près environ neuf ans d’absence, les sapeurs-pompiers devraient bientôt être de retour à Bouaké où leur caserne est en pleine réfection.
Le camp militaire des sapeurs-pompiers de Bouaké est en pleine rénovation. Le mur de la façade affiche sa nouvelle couche de peinture blanche. Avec un jardin totalement rénové. De l’extérieur, de nouvelles tôles sont perceptibles sur la toiture de certains bâtiments. En tout cas, c’est le constat fait le vendredi 29 juillet dernier, à 9h, lors de notre passage devant le camp des sapeurs-pompiers militaires de Bouaké. Abandonné, il y a 9 ans, depuis le déclenchement de la crise en septembre 2002 par les soldats du feu et leurs familles, le camp va reprendre vie.
Un mois pour mettre fin aux travaux
Un tour effectué à l’intérieur du camp, situé au quartier Air-France I en face de l’ex-hôtel Eléphant, a permis de découvrir que les bâtiments administratifs sont en pleine rénovation. Cela, conformément à la décision du président de la République, Alassane Ouattara de réhabiliter tous les camps militaires de la ville de Bouaké. Une promesse tenue à la “Salle des Pas perdus’’ du palais présidentiel au Plateau, à Abidjan, le jeudi 21 juillet dernier devant les officiers des forces républicaines. Dans la cour du camp, une quarantaine de manœuvres, composée de maçons, de menuisiers, de plombiers et d’électriciens, s’active de partout dans de vastes travaux qui sont entrepris. Coups de marteau par-ci pour fixer une pointe, coups de pinceau par-là pour apporter une nouvelle couche de peinture, des tas de morceaux de bois et de planches sciés mis à divers endroits y compris de nouvelles tôles et d’importants autres matériels de construction plantent le décor. Séré Adama, de l’entreprise E. O., en charge de la réhabilitation du camp et superviseur des travaux, nous informe que la réhabilitation a démarré il y a trois semaines. Auparavant, des manœuvres ont procédé à des travaux d’enlèvement des dépôts sauvages et au désherbage des lieux. La réhabilitation en cours, selon lui, concerne uniquement les bâtiments administratifs. « Les travaux pour la réhabilitation visent uniquement les bureaux, les chambres de garde, l’infirmerie, le réfectoire, la salle de classe, le parking pour les citernes et les sanitaires... Ils ne prennent pas en compte les logements des soldats du feu. Que ce soit la charpenterie, l’électricité, la plomberie, la peinture, la menuiserie et le jardinage, tout a été détruit et est à reprendre », explique-t-il. Et de rappeler que les travaux avancent. Pour prendre fin d’ici un mois.
Une bonne nouvelle pour les populations
Cette reprise représente pour les populations de Bouaké un grand soulagement. La raison : depuis la crise de 2002 jusqu’à ce jour c’est dans des conditions difficiles que les accidentés sont acheminés vers les centres de santé de la ville et au centre hospitalier universitaire (Chu), souvent à motos-taxis. Chemin faisant, certains y laissent parfois la vie. A Bouaké, avec la prolifération des engins à deux roues, de nombreux cas d’accidents sont signalés. Depuis le déclenchement de la crise de 2002, les gens roulent n’importe comment dans la ville et n’ont aucune notion du code de la route. Pis, en cas d’incendie grave, les populations ne savent pas à quel saint se vouer et sont le plus souvent désemparées. C’est sous leurs yeux que plusieurs édifices et bâtiments privés et publics (marché, maternité, boulangerie…) sont partis en fumée. La réouverture du camp des soldats du feu est donc pour les populations une bonne chose. « Le chef de l’Etat a vu juste en procédant à la réhabilitation du camp militaire des sapeurs-pompiers de Bouaké. On ne pouvait pas laisser le camp mourir comme cela. Sa réouverture est pour nous populations de Bouaké une bonne chose », se réjouit Diaby Vah, le président des commerçants de la capitale de la paix. Avant la crise du 19 septembre 2002, le camp militaire des sapeurs-pompiers de Bouaké était après celui de la capitale économique, Abidjan, le deuxième plus grand camp des soldats du feu du pays. Il couvrait pratiquement toute la région de la Vallée du Bandama jusqu’au Nord du pays. Le démarrage des travaux de réhabilitation démontre ainsi que la reprise des activités des sapeurs-pompiers dans la capitale de la paix est imminente.
