Abidjan, Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby invite les acteurs de la chaîne d’exécution des dépenses publiques, à davantage de rigueur et à une compréhension mutuelle des contraintes et des défis.
Pour l`argentier ivoirien, cette rigueur est impérative en cette période de sortie de crise postélectorale, où le déficit budgétaire devrait s’établir à 8,5% du PIB contre 2% en 2010, malgré la couverture du gap de financement à rechercher de 360,5 milliards FCFA soit 4,2% du PIB.
Il est indispensable de proscrire l’indiscipline budgétaire, pour éviter certains maux comme la constitution de passifs qui est la preuve même du non respect des principes de base qui commandent la gestion des finances publiques, a le ministre de l`Economie et des Finances, jeudi à Abidjan lors de la rentrée budgétaire 2011.
« Aucun dérapage ne sera admis et aucune excuse ne saurait être tolérée », a-t-il prévenu, révélant qu’à titre exceptionnel, le gouvernement a décidé de procéder à l’inventaire et à l’audit des passifs en vue de prendre des mesures correctives appropriées, mais également de prendre des sanctions à l’encontre des acteurs administratifs responsables de ces passifs.
Le budget 2011 de l’Etat, s’équilibre en ressources et en charges à 3050,4 milliards FCFA, avec un service de la dette qui s’établit à 1291,5 milliards, soit 15% du PIB et 42,3% du montant global du budget.
Au vu de ce niveau très élevé de la dette et des nombreuses contraintes qui pèsent sur les finances publiques en 2011, le ministre engage les acteurs administratifs à faire en sorte que plus que jamais les dotations allouées aux dépenses publiques servent effectivement à remplir les raisons de leur engagement.
Il a dit espérer pouvoir compter sur eux pour ne plus accumuler à nouveaux des arriérés intérieurs au détriment du secteur privé, annonçant que l’Etat entend faire un effort de paiement cash de 144 milliards en 2011, pour réduire de façon substantielle le stock d’arriérés à fin 2010 de 182 milliards FCFA.
(AIP)
Pour l`argentier ivoirien, cette rigueur est impérative en cette période de sortie de crise postélectorale, où le déficit budgétaire devrait s’établir à 8,5% du PIB contre 2% en 2010, malgré la couverture du gap de financement à rechercher de 360,5 milliards FCFA soit 4,2% du PIB.
Il est indispensable de proscrire l’indiscipline budgétaire, pour éviter certains maux comme la constitution de passifs qui est la preuve même du non respect des principes de base qui commandent la gestion des finances publiques, a le ministre de l`Economie et des Finances, jeudi à Abidjan lors de la rentrée budgétaire 2011.
« Aucun dérapage ne sera admis et aucune excuse ne saurait être tolérée », a-t-il prévenu, révélant qu’à titre exceptionnel, le gouvernement a décidé de procéder à l’inventaire et à l’audit des passifs en vue de prendre des mesures correctives appropriées, mais également de prendre des sanctions à l’encontre des acteurs administratifs responsables de ces passifs.
Le budget 2011 de l’Etat, s’équilibre en ressources et en charges à 3050,4 milliards FCFA, avec un service de la dette qui s’établit à 1291,5 milliards, soit 15% du PIB et 42,3% du montant global du budget.
Au vu de ce niveau très élevé de la dette et des nombreuses contraintes qui pèsent sur les finances publiques en 2011, le ministre engage les acteurs administratifs à faire en sorte que plus que jamais les dotations allouées aux dépenses publiques servent effectivement à remplir les raisons de leur engagement.
Il a dit espérer pouvoir compter sur eux pour ne plus accumuler à nouveaux des arriérés intérieurs au détriment du secteur privé, annonçant que l’Etat entend faire un effort de paiement cash de 144 milliards en 2011, pour réduire de façon substantielle le stock d’arriérés à fin 2010 de 182 milliards FCFA.
(AIP)