La spéculation continue malgré l’intervention du ministère du Commerce qui a fixé les prix du sucre. Aigre sera la coupure du jeûne musulman.
Le Ramadan a débuté hier. Les fidèles musulmans observeront le jeûne un mois durant. Pendant cette période, le sucre est la denrée la plus consommée. Il servira dans les jus de fruit, la bouillie, la tartine, le lait et plusieurs aliments. Surtout pour la rupture du carême. Les commerçants le sachant veulent toujours en profiter. A cette traite, ils ne cessent d’augmenter les prix du sucre. Qu’importe même si le ministre du Commerce à l’issue d’une rencontre avec les opérateurs économiques, commerçants grossistes, demi-grossistes et détaillants du sucre, a fixé les prix du sucre en cette période de sacrifices. Dagobert Banzio a estimé qu’une majoration a été faite sur les anciens prix. L’administration a annoncé que le sucre granulé blanc non conditionné passe de 850 à 800 Fcfa, le sucre granulé roux non conditionné passe de 750 à 725 Fcfa. Pour le pré-conditionné, le sachet blanc d’un kilogramme est vendu à 825 contre 850 Fcfa, le sachet roux chute de 825 à 775 Fcfa. Le petit paquet du sucre en carreau est à 900 au lieu de 1000 Fcfa.
Réalité ou effet de mode
Les commerçants se sont engagés à respecter ces prix en présence de Banzio. Malgré les assurances données dans le cabinet du ministre, la réalité sur les étagères des grandes surfaces, dans les marchés et boutiques de quartier, est différente. Le prix du sucre n’a pas le même goût dans Abidjan. C’est à croire que chacun fait ce qu’il veut et que personne ne contrôle rien. En tous cas, les prix ont été donnés, sur les antennes nationales, mais que le marché, il n’y a pas de suivi. Chacun y va de son appétit financier. Le sachet de 5 kg de sucre blanc granulé conditionné est vendu à 4.125 Fcfa à Cash center au Plateau, le roux est vendu à 3.875 Fcfa tandis que au grand magasin situé à proximité de la Direction générale du Port Autonome d’Abidjan, le sachet roux de 5 kg est vendu à 3.460 Fcfa. Le carton de 25 kg du sucre en carreau se vend à Adjamé à 20.000 Fcfa et 22.500 Fcfa à Cash center au Plateau. Ces variations ne sont pas du goût des consommateurs. Cherif D, habitant d’Anyama pense qu’il y a une légère baisse. Mais il déplore la non application d’un prix homologué. « J’ai acheté un carton de sucre en carreau à Anyama à 1000 Fcfa. J’ai dit au commerçant de revoir son prix au risque de se faire dénoncer », explique-t-il. Ouattara Seydou trouve que l’on pouvait réduire un peu plus le prix du sucre. Mais pour T, Drissa, les prix donnés par le ministre sont en hausse par rapport à ceux pratiqués sur le marché. A ces préoccupations, le président de la Fédération des commerçants, pense que suffisamment d’efforts ont été faits. Soumahoro Farikou explique que les commerçants respectent les nouveaux prix. Pourtant, il justifie que les prix dans les grandes surfaces répondent à un certain des conditions.
Kuyo Anderson
Le Ramadan a débuté hier. Les fidèles musulmans observeront le jeûne un mois durant. Pendant cette période, le sucre est la denrée la plus consommée. Il servira dans les jus de fruit, la bouillie, la tartine, le lait et plusieurs aliments. Surtout pour la rupture du carême. Les commerçants le sachant veulent toujours en profiter. A cette traite, ils ne cessent d’augmenter les prix du sucre. Qu’importe même si le ministre du Commerce à l’issue d’une rencontre avec les opérateurs économiques, commerçants grossistes, demi-grossistes et détaillants du sucre, a fixé les prix du sucre en cette période de sacrifices. Dagobert Banzio a estimé qu’une majoration a été faite sur les anciens prix. L’administration a annoncé que le sucre granulé blanc non conditionné passe de 850 à 800 Fcfa, le sucre granulé roux non conditionné passe de 750 à 725 Fcfa. Pour le pré-conditionné, le sachet blanc d’un kilogramme est vendu à 825 contre 850 Fcfa, le sachet roux chute de 825 à 775 Fcfa. Le petit paquet du sucre en carreau est à 900 au lieu de 1000 Fcfa.
Réalité ou effet de mode
Les commerçants se sont engagés à respecter ces prix en présence de Banzio. Malgré les assurances données dans le cabinet du ministre, la réalité sur les étagères des grandes surfaces, dans les marchés et boutiques de quartier, est différente. Le prix du sucre n’a pas le même goût dans Abidjan. C’est à croire que chacun fait ce qu’il veut et que personne ne contrôle rien. En tous cas, les prix ont été donnés, sur les antennes nationales, mais que le marché, il n’y a pas de suivi. Chacun y va de son appétit financier. Le sachet de 5 kg de sucre blanc granulé conditionné est vendu à 4.125 Fcfa à Cash center au Plateau, le roux est vendu à 3.875 Fcfa tandis que au grand magasin situé à proximité de la Direction générale du Port Autonome d’Abidjan, le sachet roux de 5 kg est vendu à 3.460 Fcfa. Le carton de 25 kg du sucre en carreau se vend à Adjamé à 20.000 Fcfa et 22.500 Fcfa à Cash center au Plateau. Ces variations ne sont pas du goût des consommateurs. Cherif D, habitant d’Anyama pense qu’il y a une légère baisse. Mais il déplore la non application d’un prix homologué. « J’ai acheté un carton de sucre en carreau à Anyama à 1000 Fcfa. J’ai dit au commerçant de revoir son prix au risque de se faire dénoncer », explique-t-il. Ouattara Seydou trouve que l’on pouvait réduire un peu plus le prix du sucre. Mais pour T, Drissa, les prix donnés par le ministre sont en hausse par rapport à ceux pratiqués sur le marché. A ces préoccupations, le président de la Fédération des commerçants, pense que suffisamment d’efforts ont été faits. Soumahoro Farikou explique que les commerçants respectent les nouveaux prix. Pourtant, il justifie que les prix dans les grandes surfaces répondent à un certain des conditions.
Kuyo Anderson