Cris de lamentation, complaintes, désapprobations étaient le spectacle auquel l'on pouvait assister, hier, à Yopougon. La mythique Rue princesse ou encore la rue de la joie devait tirer sa révérence. "L'Opération pays propre" initiée par le ministère de la Salubrité a débuté à Yopougon par ce célèbre lieu de distraction et de loisirs. "Des milliers de riverains subissent le diktat de la rue pendant des années .L 'Etat doit veiller à la réglementation du commerce.
C'est la rigueur de l'Etat. C'est une question de discipline, le commerce obéit à des normes.
Les installations sur le domaine public obéissent également à des normes, donc il est important que les opérateurs sachent qu'on ne peut plus s'installer là où l'on veut parce qu'on a les moyens. Nous devons privilégier l'intérêt général à l'intérêt particulier", a déclaré la ministre de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, lors de la première journée de l'opération dans la commune de Yopougon. En ce qui concerne le recasement des "victimes", la ministre répond : "Les loisirs d'accord, mais pas au détriment de la santé des populations. La mairie aura une oreille attentive pour les tenanciers. Nous plaiderons pour un recasement de ces opérateurs économiques. L'Etat ne peut pas regarder les populations s'autodétruire. C'est dommage pour ces opérateurs qui ont investi de l'argent mais ce que nous privilégions, c'est l'intérêt général". Marcel Bahi , propriétaire de plusieurs maquis à la rue ne cache pas son amertume face à une telle action . "Je suis dépassé par une telle opération. Il n'y a pas longtemps que le ministre de la Culture avait déclaré qu'il allait faire de la Rue princesse un patrimoine culturel mondial. Alors, je suis déçu. Avec cet acte, ce sont près de 200 personnes et le Burida qui sortent perdants". Quant à Adam's Sékongo, entrepreneur, il s'est voulu objectif mais il aurait souhaité que les opérateurs économiques aient droit à une mise en demeure raisonnable.
Foumséké Coulibaly
C'est la rigueur de l'Etat. C'est une question de discipline, le commerce obéit à des normes.
Les installations sur le domaine public obéissent également à des normes, donc il est important que les opérateurs sachent qu'on ne peut plus s'installer là où l'on veut parce qu'on a les moyens. Nous devons privilégier l'intérêt général à l'intérêt particulier", a déclaré la ministre de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, lors de la première journée de l'opération dans la commune de Yopougon. En ce qui concerne le recasement des "victimes", la ministre répond : "Les loisirs d'accord, mais pas au détriment de la santé des populations. La mairie aura une oreille attentive pour les tenanciers. Nous plaiderons pour un recasement de ces opérateurs économiques. L'Etat ne peut pas regarder les populations s'autodétruire. C'est dommage pour ces opérateurs qui ont investi de l'argent mais ce que nous privilégions, c'est l'intérêt général". Marcel Bahi , propriétaire de plusieurs maquis à la rue ne cache pas son amertume face à une telle action . "Je suis dépassé par une telle opération. Il n'y a pas longtemps que le ministre de la Culture avait déclaré qu'il allait faire de la Rue princesse un patrimoine culturel mondial. Alors, je suis déçu. Avec cet acte, ce sont près de 200 personnes et le Burida qui sortent perdants". Quant à Adam's Sékongo, entrepreneur, il s'est voulu objectif mais il aurait souhaité que les opérateurs économiques aient droit à une mise en demeure raisonnable.
Foumséké Coulibaly