L’Université de Bouaké-la-Neuve (délocalisée à Abidjan) a procédé le 29 juillet 2011, au siège de son administration sise aux Deux plateaux 7ème Tranche, à la remise du prix de la Chaire UNESCO de Bioéthique aux meilleurs étudiants en Médecine. Il s’agit de Kouakou Christelle Akissi, meilleur étudiant en médecine toutes disciplines confondues et Gnancouly Michaël Jordach, meilleur étudiant en Bioéthique
A cette occasion, Madame le Doyen de l’UFR des Sciences Médicales de cette Université, Prof Méliane N’Dhatz-Sanogo, a rappelé que la Bioéthique permet aux étudiants de comprendre la relation qu’ils ont avec le malade. Comment doivent-ils communiquer avec le malade ? Comment annoncer au malade un diagnostic difficile ? C’est tout cet apprentissage qui permet de faire un bon médecin et qui justifie que les étudiants soient intéressés par la Bioéthique. Faire le diagnostic clinique est aisé, mais la partie difficile de la médecine, c’est la relation qu’on doit établir avec le malade, a-t-elle fait remarquer. Le Prof Méliane N’Dhatz-Sanogo a fait savoir également que les médecins reconnaissent l’importance de cette discipline, raison pour laquelle elle a plaidé pour que la Bioéthique soit étudiée dès la deuxième année de Médecine.
Madame le Doyen de l’UFR Médecine a jouté qu’à travers l’enseignement de la Bioéthique, les médecins doivent non seulement avoir la compétence dans le travail bien fait, mais surtout, doivent être un modèle dans le comportement, un modèle dans la relation-médecin malade. ‘’Le ministre de la santé est un modèle en matière de bioéthique parce qu’elle a toujours mis l’accent sur ces valeurs. Nous espérons ne pas la décevoir avec les médecins que nous allons former à Bouaké’’, a-t-elle déclaré.
M.Brahima Sangaré, Conseiller technique N°1, chargé de la coopération internationale, représentait le ministre de l’Education nationale. Il dit pour sa part que cette cérémonie ‘’nous réconcilie avec les valeurs, celles du mérite, de l’excellence et de la conscience. De la bonne conscience, celle qui donne à la science toute sa noblesse’’. Il a, au nom du ministre de l’Education nationale, adressé ses félicitations aux meilleurs étudiants de la Chaire UNESCO de Bioéthique et a fait la promesse d’encourager ces étudiants à travers un prix à la prochaine édition.
Le Président du Comité Technique Spécialisé (CTS) CAMES Médecine, Prof Savadogo Mamadou est venu, quant à lui, directement de Brazzaville pour participer à cette cérémonie. Il a dit ceci : ‘’Merci à mon frère, le Président de l’Université de Bouaké. C’est le CAMES, l’Université africaine, l’Université médicale, qui est invitée à travers ma personne. En acceptant d’être Président du CTS, c’est normal qu’on représente l’Université africaine partout où elle est. C’est le sens de ma présence, au-delà de l’amitié que j’ai pour le Président de l’Université de Bouaké’’. A l’endroit des récipiendaires, il s’est exprimé en ces termes : ‘’A travers ce prix, nous voulons faire une reconnaissance de vos compétences et de vos capacités, vous féliciter et vous encourager à poursuivre. Au-delà de cela, ce n’est pas à vous seuls que ce prix s’adresse, c’est à l’ensemble des étudiants de la section Bioéthique. Ce prix vise à donner à la valeur humaine sa place. Le médecin, en intervenant, il soigne, c’est scientifique. En intervenant, il communique, c’est un social. Dans cette communication et cette intervention scientifique, il doit respecter la personne humaine et c’est en cela que l’éthique trouve sa place’’.
Pour le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Prof Mathieu Lou Bamba, ‘’l’UNESCO, par son programme de chaires UNESCO, a voulu doter les Etats membres d’instruments privilégiés du renforcement des capacités des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche par la mise en commun et le transfert des connaissances dans un esprit de solidarité. Je suis heureux que l’Université de Bouaké ait bien compris cela’’.
Le Prof Mathieu Lou Bamba a précisé que ‘’dans la courte vie de la Chaire UNESCO de Bioéthique de l’Université de Bouaké, à peine une année d’existence, les animateurs de cette Institution nous montrent qu’ils veulent porter plus haut les idéaux professés par l’UNESCO à travers l’éducation, la science, la culture et la communication, à savoir construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes, parce que c’est là que commencent les guerres’’.
