Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, a le jeudi 28 juillet 2011, à l’initiative du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), animé une conférence de presse sur le thème : «Mines et Energie : la nouvelle vision de la Côte d’Ivoire ». C’était dans le cadre de ‘’Tribune du GEPCI’’.
Investissements ; distribution du gaz butane; coût du carburant à la pompe ; gel des permis d’exploration de forages ; litige entre la Côte d’Ivoire et le Ghana au sujet de découverte de gisements pétroliers aux larges des frontières des deux pays… Voici entre autres les préoccupations soulevées lors de la rencontre avec le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie. Sur la période 2011-2013, il a annoncé un investissement de 60 milliards de FCFA dans le secteur de l’énergie. Ce montant servira à financer de grands travaux dans le secteur de l’électricité, qui connaît d’énormes difficultés. Dans l’immédiat, le montant avancé pour l’amélioration des lignes est de 10 milliards de FCFA et 35 milliards de F CFA pour les transformateurs, facteurs de plusieurs coupures en raison de leur état de vétusté. Les montants ont été révélés par le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, qui n’a eu aucune gêne à se soumettre aux questions des journalistes et représentants de la société civile. Toujours dans le secteur de l’électricité, Adama Toungara reconnaît que des défis majeurs restent à relever. Ceux-ci concernent également, le secteur des hydrocarbures où moins de forages ont été explorés malgré la pléthore de permis attribués. Sur 14 blocs attribués au cours de ces dix dernières années, 10 n’ont pu être forés. Pour le ministre, si cela est arrivé, c’est la preuve, qu’il y a eu gel des permis. Ce qui s’apparente à une mauvaise gouvernance. Parce que, des permis ont été attribués à des sociétés qui n’ont ni la compétence ni les moyens pour faire des forages. Pour tirer au clair ces agissements et comportements, le ministre Adama Toungara a annoncé un audit.
Des audtits en cours...
Cet audit s’étendra à tous les contrats de concessions. Car, la vision du Président de la République, clarifie le ministre, ‘’est d’asseoir la transparence dans le secteur des Mines, du Pétrole et de l’Energie’’. «La vision du Président de la République Alassane Ouattara, est de faire de la Côte d’Ivoire le plus grand marché des mines et de l’énergie de l’Afrique sub-saharienne pour les vingt prochaines années», a fait savoir Adama Toungara. Avant d’annoncer l’exploration de 5 à 7 forages d’ici fin décembre 2011. Ce qui n’a pu être réalisé en dix ans. Le ministre a, en outre, expliqué la stratégie du gouvernement à savoir, renforcer les capacités humaines, apurer le passif des hydrocarbures, mettre en place les réformes juridiques et institutionnelles. L’objectif sur les 20 années à venir, c’est de renforcer les capacités de production de l’électricité, d’achever la construction du barrage de Soubré et d’autres centrales Hydrauliques ; de réaliser le cycle combiné d’Azito III, de CIPREL IV et d’autres centrales thermiques ; valoriser des gisements de Nickel, bauxite, fer, manganèse. La production d’or devra passer à 13 tonnes, à l’horizon 2013 et 25 tonnes, à l’horizon 2020. Le ministre a également annoncé le développement d’autres champs pétroliers pour soutenir la production de 300 000 b/j contre 40 000 b/j actuellement.
Carburant, spéculation sur les prix
du gaz butane
La gouvernance s’est véritablement installée dans le secteur des hydrocarbures. Hier, des associations de défense des droits des consommateurs ont fait des révélations selon lesquelles, le gaz butane fait l’objet de spéculation de la part de certains commerçants, en complicité. Pis, ce gaz devant être utilisé dans les ménages, est utilisé comme carburant. Des personnes mêmes auraient installé des stations d’emplissage de gaz dans les quartiers d’Abidjan. Cette préoccupation a été soulevée par Soumahoro Ben N’faly de l'Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (Aproca). En réaction à cette préoccupation, le ministre a promis faire quelque chose. Non sans accuser la direction des hydrocarbures de n’avoir pas fait son travail. Concernant les prix du carburant qui seraient les plus chers de l’Afrique de l’Ouest, alors que la Côte d’Ivoire produit du pétrole, la réponse du ministre Adama Toungara est : «Nous produisons un pétrole qui n’est pas adapté à notre marché ». En clair, tout ce qui se produit en Côte d’Ivoire est commercialisé ailleurs, pour acheter du brut pour être ensuite transformé et commercialisé.
