Monsieur le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Messieurs les Ministres d’Etat,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Dans le cadre de notre programme de travail et à l’issue du premier séminaire gouvernemental des 5 et 6 juillet 2011 derniers, j’ai entériné le principe de l’organisation périodique de séminaires ou d’ateliers thématiques.
J’ai, à cet effet, demandé que soient inscrits à l’ordre du jour des prochains séminaires, l’adoption d’une Charte d’Ethique du Gouvernement et la question de la Communication gouvernementale.
J’ai également instruit Monsieur le Premier Ministre de proposer un programme de séminaires, en précisant les thèmes et les dates. Ce programme devra être adopté en Conseil des Ministres.
J’attache du prix à l’institution de ces séminaires qui, par-delà l’effet ‘‘brainstorming’’ qu’ils induiront, permettront de renforcer la cohésion au sein de l’équipe gouvernementale, d’harmoniser nos vues sur les grands dossiers de l’Etat et d’optimiser l’efficacité de notre action envers le peuple de Côte d’Ivoire qui nous a investis de sa confiance, pour conduire ses destinées sur les cinq années à venir.
C’est donc pour concrétiser cette exigence de gestion moderne des affaires de l’Etat que le Gouvernement va, après s’être doté d’un programme de travail, s’astreindre à l’adoption d’une «Charte d’Ethique Gouvernementale».
l Monsieur le Premier Ministre,
l Messieurs les Ministres d’Etat,
l Mesdames et Messieurs les Ministres,
La relance économique et la croissance à deux chiffres, que nous appelons de tous nos vœux, passent nécessairement par des exigences de bonne gouvernance et le respect de principes éthiques.
En effet, notre pays n’a que trop souffert des pratiques peu recommandables qui, malheureusement, ont gravement entaché la crédibilité de notre administration publique. La corruption, la course effrénée à l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres, ont été érigés en mode de gestion.
Ces pratiques de mal gouvernance ont, non seulement réduit à néant tous les efforts internes de promotion et de sécurisation des investissements privés, mais elles ont également eu pour conséquence de reléguer la Côte d’Ivoire au 168è rang sur 188 pays dans le «Doing Business» en matière d’obstacles aux affaires.
Une véritable rupture d’avec ces travers s’impose donc à nous, pour nous permettre de répondre présent au rendez-vous de la compétitivité et de l’excellence.
Il nous faut profiter au maximum du crédit dont jouit la Côte d’Ivoire nouvelle auprès de la communauté financière internationale pour mobiliser des capitaux, facteurs de production de richesses et améliorer les conditions de vie de nos populations en vue de hisser très rapidement notre nation au rang des pays émergents.
En d’autres termes, il s’agit pour nous, aujourd’hui, de moraliser la vie publique en adaptant la gestion de l’activité gouvernementale à la fois aux réalités du monde moderne et aux exigences du milieu des affaires. La réussite de la mise en œuvre de notre projet de société et de notre programme de gouvernement pour lequel les Ivoiriens nous ont accordé leurs suffrages en dépendent.
Chers collaborateurs,
A chaque époque ses Hommes et ses Femmes, et à chaque nouvelle ère ses Institutions et ses instances. Cette maxime justifie parfaitement le choix que nous faisons, ce jour, de doter le Gouvernement d’une Charte d’Ethique.
Cette Charte en dix points, est un véritable bréviaire intégrant et symbolisant les principes et valeurs cardinales de probité morale, d’équité et de bonne gouvernance, gages de la stabilité politique et sociale.
Je tiens à préciser que la Charte du Gouvernement s'applique, de facto, aux membres de vos cabinets respectifs et aux membres du cabinet présidentiel.
Comme le Premier Ministre vous l’a certainement expliqué, le Président de la République n’est pas signataire de la Charte; parce qu’il a déjà prêté serment devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, représenté par le Conseil Constitutionnel. La formule de prestation de serment est, en elle-même, un engagement éthique, fait sur l’honneur et assorti d’une clause d’inobservance: «Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment.»
Le moment est donc venu, à votre tour, Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les Ministres d’Etat, Mesdames et Messieurs les Ministres, de vous engager solennellement, devant le peuple de Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat, face à l’histoire, et en votre âme et conscience.
J’attends de vous que vous vous conformiez, dans vos discours et actes, aux engagements que vous allez ainsi prendre.
Que ce geste historique que vous allez poser aujourd’hui, marque la vie de la nation et inspire, au-delà de l’équipe gouvernementale, toute la hiérarchie administrative, les structures du secteur public et parapublique, les administrations déconcentrées et décentralisées, pour un renouveau de la gestion des affaires de l’Etat.