Il a félicité chaleureusement les récipiendaires du prix UNESCO de Bioéthique.
Pour l’UNESCO, a-t-il poursuivi, ‘’ce prix est le signe d’un encouragement à promouvoir davantage une vision holistique et axiologique de l’homme par la science, notamment par la science médicale. L’homme, qui est l’objet de cette discipline, est non seulement fait de chair et de sang, mais aussi et surtout de valeurs. Parmi celles-ci, la dignité occupe une place de choix, en tant qu’elle est la valeur absolue qui, en chacun de nous, doit forcer au respect’’.
Le Titulaire indiqué de cette Chaire, Responsable du Master d’Ethique et de Bioéthique pour l’Afrique noire francophone, le Professeur Lazare M. Poamé, Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve, a fait un discours dont nous en proposons l’intégralité.
Monsieur le représentant du Ministre de l’Education nationale,
Madame la représentante du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
Monsieur le représentant du Ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA,
Monsieur le Président du CTS Médecine du CAMES,
Monsieur le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO,
Monsieur le Vice-président de l’Université de Bouaké,
Monsieur le Secrétaire général de l’Université de Bouaké,
Madame et Messieurs les Doyens,
Messieurs les Chefs de services,
Chers collègues Enseignants-Chercheurs,
Mesdames et messieurs les membres du service administratif et technique,
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Chers étudiants,
Mesdames et Messieurs,
L’Université de Bouaké, par ma voix vous souhaite la bienvenue.
En accueillant le 26 juillet 2010, en ce lieu qui nous réunit ce 29 juillet 2011, la Chaire UNESCO de Bioéthique, d’innombrables projets avaient germé dans notre esprit avec en bonne place l’attribution d’un prix aux meilleurs fleurons de nos Universités.
De fait, la Chaire UNESCO de Bioéthique est, comme toute Chaire universitaire, créée en reconnaissance des réalisations exceptionnelles d’une équipe de recherche ou d’un universitaire dans une discipline donnée. Plus spécifiquement, la chaire UNESCO de Bioéthique vise entre autres :
• l’adaptation des savoir-faire et des comportements aux nouvelles exigences éthiques qu’appellent le développement technique et scientifique et l’affirmation croissante des Droits de l’homme ;
• le développement et le renforcement des compétences en matière d’éthique et de bioéthique pour garantir, entre autres, la qualité des débats publics sur les problèmes éthiques contemporains ;
• la formalisation des échanges scientifiques entre les experts (enseignants et chercheurs) de l’Afrique de l’Ouest, et les enseignants et chercheurs du Nord et du Sud, spécialisés dans le domaine de l’éthique et de la bioéthique ;
• la promotion en Afrique des principes et normes de la bioéthique ;
• la réalisation optimale des programmes prioritaires de l’UNESCO en matière de Bioéthique.
Dans le programme de la Chaire UNESCO de Bioéthique, le prix dont il est ici question sera non seulement institutionnalisé, mais aussi étendu progressivement à l’ensemble des étudiants de l’Université de Bouaké, des universités publiques de Côte d’Ivoire et des Universités d’Afrique francophone, attendu que cette Chaire, la première et l’unique du monde francophone, doit être perçue comme le bien commun des Universités francophones.
Pour cette première édition, qui intervient dans un contexte économique et financier désastreux, ce prix est limité aux seuls étudiants en Médecine, ces jeunes médecins en devenir, confrontés au quotidien à la problématique bioéthique de la vie et de la mort.
Force est ici de souligner que, conformément au champ sémantique de la bioéthique et aux valeurs que promeut l’UNESCO, ce prix récompense non seulement des performances scientifiques, mais aussi des modèles axiologiques et psychologiques.
Pour l’attribution de ce prix, le jury présidé par Madame le Doyen de l’UFR des Sciences médicales, le Professeur Méliane N’Dhatz-Sanogo, a retenu deux registres : celui du meilleur étudiant de toutes les promotions et l’autre, restreint à l’étudiant ayant obtenu la meilleure note en Bioéthique.
Pour le premier registre, assorti d’un montant de trois cent mille francs (300 000 F), c’est mademoiselle Kouakou Christelle Akissi qui recevra ce prix.
