Madame le ministre (qu'on nous permette de ne pas épouser forcément l'air du temps !) de la Salubrité urbaine a entrepris de faire démolir les baraques et nids d'insalubrité qui pullulent dans nos villes. Nous lui disons bravo espérant que le délai de trente (30) jours qu'elle s'est fixé sera tenu tant la tâche est immense comparable aux écuries d'Augias qu'Héraclès n'a pu nettoyer qu'en détournant le fleuve Alphée. Or nous n'avons point d'Hercule ni de fleuve Alphée alors que les écuries sont bien là avec leur crasse, voire leurs crottes, leurs immondices et leur désordre ! La détermination de madame le ministre nous rassure cependant et nous osons espérer que très bientôt :
1) Les trottoirs seront rendus aux piétons, jusqu'à présent bien souvent contraints de se retrouver sur la chaussée parce qu'un quidam occupe la chaussée avec son échoppe ou parce qu'on a décidé de faire du trottoir un parking, comme c'est bien souvent le cas au Plateau.
2) Les stationnements anarchiques auront disparu pour rendre la circulation sur nos voies fluide. Il est ahurissant de voir des voitures garées sur deux, voire trois files sur les chaussées comme c'est le cas au Plateau en face de la Bceao
3) On supprimera ces stationnements en épi qui ont pour effet de rétrécir la chaussée entraînant ipso facto des embouteillages injustifiés. Les automobilistes doivent apprendre à se garer parallèlement au trottoir pour ne pas obstruer les voies.
4) On comprendra que l'heure est venue de remettre au goût du jour les parcmètres dont l'abandon en son temps pour des raisons obscures est la cause de la plupart des embarras au Plateau.
5) Les marchés qui débordent sur les chaussées, lorsque les chaussées ne sont pas elles-mêmes ces marchés, tant à Port-Bouët sur la voie expresse Abidjan-Bassam, qu'à Abobo où en plus la voie expresse sert de gare routière pour les gbakas, qu'à Adjamé ou à Yopougon
Il ne faut pas attendre qu'un autre accident meurtrier se produise avant qu'on se décide à prendre les mesures idoines en la matière.
6) Toutes les constructions anarchiques de toutes les communes du district d'Abidjan auront bientôt disparu.
Comment comprendre en effet qu'alors que la Sogefiha et la Sicogi qui réalisaient en son temps les opérations immobilières aient laissé des espaces non aedificandi permettant aux habitants de nos communes d'avoir des cités aérées, que ces espaces, plutôt que d'être aménagés par les communes pour fournir un cadre de vie agréable aux populations aient été morcelés et attribués à des "commerçants (?)" qui y exercent ainsi leurs activités en toute illégalité malheureusement avec l'autorisation des communes ?
Les habitants de ces beaux quartiers n'ont plus désormais aucune vue sur la voie qui les dessert puisque les boutiques qui y ont poussé comme des champignons dans une anarchie organisée leur obstruent totalement la rue donnant aux quartiers l'allure de quartiers précaires où l'insalubrité et l'insécurité font bon ménage.
Ce phénomène est particulièrement frappant à Port-Bouët, à Yopougon, à Abobo, et à Adjamé.
Même Cocody n'y échappe pas, les boutiques improvisées envahissant la plupart des cités.
Le quartier des affaires de notre capitale économique est soumis aux lois (?) de ces commerçants ( ?) qui n'ont pas nécessairement besoin d'un grand espace pour s'installer.
7) Les garages sur les trottoirs dans tous les quartiers d'Abidjan, notamment au Plateau et à Treicville trouveront un espace adéquat pour s'installer qui ne gène pas le citoyen.
8) Les casses se verront attribuer des espaces, loin des chaussées pour cesser d'obstruer et de géner la circulation comme c'est le cas en ce moment de façon toute particulière sur la voie expresse Adjamé-Abobo, à la sortie d'Adjamé et à l'entrée d'Abobo.
9) Les bouches d'égoût seront enfin réparées pour cesser d'être obstruées par des détritus et d'être dans bien des cas des dangers pour les passants, et même pour les automobilistes pendant les nuits noires ou en cas d'inondation lors des fortes pluies.
10) Les caniveaux seront désormais régulièrement curés, et non à l'occasion sous l'œil des caméras de télévisions pour des opérations de charme qui sont sans lendemain.
11) Les arbres seront replantés et SURTOUT ENTRETENUS sur nos boulevards et nos avenues, non seulement pour faire de l'ombre, mais par-dessus tout pour la verdure et l'embellissement de nos cités.
12) Nos plages lagunaires et maritimes cesseront d'être des poubelles à ciel ouvert
13) Des poubelles seront disposées dans toutes nos villes pour que les populations apprennent à ne pas jeter n'importe où des ordures comme cela est de tradition dans les pays de culture britannique tels que le Ghana, notre voisin
Voilà énumérées pèle-mêle de façon non exhaustive, les tâches auxquelles doivent faire face madame le ministre de la Salubrité urbaine et son équipe.
