ABIDJAN - Le nouveau président ivoirien Alassane Ouattara a fait signer mardi une "charte d`éthique" à ses ministres, pour "moraliser la vie publique" et rompre avec la corruption érigée selon lui "en mode de gestion".
A l`issue d`un séminaire au palais présidentiel d`Abidjan, le Premier ministre Guillaume Soro et les autres membres du gouvernement formé début juin ont successivement défilé devant le chef de l`Etat, s`engageant, main droite levée, à respecter les dix "valeurs cardinales" de la charte, avant de la parapher.
Par ce geste "historique" selon M. Ouattara, le gouvernement s`engage notamment à veiller à "la primauté de l`intérêt général", "la bonne gouvernance", "l`intégrité et la probité".
"Il s`agit pour nous aujourd`hui de moraliser la vie publique en adaptant la gestion de l`activité gouvernementale à la fois aux réalités du monde moderne et aux exigences du milieu des affaires", a déclaré le président Ouattara.
"La corruption, la course effrénée à l`enrichissement illicite, le trafic d`influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres ont été érigés en mode de gestion", a-t-il accusé, promettant une "rupture".
La Côte d`Ivoire est arrivée au 168e rang, sur 188 pays, dans le dernier classement "Doing Business" de la Banque mondiale en matière d`environnement des affaires, a-t-il rappelé.
Ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), l`économiste Ouattara dirige la Côte d`Ivoire depuis l`arrestation le 11 avril du président Laurent Gbagbo (2000-2011), qui avait provoqué une crise sanglante par son refus de céder le pouvoir après sa défaite à l`élection de novembre 2010.
Pour relancer la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone, durement éprouvée par la crise, les nouvelles autorités comptent notamment sur l`appui des bailleurs de fonds internationaux.
A l`issue d`un séminaire au palais présidentiel d`Abidjan, le Premier ministre Guillaume Soro et les autres membres du gouvernement formé début juin ont successivement défilé devant le chef de l`Etat, s`engageant, main droite levée, à respecter les dix "valeurs cardinales" de la charte, avant de la parapher.
Par ce geste "historique" selon M. Ouattara, le gouvernement s`engage notamment à veiller à "la primauté de l`intérêt général", "la bonne gouvernance", "l`intégrité et la probité".
"Il s`agit pour nous aujourd`hui de moraliser la vie publique en adaptant la gestion de l`activité gouvernementale à la fois aux réalités du monde moderne et aux exigences du milieu des affaires", a déclaré le président Ouattara.
"La corruption, la course effrénée à l`enrichissement illicite, le trafic d`influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres ont été érigés en mode de gestion", a-t-il accusé, promettant une "rupture".
La Côte d`Ivoire est arrivée au 168e rang, sur 188 pays, dans le dernier classement "Doing Business" de la Banque mondiale en matière d`environnement des affaires, a-t-il rappelé.
Ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), l`économiste Ouattara dirige la Côte d`Ivoire depuis l`arrestation le 11 avril du président Laurent Gbagbo (2000-2011), qui avait provoqué une crise sanglante par son refus de céder le pouvoir après sa défaite à l`élection de novembre 2010.
Pour relancer la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone, durement éprouvée par la crise, les nouvelles autorités comptent notamment sur l`appui des bailleurs de fonds internationaux.