Contrats de concession,
litige aux larges
des frontières ivoiro-ghanéenne
Le conférencier a souligné que des remises en cause pourront intervenir au cas où, les clauses des contrats ne sont pas respectées et/ou les contrats passés entre l’ancien régime et des sociétés ne répondent pas aux besoins des Ivoiriens. Idem pour l’Angola, actionnaire dans le capital de la Sir à hauteur de 20%. Un des pays africains à qui, il est reproché d’avoir des accointances avec l’ancien régime. Aux dires du conférencier, tout est entré dans l’ordre, vu que l’Angola reconnaît la légitimité des nouvelles autorités. S’agissant du dossier de partage du bassin sédimentaire, Adama Toungara a rassuré qu’il n’y a pas de problème. Selon le ministre, le litige qui oppose la Côte d’Ivoire au Ghana, concernant le partage du gisement pétrolier découvert aux larges des deux pays, est en voie de trouver une solution. Lors du 17ème sommet de l’Union africaine tenu à Malabo-Guinée Equatoriale, le dossier a été mis sur la table des discussions entre les Présidents Ouattara et Atta Mills !
Pourquoi
la Tribune du GEPCI ?
Mais, bien avant que le ministre ne prenne la parole, Denis Kah Zion, président du GEPCI, a expliqué à son hôte du jour, l’intérêt à mettre sur pied une tribune d’échanges. «La Côte d’Ivoire est à la croisée de chemins, après la crise postélectorale. La presse veut contribuer à la renaissance de la Côte d’Ivoire, d’où la Tribune du GEPCI », a expliqué Denis Kah Zion. Et de préciser au ministre que, cette tribune travaille dans une perspective de développement intégral de la Côte d’Ivoire. C’est donc, cadre d’échanges sur toutes les questions liées à la renaissance de la Côte d’Ivoire. La Tribune du GEPCI est donc ouverte à toutes les sensibilités socio-politiques et économiques.
Honoré Kouassi
Investissements ; distribution du gaz butane; coût du carburant à la pompe ; gel des permis d’exploration de forages ; litige entre la Côte d’Ivoire et le Ghana au sujet de découverte de gisements pétroliers aux larges des frontières des deux pays… Voici entre autres les préoccupations soulevées lors de la rencontre avec le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie. Sur la période 2011-2013, il a annoncé un investissement de 60 milliards de FCFA dans le secteur de l’énergie. Ce montant servira à financer de grands travaux dans le secteur de l’électricité, qui connaît d’énormes difficultés. Dans l’immédiat, le montant avancé pour l’amélioration des lignes est de 10 milliards de FCFA et 35 milliards de F CFA pour les transformateurs, facteurs de plusieurs coupures en raison de leur état de vétusté. Les montants ont été révélés par le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, qui n’a eu aucune gêne à se soumettre aux questions des journalistes et représentants de la société civile. Toujours dans le secteur de l’électricité, Adama Toungara reconnaît que des défis majeurs restent à relever. Ceux-ci concernent également, le secteur des hydrocarbures où moins de forages ont été explorés malgré la pléthore de permis attribués. Sur 14 blocs attribués au cours de ces dix dernières années, 10 n’ont pu être forés. Pour le ministre, si cela est arrivé, c’est la preuve, qu’il y a eu gel des permis. Ce qui s’apparente à une mauvaise gouvernance. Parce que, des permis ont été attribués à des sociétés qui n’ont ni la compétence ni les moyens pour faire des forages. Pour tirer au clair ces agissements et comportements, le ministre Adama Toungara a annoncé un audit.
Des audtits en cours...