Pour le second registre, le lauréat est monsieur Gnancouly Michaël Jordach. Il recevra la somme de deux cent mille francs (200 000 F).
Pour mémoire, il convient de rappeler que depuis près de cinq ans, nous récompensons, à titre individuel, l’étudiant en Médecine ayant obtenu la meilleure note en Bioéthique en lui octroyant la somme de cent mille francs (100 000 F).
Mes chers étudiants, Recevez, vous qui faites désormais la fierté de vos parents et de vos maîtres, les félicitations de la Chaire qui fait elle aussi la fierté de notre jeune institution.
Mais, ne l’oublions pas, derrière ces étudiants méritants, il ya des enseignants et des parents qui ont su transmettre avec une dextérité remarquable le sens des valeurs et le goût du travail bien fait. Ceux-là également méritent d’être félicités publiquement.
Nous voudrions par la même occasion remercier :
- tout le personnel de l’UFR des Sciences médicales et de l’Université qui a su jouer sa partition dans le mérite que nous célébrons,
- tous les étudiants venus encourager leurs heureux condisciples,
- tous les journalistes qui ont spontanément répondu à notre invitation,
- tous les membres du comité d’organisation de cette cérémonie avec à leur tête, le Vice-président, le Professeur Michel Kodo, médecin orthopédiste-traumatologue,
- le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Professeur Mathieu Lou Bamba, ce soldat de l’UNESCO qui a toujours su répondre à nos sollicitations pour nous faire profiter de son expérience et de son expertise acquises à la tête de cette Commission,
- le Président du CTS Médecine du CAMES, le Professeur Sawadogo Mamadou, qui a généreusement accepté de venir en Côte d’Ivoire pour prendre part à cette cérémonie,
- le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Monsieur Cissé Ibrahim dont nous connaissons les ambitions pour Bouaké-La-Neuve, ce village universitaire en projet dont le rayonnement contribuera à accélérer le développement de la région des savanes et de la Côte d’Ivoire tout entière,
- le Ministre de l’Education nationale, Madame Kandia Camara, Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, pour l’intérêt porté à cette cérémonie en y dépêchant, dans les conditions que nous savons, l’un de ses dignes représentants.
Honorables invités,
Mesdames et messieurs,
Réjouissons-nous d’avoir des étudiants dignes de recevoir le prix de la Chaire UNESCO de Bioéthique.
Je vous remercie.
L’Attaché de presse
A cette occasion, Madame le Doyen de l’UFR des Sciences Médicales de cette Université, Prof Méliane N’Dhatz-Sanogo, a rappelé que la Bioéthique permet aux étudiants de comprendre la relation qu’ils ont avec le malade. Comment doivent-ils communiquer avec le malade ? Comment annoncer au malade un diagnostic difficile ? C’est tout cet apprentissage qui permet de faire un bon médecin et qui justifie que les étudiants soient intéressés par la Bioéthique. Faire le diagnostic clinique est aisé, mais la partie difficile de la médecine, c’est la relation qu’on doit établir avec le malade, a-t-elle fait remarquer. Le Prof Méliane N’Dhatz-Sanogo a fait savoir également que les médecins reconnaissent l’importance de cette discipline, raison pour laquelle elle a plaidé pour que la Bioéthique soit étudiée dès la deuxième année de Médecine.
Madame le Doyen de l’UFR Médecine a jouté qu’à travers l’enseignement de la Bioéthique, les médecins doivent non seulement avoir la compétence dans le travail bien fait, mais surtout, doivent être un modèle dans le comportement, un modèle dans la relation-médecin malade. ‘’Le ministre de la santé est un modèle en matière de bioéthique parce qu’elle a toujours mis l’accent sur ces valeurs. Nous espérons ne pas la décevoir avec les médecins que nous allons former à Bouaké’’, a-t-elle déclaré.
M.Brahima Sangaré, Conseiller technique N°1, chargé de la coopération internationale, représentait le ministre de l’Education nationale. Il dit pour sa part que cette cérémonie ‘’nous réconcilie avec les valeurs, celles du mérite, de l’excellence et de la conscience. De la bonne conscience, celle qui donne à la science toute sa noblesse’’. Il a, au nom du ministre de l’Education nationale, adressé ses félicitations aux meilleurs étudiants de la Chaire UNESCO de Bioéthique et a fait la promesse d’encourager ces étudiants à travers un prix à la prochaine édition.
