Ce n’était pas donné. Mais Hamed Bakayoko a réussi. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur est revenu d’Abuja lundi avec la certitude que le bureau régional d’Interpol ne partira pas d’Abidjan. Il est revenu des assemblées générales annuelles du comité de Police de l’Afrique de l’Ouest tenues entre le 25 et le 30 Juillet dernier au Nigéria, avec cette bonne nouvelle. Le ministre d’Etat y était accompagné d’une forte délégation composée entre autres, du Commissaire Angui Eboi Alain Justin Assemien, Chef du Bureau Central Nation (BCN-Interpol). Hier mardi, ce dernier nous a expliqué que l’obtention du maintien du bureau régional d’Interpol à Abidjan n’a pas été chose facile. Suspendu temporairement lors de la crise postélectorale et transféré à Lyon en France, ce bureau était convoité par d’autres Nations de la sous-région comme le Ghana. Il a fallu donc monter un meilleur dossier que ce pays voisin. Ce que les services du ministère de l’Intérieur ont effectué et assez bien défendu lors des assises. « Toutefois, l’apport ultime du ministre d’Etat Hamed Bakayoko a été indispensable à ce résultat final, a avoué le Commissaire Angui Eboi. Le ministre d’Etat leur a expliqué que le maintien d’Interpol était important pour notre pays. Que ce serait un message fort pour le peuple de Côte d’Ivoire en matière de confiance et de sécurité ». Il a été entendu. Le point 1 du rapport final des travaux a décidé « du maintien du Bureau régional d’Interpol pour l’Afrique de l’Ouest à Abidjan ; (de) l’envoi d’une équipe conjointe INTERPOL/CCPAO à Abidjan en rapport pour effectuer une mission d’évaluation et de consultation ». Cette mission devrait avoir lieu dans la première quinzaine du mois de septembre. Mission réussie donc pour la délégation du ministère de l’Intérieur.
KIGBAFORY Inza
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