Entre les promesses électoralistes et les réalités du terrain, le fossé est parfois abyssal. Les partisans de l’actuel chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, l’apprennent à leurs dépens. Après avoir ingurgité tels des fidèles de secte, les promesses de pluie de milliards de fcfa faites aux populations ivoiriennes par Ouattara durant la campagne électorale, ils se rendent compte que leur « champion » n’a tenu aucune promesse. La misère et le dénuement frappent de plein fouet tous les ménages. Ouattara a promis plus de 13 mille milliards de fcfa pour développer les 19 régions. Là où le budget annuel de son gouvernement, pour l’exercice 2011, est chiffré à environ 3050 milliards fcfa. Résultat, ce ne sont que 45 milliards de fcfa prévus pour toutes les régions. Les 1000 milliards fcfa respectivement promis aux régions des lacs, du Bas Sassandra, des 18 montagnes, pour ne citer que celles-ci, semblent être un mirage, tant les 45 milliards à se partager sont dérisoires en comparaison de l’argent annoncé. « Je suis banquier. Mon travail est de chercher l’argent », fait souvent remarquer l’actuel chef de l’Etat. Et pourtant, l’on a beau scruté le ciel, point de nuage annonciateur de bonnes nouvelles. Ce sont plutôt des incessants ballets d’avions pour aller tendre la main, puis se satisfaire de s’être endetté de dizaines de milliards sur le dos du contribuable ivoirien. Alors que le pays a d’énormes potentialités, en ressources naturelles. De plus, créer des richesses est plus avantageux sur le long terme que de s’adonner au jeu de l’endettement systématique ; surtout qu’il n’est point besoin d’être un expert en Economie et en Finances pour demander de l’argent au profit surtout du prêteur.
En attendant toujours les milliards annoncés, sans que cela ne soit un préjudice pour des générations d’Ivoiriens, nous ne pouvons que nous contenter des mirages.
Herman Bléoué
En attendant toujours les milliards annoncés, sans que cela ne soit un préjudice pour des générations d’Ivoiriens, nous ne pouvons que nous contenter des mirages.
Herman Bléoué