mise en œuvre du système Licence master doctorat (Lmd). Aussi, veulent-ils être les seuls à élire leur président. Ils ont décidé d’exclure les étudiants et les personnalités extérieures du vote. Et, le président qu’ils éliront devra être nommé par décret. Pour avoir une gestion efficiente de l’université de Cocody, les séminaristes ont opté pour sa scission en 4. Ce sont Cocody 1 : l’université des sciences et techniques ( l’ex-Fast), Cocody 2 : l’université des sciences de la santé et du social (l’école préparatoire aux sciences de la santé, les Ufr des sciences médicales, d’odonto-stomatologie, de sciences pharmaceutiques, l’institut de formation des agents de la santé et l’institut de formation sociale) Cocody 3 : l’université des sciences sociales (ex-Flash) et Cocody 4 : l’université des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion ( les Ufr des Sciences juridiques, politiques et administratives, de sciences économiques et de gestion et de Criminologie). Toutes ces décisions devront être entérinées dans les prochains jours, par Cissé Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Toujours aux fins de rendre performants les établissements sous sa tutelle, Cissé Bacongo a échangé avec Jean Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. Les échanges ont tourné autour d’un cadre de partenariat entre l’enseignement supérieur et le secteur privé. Afin qu’il y ait une interaction entre la formation et l’emploi.
A.K.
A.K.