Je vous remercie./
Chef du Gouvernement,
Messieurs les Ministres d’Etat,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Dans le cadre de notre programme de travail et à l’issue du premier séminaire gouvernemental des 5 et 6 juillet 2011 derniers, j’ai entériné le principe de l’organisation périodique de séminaires ou d’ateliers thématiques.
J’ai, à cet effet, demandé que soient inscrits à l’ordre du jour des prochains séminaires, l’adoption d’une Charte d’Ethique du Gouvernement et la question de la Communication gouvernementale.
J’ai également instruit Monsieur le Premier Ministre de proposer un programme de séminaires, en précisant les thèmes et les dates. Ce programme devra être adopté en Conseil des Ministres.
J’attache du prix à l’institution de ces séminaires qui, par-delà l’effet ‘‘brainstorming’’ qu’ils induiront, permettront de renforcer la cohésion au sein de l’équipe gouvernementale, d’harmoniser nos vues sur les grands dossiers de l’Etat et d’optimiser l’efficacité de notre action envers le peuple de Côte d’Ivoire qui nous a investis de sa confiance, pour conduire ses destinées sur les cinq années à venir.
C’est donc pour concrétiser cette exigence de gestion moderne des affaires de l’Etat que le Gouvernement va, après s’être doté d’un programme de travail, s’astreindre à l’adoption d’une «Charte d’Ethique Gouvernementale».
l Monsieur le Premier Ministre,
l Messieurs les Ministres d’Etat,
l Mesdames et Messieurs les Ministres,
La relance économique et la croissance à deux chiffres, que nous appelons de tous nos vœux, passent nécessairement par des exigences de bonne gouvernance et le respect de principes éthiques.
En effet, notre pays n’a que trop souffert des pratiques peu recommandables qui, malheureusement, ont gravement entaché la crédibilité de notre administration publique. La corruption, la course effrénée à l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres, ont été érigés en mode de gestion.
Ces pratiques de mal gouvernance ont, non seulement réduit à néant tous les efforts internes de promotion et de sécurisation des investissements privés, mais elles ont également eu pour conséquence de reléguer la Côte d’Ivoire au 168è rang sur 188 pays dans le «Doing Business» en matière d’obstacles aux affaires.
Une véritable rupture d’avec ces travers s’impose donc à nous, pour nous permettre de répondre présent au rendez-vous de la compétitivité et de l’excellence.
Il nous faut profiter au maximum du crédit dont jouit la Côte d’Ivoire nouvelle auprès de la communauté financière internationale pour mobiliser des capitaux, facteurs de production de richesses et améliorer les conditions de vie de nos populations en vue de hisser très rapidement notre nation au rang des pays émergents.
En d’autres termes, il s’agit pour nous, aujourd’hui, de moraliser la vie publique en adaptant la gestion de l’activité gouvernementale à la fois aux réalités du monde moderne et aux exigences du milieu des affaires. La réussite de la mise en œuvre de notre projet de société et de notre programme de gouvernement pour lequel les Ivoiriens nous ont accordé leurs suffrages en dépendent.
Chers collaborateurs,
A chaque époque ses Hommes et ses Femmes, et à chaque nouvelle ère ses Institutions et ses instances. Cette maxime justifie parfaitement le choix que nous faisons, ce jour, de doter le Gouvernement d’une Charte d’Ethique.
Cette Charte en dix points, est un véritable bréviaire intégrant et symbolisant les principes et valeurs cardinales de probité morale, d’équité et de bonne gouvernance, gages de la stabilité politique et sociale.
Je tiens à préciser que la Charte du Gouvernement s'applique, de facto, aux membres de vos cabinets respectifs et aux membres du cabinet présidentiel.
Comme le Premier Ministre vous l’a certainement expliqué, le Président de la République n’est pas signataire de la Charte; parce qu’il a déjà prêté serment devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, représenté par le Conseil Constitutionnel. La formule de prestation de serment est, en elle-même, un engagement éthique, fait sur l’honneur et assorti d’une clause d’inobservance: «Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment.»
Le moment est donc venu, à votre tour, Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les Ministres d’Etat, Mesdames et Messieurs les Ministres, de vous engager solennellement, devant le peuple de Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat, face à l’histoire, et en votre âme et conscience.
J’attends de vous que vous vous conformiez, dans vos discours et actes, aux engagements que vous allez ainsi prendre.
Que ce geste historique que vous allez poser aujourd’hui, marque la vie de la nation et inspire, au-delà de l’équipe gouvernementale, toute la hiérarchie administrative, les structures du secteur public et parapublique, les administrations déconcentrées et décentralisées, pour un renouveau de la gestion des affaires de l’Etat.
Je vous remercie./