Le Président du Comité Technique Spécialisé (CTS) CAMES Médecine, Prof Savadogo Mamadou est venu, quant à lui, directement de Brazzaville pour participer à cette cérémonie. Il a dit ceci : ‘’Merci à mon frère, le Président de l’Université de Bouaké. C’est le CAMES, l’Université africaine, l’Université médicale, qui est invitée à travers ma personne. En acceptant d’être Président du CTS, c’est normal qu’on représente l’Université africaine partout où elle est. C’est le sens de ma présence, au-delà de l’amitié que j’ai pour le Président de l’Université de Bouaké’’. A l’endroit des récipiendaires, il s’est exprimé en ces termes : ‘’A travers ce prix, nous voulons faire une reconnaissance de vos compétences et de vos capacités, vous féliciter et vous encourager à poursuivre. Au-delà de cela, ce n’est pas à vous seuls que ce prix s’adresse, c’est à l’ensemble des étudiants de la section Bioéthique. Ce prix vise à donner à la valeur humaine sa place. Le médecin, en intervenant, il soigne, c’est scientifique. En intervenant, il communique, c’est un social. Dans cette communication et cette intervention scientifique, il doit respecter la personne humaine et c’est en cela que l’éthique trouve sa place’’.
Pour le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Prof Mathieu Lou Bamba, ‘’l’UNESCO, par son programme de chaires UNESCO, a voulu doter les Etats membres d’instruments privilégiés du renforcement des capacités des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche par la mise en commun et le transfert des connaissances dans un esprit de solidarité. Je suis heureux que l’Université de Bouaké ait bien compris cela’’.
Le Prof Mathieu Lou Bamba a précisé que ‘’dans la courte vie de la Chaire UNESCO de Bioéthique de l’Université de Bouaké, à peine une année d’existence, les animateurs de cette Institution nous montrent qu’ils veulent porter plus haut les idéaux professés par l’UNESCO à travers l’éducation, la science, la culture et la communication, à savoir construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes, parce que c’est là que commencent les guerres’’.
Il a félicité chaleureusement les récipiendaires du prix UNESCO de Bioéthique.
Pour l’UNESCO, a-t-il poursuivi, ‘’ce prix est le signe d’un encouragement à promouvoir davantage une vision holistique et axiologique de l’homme par la science, notamment par la science médicale. L’homme, qui est l’objet de cette discipline, est non seulement fait de chair et de sang, mais aussi et surtout de valeurs. Parmi celles-ci, la dignité occupe une place de choix, en tant qu’elle est la valeur absolue qui, en chacun de nous, doit forcer au respect’’.
Le Titulaire indiqué de cette Chaire, Responsable du Master d’Ethique et de Bioéthique pour l’Afrique noire francophone, le Professeur Lazare M. Poamé, Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve, a fait un discours dont nous en proposons l’intégralité.
Monsieur le représentant du Ministre de l’Education nationale,
Madame la représentante du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
Monsieur le représentant du Ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA,
Monsieur le Président du CTS Médecine du CAMES,
Monsieur le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO,
Monsieur le Vice-président de l’Université de Bouaké,
Monsieur le Secrétaire général de l’Université de Bouaké,
Madame et Messieurs les Doyens,
Messieurs les Chefs de services,
Chers collègues Enseignants-Chercheurs,
Mesdames et messieurs les membres du service administratif et technique,
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Chers étudiants,
Mesdames et Messieurs,
L’Université de Bouaké, par ma voix vous souhaite la bienvenue.
En accueillant le 26 juillet 2010, en ce lieu qui nous réunit ce 29 juillet 2011, la Chaire UNESCO de Bioéthique, d’innombrables projets avaient germé dans notre esprit avec en bonne place l’attribution d’un prix aux meilleurs fleurons de nos Universités.
