Bruno Nabagné Koné a développé, hier, les axes prioritaires de l’action du gouvernement pour les six prochains mois. Il a surtout confié que le travail du gouvernement donnera des résultats palpables dans cinq ans.
Qui vivra dans cinq ans verra les résultats du travail du gouvernement d’Alassane Ouattara. « Je peux vous assurer que dans cinq ans les résultats seront palpables et les Ivoiriens les verront », a promis, hier, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. Comme un peu agacé par l’intransigeance des journalistes qui voulaient des résultats immédiats, le ministre des Télécommunications a confié que le gouvernement est là depuis seulement deux mois soit soixante-trois jours :«J’ai l’impression qu’on ne se rend pas compte que ce gouvernement est là depuis deux mois et que nous sortons d’une crise difficile », dit-il. Bruno Koné a fait cette précision à plusieurs reprises sans toutefois vouloir justifier une quelconque insuffisance. Il a soutenu que le souci premier du gouvernement est de créer les conditions d’un redémarrage effectif de l’activité économique afin d’améliorer les conditions de vie de la population. Il a défini quatorze axes principaux d’intervention pour ces six mois. Dont la sécurité et la bonne gouvernance. C’était à l’occasion des «Matinales du Cicg» dirigées par Konan Payne où il a développé le thème «Comprendre l’action du gouvernement dans les six mois à venir». La défense et la sécurité, l’Etat de droit, la culture, l’environnement, les infrastructures, la santé et l’éducation, l’économie et le secteur privé sont les sous-thèmes qu’il a abordés. L’intervenant a confié que la coopération militaire entre la Côte d’Ivoire et la France évoluera afin qu’il n’y ait que très peu de militaires français sur place. Cependant, a-t-il expliqué, la Côte d’Ivoire a actuellement besoin d’expertises extérieures pour faire face à des problèmes de logistique et de formation de l’armée. Il a confirmé que les éléments des forces républicaines ont été encasernés. Bruno Koné a argué que l’Etat est opposé à l’occupation de toutes résidences privées. Mais prenant le cas spécifique du journal Notre voie, il a confié : « ce qui entraîne ce genre d’actes, c’est ce qui se dit tous les jours. Notre voie dit tous les jours ce qu’elle pense. Mais cela peut choquer des sensibilités qui peuvent s’exprimer de façon incorrecte. Peut-être qu’en se comportant autrement, on peut amener les gens à mieux se comporter. Il faut faire un travail de désarmement des plumes et des langues. N’oublions pas que cette crise a fait trois mille morts dont les parents sont encore là ». Il a invité à ne pas faire de surenchères avec la situation des personnes en résidence surveillée au nord du pays. «Ce que ces personnes vivent peut paraître bien peu par rapport à ce que d’autres ont vécu. Ne faisons pas comme si rien ne s’est passé », a-t-il indiqué. De son avis, le plus important c’est ce que fait l’Etat de Côte d’Ivoire pour que l’intégrité physique des prisonniers soit préservée. Et, qu’un procès équitable leur soit accordé. Pour convaincre les sceptiques, le conférencier a révélé que les détenus reçoivent des visites régulières de leurs médecins. Et, que la résidence dans laquelle vit actuellement l’ex-président, Laurent Gbagbo, est celle dans laquelle il séjournait lors de ses passages à Korhogo.
Bamba K. Inza
Qui vivra dans cinq ans verra les résultats du travail du gouvernement d’Alassane Ouattara. « Je peux vous assurer que dans cinq ans les résultats seront palpables et les Ivoiriens les verront », a promis, hier, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. Comme un peu agacé par l’intransigeance des journalistes qui voulaient des résultats immédiats, le ministre des Télécommunications a confié que le gouvernement est là depuis seulement deux mois soit soixante-trois jours :«J’ai l’impression qu’on ne se rend pas compte que ce gouvernement est là depuis deux mois et que nous sortons d’une crise difficile », dit-il. Bruno Koné a fait cette précision à plusieurs reprises sans toutefois vouloir justifier une quelconque insuffisance. Il a soutenu que le souci premier du gouvernement est de créer les conditions d’un redémarrage effectif de l’activité économique afin d’améliorer les conditions de vie de la population. Il a défini quatorze axes principaux d’intervention pour ces six mois. Dont la sécurité et la bonne gouvernance. C’était à l’occasion des «Matinales du Cicg» dirigées par Konan Payne où il a développé le thème «Comprendre l’action du gouvernement dans les six mois à venir». La défense et la sécurité, l’Etat de droit, la culture, l’environnement, les infrastructures, la santé et l’éducation, l’économie et le secteur privé sont les sous-thèmes qu’il a abordés. L’intervenant a confié que la coopération militaire entre la Côte d’Ivoire et la France évoluera afin qu’il n’y ait que très peu de militaires français sur place. Cependant, a-t-il expliqué, la Côte d’Ivoire a actuellement besoin d’expertises extérieures pour faire face à des problèmes de logistique et de formation de l’armée. Il a confirmé que les éléments des forces républicaines ont été encasernés. Bruno Koné a argué que l’Etat est opposé à l’occupation de toutes résidences privées. Mais prenant le cas spécifique du journal Notre voie, il a confié : « ce qui entraîne ce genre d’actes, c’est ce qui se dit tous les jours. Notre voie dit tous les jours ce qu’elle pense. Mais cela peut choquer des sensibilités qui peuvent s’exprimer de façon incorrecte. Peut-être qu’en se comportant autrement, on peut amener les gens à mieux se comporter. Il faut faire un travail de désarmement des plumes et des langues. N’oublions pas que cette crise a fait trois mille morts dont les parents sont encore là ». Il a invité à ne pas faire de surenchères avec la situation des personnes en résidence surveillée au nord du pays. «Ce que ces personnes vivent peut paraître bien peu par rapport à ce que d’autres ont vécu. Ne faisons pas comme si rien ne s’est passé », a-t-il indiqué. De son avis, le plus important c’est ce que fait l’Etat de Côte d’Ivoire pour que l’intégrité physique des prisonniers soit préservée. Et, qu’un procès équitable leur soit accordé. Pour convaincre les sceptiques, le conférencier a révélé que les détenus reçoivent des visites régulières de leurs médecins. Et, que la résidence dans laquelle vit actuellement l’ex-président, Laurent Gbagbo, est celle dans laquelle il séjournait lors de ses passages à Korhogo.
Bamba K. Inza