Cet audit s’étendra à tous les contrats de concessions. Car, la vision du Président de la République, clarifie le ministre, ‘’est d’asseoir la transparence dans le secteur des Mines, du Pétrole et de l’Energie’’. «La vision du Président de la République Alassane Ouattara, est de faire de la Côte d’Ivoire le plus grand marché des mines et de l’énergie de l’Afrique sub-saharienne pour les vingt prochaines années», a fait savoir Adama Toungara. Avant d’annoncer l’exploration de 5 à 7 forages d’ici fin décembre 2011. Ce qui n’a pu être réalisé en dix ans. Le ministre a, en outre, expliqué la stratégie du gouvernement à savoir, renforcer les capacités humaines, apurer le passif des hydrocarbures, mettre en place les réformes juridiques et institutionnelles. L’objectif sur les 20 années à venir, c’est de renforcer les capacités de production de l’électricité, d’achever la construction du barrage de Soubré et d’autres centrales Hydrauliques ; de réaliser le cycle combiné d’Azito III, de CIPREL IV et d’autres centrales thermiques ; valoriser des gisements de Nickel, bauxite, fer, manganèse. La production d’or devra passer à 13 tonnes, à l’horizon 2013 et 25 tonnes, à l’horizon 2020. Le ministre a également annoncé le développement d’autres champs pétroliers pour soutenir la production de 300 000 b/j contre 40 000 b/j actuellement.
Carburant, spéculation sur les prix
du gaz butane
La gouvernance s’est véritablement installée dans le secteur des hydrocarbures. Hier, des associations de défense des droits des consommateurs ont fait des révélations selon lesquelles, le gaz butane fait l’objet de spéculation de la part de certains commerçants, en complicité. Pis, ce gaz devant être utilisé dans les ménages, est utilisé comme carburant. Des personnes mêmes auraient installé des stations d’emplissage de gaz dans les quartiers d’Abidjan. Cette préoccupation a été soulevée par Soumahoro Ben N’faly de l'Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (Aproca). En réaction à cette préoccupation, le ministre a promis faire quelque chose. Non sans accuser la direction des hydrocarbures de n’avoir pas fait son travail. Concernant les prix du carburant qui seraient les plus chers de l’Afrique de l’Ouest, alors que la Côte d’Ivoire produit du pétrole, la réponse du ministre Adama Toungara est : «Nous produisons un pétrole qui n’est pas adapté à notre marché ». En clair, tout ce qui se produit en Côte d’Ivoire est commercialisé ailleurs, pour acheter du brut pour être ensuite transformé et commercialisé.
Contrats de concession,
litige aux larges
des frontières ivoiro-ghanéenne
Le conférencier a souligné que des remises en cause pourront intervenir au cas où, les clauses des contrats ne sont pas respectées et/ou les contrats passés entre l’ancien régime et des sociétés ne répondent pas aux besoins des Ivoiriens. Idem pour l’Angola, actionnaire dans le capital de la Sir à hauteur de 20%. Un des pays africains à qui, il est reproché d’avoir des accointances avec l’ancien régime. Aux dires du conférencier, tout est entré dans l’ordre, vu que l’Angola reconnaît la légitimité des nouvelles autorités. S’agissant du dossier de partage du bassin sédimentaire, Adama Toungara a rassuré qu’il n’y a pas de problème. Selon le ministre, le litige qui oppose la Côte d’Ivoire au Ghana, concernant le partage du gisement pétrolier découvert aux larges des deux pays, est en voie de trouver une solution. Lors du 17ème sommet de l’Union africaine tenu à Malabo-Guinée Equatoriale, le dossier a été mis sur la table des discussions entre les Présidents Ouattara et Atta Mills !
Pourquoi
la Tribune du GEPCI ?
Mais, bien avant que le ministre ne prenne la parole, Denis Kah Zion, président du GEPCI, a expliqué à son hôte du jour, l’intérêt à mettre sur pied une tribune d’échanges. «La Côte d’Ivoire est à la croisée de chemins, après la crise postélectorale. La presse veut contribuer à la renaissance de la Côte d’Ivoire, d’où la Tribune du GEPCI », a expliqué Denis Kah Zion. Et de préciser au ministre que, cette tribune travaille dans une perspective de développement intégral de la Côte d’Ivoire. C’est donc, cadre d’échanges sur toutes les questions liées à la renaissance de la Côte d’Ivoire. La Tribune du GEPCI est donc ouverte à toutes les sensibilités socio-politiques et économiques.
Honoré Kouassi