De fait, la Chaire UNESCO de Bioéthique est, comme toute Chaire universitaire, créée en reconnaissance des réalisations exceptionnelles d’une équipe de recherche ou d’un universitaire dans une discipline donnée. Plus spécifiquement, la chaire UNESCO de Bioéthique vise entre autres :
• l’adaptation des savoir-faire et des comportements aux nouvelles exigences éthiques qu’appellent le développement technique et scientifique et l’affirmation croissante des Droits de l’homme ;
• le développement et le renforcement des compétences en matière d’éthique et de bioéthique pour garantir, entre autres, la qualité des débats publics sur les problèmes éthiques contemporains ;
• la formalisation des échanges scientifiques entre les experts (enseignants et chercheurs) de l’Afrique de l’Ouest, et les enseignants et chercheurs du Nord et du Sud, spécialisés dans le domaine de l’éthique et de la bioéthique ;
• la promotion en Afrique des principes et normes de la bioéthique ;
• la réalisation optimale des programmes prioritaires de l’UNESCO en matière de Bioéthique.
Dans le programme de la Chaire UNESCO de Bioéthique, le prix dont il est ici question sera non seulement institutionnalisé, mais aussi étendu progressivement à l’ensemble des étudiants de l’Université de Bouaké, des universités publiques de Côte d’Ivoire et des Universités d’Afrique francophone, attendu que cette Chaire, la première et l’unique du monde francophone, doit être perçue comme le bien commun des Universités francophones.
Pour cette première édition, qui intervient dans un contexte économique et financier désastreux, ce prix est limité aux seuls étudiants en Médecine, ces jeunes médecins en devenir, confrontés au quotidien à la problématique bioéthique de la vie et de la mort.
Force est ici de souligner que, conformément au champ sémantique de la bioéthique et aux valeurs que promeut l’UNESCO, ce prix récompense non seulement des performances scientifiques, mais aussi des modèles axiologiques et psychologiques.
Pour l’attribution de ce prix, le jury présidé par Madame le Doyen de l’UFR des Sciences médicales, le Professeur Méliane N’Dhatz-Sanogo, a retenu deux registres : celui du meilleur étudiant de toutes les promotions et l’autre, restreint à l’étudiant ayant obtenu la meilleure note en Bioéthique.
Pour le premier registre, assorti d’un montant de trois cent mille francs (300 000 F), c’est mademoiselle Kouakou Christelle Akissi qui recevra ce prix.
Pour le second registre, le lauréat est monsieur Gnancouly Michaël Jordach. Il recevra la somme de deux cent mille francs (200 000 F).
Pour mémoire, il convient de rappeler que depuis près de cinq ans, nous récompensons, à titre individuel, l’étudiant en Médecine ayant obtenu la meilleure note en Bioéthique en lui octroyant la somme de cent mille francs (100 000 F).
Mes chers étudiants, Recevez, vous qui faites désormais la fierté de vos parents et de vos maîtres, les félicitations de la Chaire qui fait elle aussi la fierté de notre jeune institution.
Mais, ne l’oublions pas, derrière ces étudiants méritants, il ya des enseignants et des parents qui ont su transmettre avec une dextérité remarquable le sens des valeurs et le goût du travail bien fait. Ceux-là également méritent d’être félicités publiquement.
Nous voudrions par la même occasion remercier :
- tout le personnel de l’UFR des Sciences médicales et de l’Université qui a su jouer sa partition dans le mérite que nous célébrons,
- tous les étudiants venus encourager leurs heureux condisciples,
- tous les journalistes qui ont spontanément répondu à notre invitation,
- tous les membres du comité d’organisation de cette cérémonie avec à leur tête, le Vice-président, le Professeur Michel Kodo, médecin orthopédiste-traumatologue,
- le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Professeur Mathieu Lou Bamba, ce soldat de l’UNESCO qui a toujours su répondre à nos sollicitations pour nous faire profiter de son expérience et de son expertise acquises à la tête de cette Commission,
- le Président du CTS Médecine du CAMES, le Professeur Sawadogo Mamadou, qui a généreusement accepté de venir en Côte d’Ivoire pour prendre part à cette cérémonie,
- le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Monsieur Cissé Ibrahim dont nous connaissons les ambitions pour Bouaké-La-Neuve, ce village universitaire en projet dont le rayonnement contribuera à accélérer le développement de la région des savanes et de la Côte d’Ivoire tout entière,
- le Ministre de l’Education nationale, Madame Kandia Camara, Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, pour l’intérêt porté à cette cérémonie en y dépêchant, dans les conditions que nous savons, l’un de ses dignes représentants.
Honorables invités,
Mesdames et messieurs,
Réjouissons-nous d’avoir des étudiants dignes de recevoir le prix de la Chaire UNESCO de Bioéthique.
Je vous remercie.
L’Attaché de presse