Un projet pilote destiné à à encourager les paysans à la production de cultures maraichères est lancé dans le village d’Assouba, sous-préfecture d’Aboisso (sud-est, région du Sud-Comoé).
Ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire des ménages vulnérables de la région du Sud-Comoé où les cultures d’exportation (café, cacao, palmier à huile, hévéa, ananas) sont privilégiées, a expliqué la coordinatrice du projet.
"Cette région a été choisie parce que tous les planteurs sont portés vers les cultures pérennes, notamment le café, le cacao, le palmier à huile, l’ananas, l’hévéa. La production du vivrier est presque nulle à part la culture du manioc pour faire de l’attiéké", a indiqué, lundi, Mme Kouadio Chimène, lors d’une cérémonie de don de matériel agricole aux cultivateurs d’Assouba.
D’après la coordinatrice du projet-pilote, toute la nourriture de base des populations provient des marchés d’Abidjan. "Ce qui rend la vie très chère à Aboisso et dans toute la région (du Sud-Comoé), notamment le prix des légumes tels que le gombo, l’aubergine, le piment, le concombre et autres maraichers", a-t-elle précisé.
Des gants, des bottes, des arrosoirs, des pulvérisateurs, des semences-engrais et des produits phytosanitaires ont été remis aux cultivateurs de maraichers par l’ONG Agence adventiste d’aide et de développement (ADRA-Côte d’Ivoire), initiatrice du projet-pilote.
Les bénéficiaires devraient "cultiver des cultures maraichères sur leurs propres parcelles et la totalité des revenus de la production devant leur revenir, pour leur permettre d’accroître leurs revenus et améliorer leurs conditions de vie", souligne-t-on.
L’ONG ADRA-Côte d’Ivoire offrira, en outre, une formation théorique et pratique aux paysans, à partir d’un champ-école, afin que ceux-ci puissent mettre leurs acquis en pratique sur leurs différentes parcelles, a annoncé la coordonnatrice.
"De la remise de matériel jusqu’à la récolte prévue en novembre prochain, les formateurs du ministère de l’Agriculture suivront les bénéficiaires de matériel", a-t-elle fait savoir, ajoutant que chaque cultivateur recevra une formation en technique de vente avant la récolte.
L’ONG ADRA intervient "dans les situations d’urgence telles que la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire ou les catastrophes".
Elle intervient essentiellement dans les domaines de l’agriculture, la santé, l’éducation, l’assainissement et le développement économique, précise-t-on.
(AIP)
tm/kp
Ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire des ménages vulnérables de la région du Sud-Comoé où les cultures d’exportation (café, cacao, palmier à huile, hévéa, ananas) sont privilégiées, a expliqué la coordinatrice du projet.
"Cette région a été choisie parce que tous les planteurs sont portés vers les cultures pérennes, notamment le café, le cacao, le palmier à huile, l’ananas, l’hévéa. La production du vivrier est presque nulle à part la culture du manioc pour faire de l’attiéké", a indiqué, lundi, Mme Kouadio Chimène, lors d’une cérémonie de don de matériel agricole aux cultivateurs d’Assouba.
D’après la coordinatrice du projet-pilote, toute la nourriture de base des populations provient des marchés d’Abidjan. "Ce qui rend la vie très chère à Aboisso et dans toute la région (du Sud-Comoé), notamment le prix des légumes tels que le gombo, l’aubergine, le piment, le concombre et autres maraichers", a-t-elle précisé.
Des gants, des bottes, des arrosoirs, des pulvérisateurs, des semences-engrais et des produits phytosanitaires ont été remis aux cultivateurs de maraichers par l’ONG Agence adventiste d’aide et de développement (ADRA-Côte d’Ivoire), initiatrice du projet-pilote.
Les bénéficiaires devraient "cultiver des cultures maraichères sur leurs propres parcelles et la totalité des revenus de la production devant leur revenir, pour leur permettre d’accroître leurs revenus et améliorer leurs conditions de vie", souligne-t-on.
L’ONG ADRA-Côte d’Ivoire offrira, en outre, une formation théorique et pratique aux paysans, à partir d’un champ-école, afin que ceux-ci puissent mettre leurs acquis en pratique sur leurs différentes parcelles, a annoncé la coordonnatrice.
"De la remise de matériel jusqu’à la récolte prévue en novembre prochain, les formateurs du ministère de l’Agriculture suivront les bénéficiaires de matériel", a-t-elle fait savoir, ajoutant que chaque cultivateur recevra une formation en technique de vente avant la récolte.
L’ONG ADRA intervient "dans les situations d’urgence telles que la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire ou les catastrophes".
Elle intervient essentiellement dans les domaines de l’agriculture, la santé, l’éducation, l’assainissement et le développement économique, précise-t-on.
(AIP)
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