Ils ont souhaité que l’Etat leur dise une bonne fois pour toute quel est leur ministère de tutelle. La question de leur identification et de leur formation, le statut du chauffeur professionnel dans la Côte d’Ivoire nouvelle. Tels sont les point saillants des préoccupations que les syndicats et associations de chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire ont exprimés ce jeudi au cours d’une importante rencontre avec le ministre Sidiki KONATE. Par la voix de trois des leurs, les chauffeurs professionnels qui avaient rallié l’hôtel du district en grand nombre ont crié leur détresse et exprimé leur espoir. Ils estiment être les moins nantis des travailleurs de Côte d’Ivoire tant les maux qui minent leur secteur sont nombreux et profonds. Leurs porte-parole, Tapé Albert César, Coulibaly Moussa et sanogo Issa ont tour à tour dépeint les difficultés des travailleurs du secteur. Les chauffeurs, selon Tapé Albert César ont été, pendant longtemps « ballotés entre le porte-parole de l’ex-président et des représentants de cultes » chaque fois qu’ils ont voulu avoir un interlocuteur pour les aider à solutionner les difficultés de leur secteur. Toute chose qui selon lui, ressemble à un manque d’intérêt des pouvoir publics pour leur secteur. Coulibaly Moussa, quant à lui, dénonce la présence de personnes de mauvaise moralité qui profitent de l’inorganisation du secteur de chauffeurs pour y perpétrer des braquages et autres forfaitures portant ainsi atteinte à l’image des vrais conducteurs professionnels. Il sollicite donc un recensement suivi d’une vraie formation des chauffeurs. « Le permis de conduire ne doit plus suffire pour exercer notre métier. Il faut une formation sanctionnée par la délivrance d’un certificat d’aptitude professionnel pour être chauffeur professionnel » a-t-il souhaité. Sanogo Issa s’est appesanti sur le statut du chauffeur professionnel. Il estime que des contrats de travail en bonne et due forme doivent exister entre chauffeurs et employeurs et qui prennent en compte les congés, les assurances et la retraite.
Le ministre Sidiki Konaté a exprimé sa volonté de mettre un terme à l’anarchie qui prévaut dans le métier de chauffeur en Côte d’Ivoire. Il a invité les chauffeurs à faire de l’assainissement de leur milieu une priorité. « Le Président de la république et le Gouvernement sont déterminés à vous appuyer. Mais vous devrez avoir une fédération qui aura l’avantage d’être un interlocuteur crédible pour l’Etat ». Le Ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME a expliqué qu’en tant que prestataire de service, le chauffeur professionnel est bel et bien un artisan. La question de la tutelle est donc définitivement réglée dès lors que le président de la république a décidé de la création d’un ministère dédié aux secteurs de l’artisanat et des PME. Le ministre a par ailleurs annoncé la tenue, dans les tout-prochains jours d’un atelier pour traduire les préoccupations des chauffeurs en sous-thèmes de travail afin de lancer résolument la modernisation du secteur. Il s’est dit confiant dans le partenariat entre son département et les ministères des Transports et de l’Education Nationale qui étaient représentés à la rencontre. Des assureurs et des banquiers ainsi que plusieurs communes de la ville d’Abidjan ont pris part à la rencontre dans l’optique de s’imprégner des préoccupations des chauffeurs. Le ministre de l’Artisanat et de la promotion des PME a donc instruit son cabinet à invité tous ces partenaires du ministère à l’atelier qui sera incessamment organisé pour plancher sur l’organisation et la modernisation du secteur des chauffeurs professionnels en Côte d’Ivoire.
Koné Satigui
Le ministre Sidiki Konaté a exprimé sa volonté de mettre un terme à l’anarchie qui prévaut dans le métier de chauffeur en Côte d’Ivoire. Il a invité les chauffeurs à faire de l’assainissement de leur milieu une priorité. « Le Président de la république et le Gouvernement sont déterminés à vous appuyer. Mais vous devrez avoir une fédération qui aura l’avantage d’être un interlocuteur crédible pour l’Etat ». Le Ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME a expliqué qu’en tant que prestataire de service, le chauffeur professionnel est bel et bien un artisan. La question de la tutelle est donc définitivement réglée dès lors que le président de la république a décidé de la création d’un ministère dédié aux secteurs de l’artisanat et des PME. Le ministre a par ailleurs annoncé la tenue, dans les tout-prochains jours d’un atelier pour traduire les préoccupations des chauffeurs en sous-thèmes de travail afin de lancer résolument la modernisation du secteur. Il s’est dit confiant dans le partenariat entre son département et les ministères des Transports et de l’Education Nationale qui étaient représentés à la rencontre. Des assureurs et des banquiers ainsi que plusieurs communes de la ville d’Abidjan ont pris part à la rencontre dans l’optique de s’imprégner des préoccupations des chauffeurs. Le ministre de l’Artisanat et de la promotion des PME a donc instruit son cabinet à invité tous ces partenaires du ministère à l’atelier qui sera incessamment organisé pour plancher sur l’organisation et la modernisation du secteur des chauffeurs professionnels en Côte d’Ivoire.
Koné Satigui