Abidjan - Le nouveau chef du Conseil constitutionnel ivoirien, Francis Wodié, a prêté jeudi serment d`"impartialité" devant le
président Alassane Ouattara, qui l`a appelé à ne pas répéter "les erreurs du passé", l`institution ayant été au coeur de la crise post-électorale.
"Je m`engage à bien et fidèlement remplir ma fonction, à l`exercer en toute indépendance et en toute impartialité dans le respect de la Constitution", a affirmé M. Wodié lors d`une cérémonie au palais présidentiel d`Abidjan.
Vétéran de la classe politique et juriste, M. Wodié, 75 ans, nommé le 25 juillet par M. Ouattara à la présidence du Conseil constitutionnel, a promis de "ne prendre aucune position dans le domaine politique, économique ou
social".
"Nous prenons acte, nous vous renvoyons à l`exercice de vos fonctions", a répondu M. Ouattara.
"Je suis convaincu que le Conseil constitutionnel que vous présidez ne rééditera pas les erreurs du passé. Nous vous faisons confiance et le peuple de Côte d`Ivoire, qui a déjà beaucoup souffert de la crise post-électorale, attend beaucoup de vous", a-t-il ajouté.
Selon lui, le renouvellement au sein de l`institution vise à "lui permettre de disposer de l`indépendance et de l`autorité nécessaires".
Le président Ouattara a débarqué Paul Yao N`Dré, 55 ans, proche de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo qui l`avait nommé à la tête du Conseil constitutionnel en 2009.
Le 3 décembre 2010, M. Yao N`Dré avait ouvert la plus grave crise de l`histoire du pays en proclamant M. Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages au scrutin du 28 novembre.
Le Conseil constitutionnel invalidait ainsi les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), certifiés par l`ONU, donnant M. Ouattara vainqueur avec 54,1% des voix.
Il avait finalement avalisé les résultats de la CEI le 5 mai après une crise ayant fait au moins 3.000 morts et deux semaines de guerre, conclue le 11 avril par l`arrestation de M. Gbagbo.
président Alassane Ouattara, qui l`a appelé à ne pas répéter "les erreurs du passé", l`institution ayant été au coeur de la crise post-électorale.
"Je m`engage à bien et fidèlement remplir ma fonction, à l`exercer en toute indépendance et en toute impartialité dans le respect de la Constitution", a affirmé M. Wodié lors d`une cérémonie au palais présidentiel d`Abidjan.
Vétéran de la classe politique et juriste, M. Wodié, 75 ans, nommé le 25 juillet par M. Ouattara à la présidence du Conseil constitutionnel, a promis de "ne prendre aucune position dans le domaine politique, économique ou
social".
"Nous prenons acte, nous vous renvoyons à l`exercice de vos fonctions", a répondu M. Ouattara.
"Je suis convaincu que le Conseil constitutionnel que vous présidez ne rééditera pas les erreurs du passé. Nous vous faisons confiance et le peuple de Côte d`Ivoire, qui a déjà beaucoup souffert de la crise post-électorale, attend beaucoup de vous", a-t-il ajouté.
Selon lui, le renouvellement au sein de l`institution vise à "lui permettre de disposer de l`indépendance et de l`autorité nécessaires".
Le président Ouattara a débarqué Paul Yao N`Dré, 55 ans, proche de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo qui l`avait nommé à la tête du Conseil constitutionnel en 2009.
Le 3 décembre 2010, M. Yao N`Dré avait ouvert la plus grave crise de l`histoire du pays en proclamant M. Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages au scrutin du 28 novembre.
Le Conseil constitutionnel invalidait ainsi les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), certifiés par l`ONU, donnant M. Ouattara vainqueur avec 54,1% des voix.
Il avait finalement avalisé les résultats de la CEI le 5 mai après une crise ayant fait au moins 3.000 morts et deux semaines de guerre, conclue le 11 avril par l`arrestation de M. Gbagbo.