Denis Koné à Bouaké
Le camp militaire des sapeurs-pompiers de Bouaké est en pleine rénovation. Le mur de la façade affiche sa nouvelle couche de peinture blanche. Avec un jardin totalement rénové. De l’extérieur, de nouvelles tôles sont perceptibles sur la toiture de certains bâtiments. En tout cas, c’est le constat fait le vendredi 29 juillet dernier, à 9h, lors de notre passage devant le camp des sapeurs-pompiers militaires de Bouaké. Abandonné, il y a 9 ans, depuis le déclenchement de la crise en septembre 2002 par les soldats du feu et leurs familles, le camp va reprendre vie.
Un mois pour mettre fin aux travaux
Un tour effectué à l’intérieur du camp, situé au quartier Air-France I en face de l’ex-hôtel Eléphant, a permis de découvrir que les bâtiments administratifs sont en pleine rénovation. Cela, conformément à la décision du président de la République, Alassane Ouattara de réhabiliter tous les camps militaires de la ville de Bouaké. Une promesse tenue à la “Salle des Pas perdus’’ du palais présidentiel au Plateau, à Abidjan, le jeudi 21 juillet dernier devant les officiers des forces républicaines. Dans la cour du camp, une quarantaine de manœuvres, composée de maçons, de menuisiers, de plombiers et d’électriciens, s’active de partout dans de vastes travaux qui sont entrepris. Coups de marteau par-ci pour fixer une pointe, coups de pinceau par-là pour apporter une nouvelle couche de peinture, des tas de morceaux de bois et de planches sciés mis à divers endroits y compris de nouvelles tôles et d’importants autres matériels de construction plantent le décor. Séré Adama, de l’entreprise E. O., en charge de la réhabilitation du camp et superviseur des travaux, nous informe que la réhabilitation a démarré il y a trois semaines. Auparavant, des manœuvres ont procédé à des travaux d’enlèvement des dépôts sauvages et au désherbage des lieux. La réhabilitation en cours, selon lui, concerne uniquement les bâtiments administratifs. « Les travaux pour la réhabilitation visent uniquement les bureaux, les chambres de garde, l’infirmerie, le réfectoire, la salle de classe, le parking pour les citernes et les sanitaires... Ils ne prennent pas en compte les logements des soldats du feu. Que ce soit la charpenterie, l’électricité, la plomberie, la peinture, la menuiserie et le jardinage, tout a été détruit et est à reprendre », explique-t-il. Et de rappeler que les travaux avancent. Pour prendre fin d’ici un mois.
Une bonne nouvelle pour les populations
Cette reprise représente pour les populations de Bouaké un grand soulagement. La raison : depuis la crise de 2002 jusqu’à ce jour c’est dans des conditions difficiles que les accidentés sont acheminés vers les centres de santé de la ville et au centre hospitalier universitaire (Chu), souvent à motos-taxis. Chemin faisant, certains y laissent parfois la vie. A Bouaké, avec la prolifération des engins à deux roues, de nombreux cas d’accidents sont signalés. Depuis le déclenchement de la crise de 2002, les gens roulent n’importe comment dans la ville et n’ont aucune notion du code de la route. Pis, en cas d’incendie grave, les populations ne savent pas à quel saint se vouer et sont le plus souvent désemparées. C’est sous leurs yeux que plusieurs édifices et bâtiments privés et publics (marché, maternité, boulangerie…) sont partis en fumée. La réouverture du camp des soldats du feu est donc pour les populations une bonne chose. « Le chef de l’Etat a vu juste en procédant à la réhabilitation du camp militaire des sapeurs-pompiers de Bouaké. On ne pouvait pas laisser le camp mourir comme cela. Sa réouverture est pour nous populations de Bouaké une bonne chose », se réjouit Diaby Vah, le président des commerçants de la capitale de la paix. Avant la crise du 19 septembre 2002, le camp militaire des sapeurs-pompiers de Bouaké était après celui de la capitale économique, Abidjan, le deuxième plus grand camp des soldats du feu du pays. Il couvrait pratiquement toute la région de la Vallée du Bandama jusqu’au Nord du pays. Le démarrage des travaux de réhabilitation démontre ainsi que la reprise des activités des sapeurs-pompiers dans la capitale de la paix est imminente.
Denis Koné à Bouaké