Après avoir donné une feuille de route et défini des objectifs précis à réaliser pour chaque membre du gouvernement dans un délai de six mois lors du séminaire gouvernemental des 5 et 6 juillet dernier, le président Alassane Ouattara s`apprête, dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance, à faire signer à ses ministres une charte d`éthique que ceux-ci devront rigoureusement respecter dans la conduite des affaires de l`Etat.
C`est au cours d`un autre séminaire gouvernemental annoncé pour le 9 août prochain que cette charte devrait être adoptée par les 36 membres du gouvernement Soro III. A en croire nos sources, ledit séminaire se déroulera en deux phases. La première sera présidée par le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement. Elle sera marquée par l`allocution du Premier ministre qui va fixer le cadre et donner l`orientation générale du séminaire. Après quoi, le secrétaire général du gouvernement, le magistrat Sansan Kambiré va donner lecture de la charte d`éthique aux membres du gouvernement. Suivront alors les débats qui permettront aux ministres de faire des observations éventuelles sur le contenu de cette charte ou de demander des précisions sur certains aspects qui échapperaient à leur compréhension. Cette phase est prévue pour se dérouler entre 10 heures et 12 heures.
Puisqu`à partir de midi, le chef de l`Etat devrait rejoindre les séminaristes pour aborder la seconde phase.
En présence du président Ouattara, il sera procédé à une seconde lecture de la charte d`éthique discutée et adoptée par les membres du gouvernement. Puis le chef de l`Etat interviendra pour donner des consignes et des conseils à ses ministres avant que ceux-ci ne soient invités chacun, selon l`ordre protocolaire, à venir signer cette charte et à s`engager ainsi à remplir les obligations de leur charte dans le strict respect des prescriptions de ladite charte.
Acte inédit, la signature de cette charte d`éthique par le gouvernement est un autre pas que le gouvernement veut franchir dans la politique de bonne et saine gouvernance prônée par le président de la République. Une charte qui devrait permettre à notre administration de tourner définitivement le dos à tous les vilains vices qu`on lui reproche. Mais en même temps, cet engagement solennel sur l`honneur des ministres est assimilable à une prestation de serment. Vu sous cet angle, il peut être considéré comme un piège et source de risque pour les ministres. Car tout violateur de la charte s`expose à un limogeage sans autre forme de procès.
Si l`on peut applaudir cette innovation de taille en ce qu`elle contraint moralement les plus hautes autorités de l`Etat à se conformer aux règles de bonne gouvernance, il faut mettre des garde-fous afin que cela ne soit pas utilisé pour régler des comptes politiques au sein du gouvernement.
Akwaba Saint Clair
C`est au cours d`un autre séminaire gouvernemental annoncé pour le 9 août prochain que cette charte devrait être adoptée par les 36 membres du gouvernement Soro III. A en croire nos sources, ledit séminaire se déroulera en deux phases. La première sera présidée par le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement. Elle sera marquée par l`allocution du Premier ministre qui va fixer le cadre et donner l`orientation générale du séminaire. Après quoi, le secrétaire général du gouvernement, le magistrat Sansan Kambiré va donner lecture de la charte d`éthique aux membres du gouvernement. Suivront alors les débats qui permettront aux ministres de faire des observations éventuelles sur le contenu de cette charte ou de demander des précisions sur certains aspects qui échapperaient à leur compréhension. Cette phase est prévue pour se dérouler entre 10 heures et 12 heures.
Puisqu`à partir de midi, le chef de l`Etat devrait rejoindre les séminaristes pour aborder la seconde phase.
En présence du président Ouattara, il sera procédé à une seconde lecture de la charte d`éthique discutée et adoptée par les membres du gouvernement. Puis le chef de l`Etat interviendra pour donner des consignes et des conseils à ses ministres avant que ceux-ci ne soient invités chacun, selon l`ordre protocolaire, à venir signer cette charte et à s`engager ainsi à remplir les obligations de leur charte dans le strict respect des prescriptions de ladite charte.
Acte inédit, la signature de cette charte d`éthique par le gouvernement est un autre pas que le gouvernement veut franchir dans la politique de bonne et saine gouvernance prônée par le président de la République. Une charte qui devrait permettre à notre administration de tourner définitivement le dos à tous les vilains vices qu`on lui reproche. Mais en même temps, cet engagement solennel sur l`honneur des ministres est assimilable à une prestation de serment. Vu sous cet angle, il peut être considéré comme un piège et source de risque pour les ministres. Car tout violateur de la charte s`expose à un limogeage sans autre forme de procès.
Si l`on peut applaudir cette innovation de taille en ce qu`elle contraint moralement les plus hautes autorités de l`Etat à se conformer aux règles de bonne gouvernance, il faut mettre des garde-fous afin que cela ne soit pas utilisé pour régler des comptes politiques au sein du gouvernement.
Akwaba Saint Clair