Le boulevard Valéry Giscard d'Estaing ne serait-il pas l'un des plus beaux boulevards d'Afrique si on avait su mieux l'entretenir avec des arbres de part et d'autre comme les Champs Elysées ? Madame le ministre de la Salubrité urbaine a résolument le pied à l'étrier avec les ordures ménagères qui disparaissent déjà progressivement de nos cités et de nos rues. Elle sait que " labor omnia vincit improbus" (un travail opiniâtre vient à bout de tout). Nous l'encourageons dans sa tâche et lui conseillons cette opiniâtreté qui vient à bout de tout pour que sous peu, toutes nos villes soient des cités propres et fleuries où il fait bon vivre.
Doubé Binty
1) Les trottoirs seront rendus aux piétons, jusqu'à présent bien souvent contraints de se retrouver sur la chaussée parce qu'un quidam occupe la chaussée avec son échoppe ou parce qu'on a décidé de faire du trottoir un parking, comme c'est bien souvent le cas au Plateau.
2) Les stationnements anarchiques auront disparu pour rendre la circulation sur nos voies fluide. Il est ahurissant de voir des voitures garées sur deux, voire trois files sur les chaussées comme c'est le cas au Plateau en face de la Bceao
3) On supprimera ces stationnements en épi qui ont pour effet de rétrécir la chaussée entraînant ipso facto des embouteillages injustifiés. Les automobilistes doivent apprendre à se garer parallèlement au trottoir pour ne pas obstruer les voies.
4) On comprendra que l'heure est venue de remettre au goût du jour les parcmètres dont l'abandon en son temps pour des raisons obscures est la cause de la plupart des embarras au Plateau.
5) Les marchés qui débordent sur les chaussées, lorsque les chaussées ne sont pas elles-mêmes ces marchés, tant à Port-Bouët sur la voie expresse Abidjan-Bassam, qu'à Abobo où en plus la voie expresse sert de gare routière pour les gbakas, qu'à Adjamé ou à Yopougon
Il ne faut pas attendre qu'un autre accident meurtrier se produise avant qu'on se décide à prendre les mesures idoines en la matière.
6) Toutes les constructions anarchiques de toutes les communes du district d'Abidjan auront bientôt disparu.
Comment comprendre en effet qu'alors que la Sogefiha et la Sicogi qui réalisaient en son temps les opérations immobilières aient laissé des espaces non aedificandi permettant aux habitants de nos communes d'avoir des cités aérées, que ces espaces, plutôt que d'être aménagés par les communes pour fournir un cadre de vie agréable aux populations aient été morcelés et attribués à des "commerçants (?)" qui y exercent ainsi leurs activités en toute illégalité malheureusement avec l'autorisation des communes ?
Les habitants de ces beaux quartiers n'ont plus désormais aucune vue sur la voie qui les dessert puisque les boutiques qui y ont poussé comme des champignons dans une anarchie organisée leur obstruent totalement la rue donnant aux quartiers l'allure de quartiers précaires où l'insalubrité et l'insécurité font bon ménage.
Ce phénomène est particulièrement frappant à Port-Bouët, à Yopougon, à Abobo, et à Adjamé.
Même Cocody n'y échappe pas, les boutiques improvisées envahissant la plupart des cités.
Le quartier des affaires de notre capitale économique est soumis aux lois (?) de ces commerçants ( ?) qui n'ont pas nécessairement besoin d'un grand espace pour s'installer.
7) Les garages sur les trottoirs dans tous les quartiers d'Abidjan, notamment au Plateau et à Treicville trouveront un espace adéquat pour s'installer qui ne gène pas le citoyen.
8) Les casses se verront attribuer des espaces, loin des chaussées pour cesser d'obstruer et de géner la circulation comme c'est le cas en ce moment de façon toute particulière sur la voie expresse Adjamé-Abobo, à la sortie d'Adjamé et à l'entrée d'Abobo.
9) Les bouches d'égoût seront enfin réparées pour cesser d'être obstruées par des détritus et d'être dans bien des cas des dangers pour les passants, et même pour les automobilistes pendant les nuits noires ou en cas d'inondation lors des fortes pluies.
10) Les caniveaux seront désormais régulièrement curés, et non à l'occasion sous l'œil des caméras de télévisions pour des opérations de charme qui sont sans lendemain.
11) Les arbres seront replantés et SURTOUT ENTRETENUS sur nos boulevards et nos avenues, non seulement pour faire de l'ombre, mais par-dessus tout pour la verdure et l'embellissement de nos cités.
12) Nos plages lagunaires et maritimes cesseront d'être des poubelles à ciel ouvert
13) Des poubelles seront disposées dans toutes nos villes pour que les populations apprennent à ne pas jeter n'importe où des ordures comme cela est de tradition dans les pays de culture britannique tels que le Ghana, notre voisin
Voilà énumérées pèle-mêle de façon non exhaustive, les tâches auxquelles doivent faire face madame le ministre de la Salubrité urbaine et son équipe.
Le boulevard Valéry Giscard d'Estaing ne serait-il pas l'un des plus beaux boulevards d'Afrique si on avait su mieux l'entretenir avec des arbres de part et d'autre comme les Champs Elysées ? Madame le ministre de la Salubrité urbaine a résolument le pied à l'étrier avec les ordures ménagères qui disparaissent déjà progressivement de nos cités et de nos rues. Elle sait que " labor omnia vincit improbus" (un travail opiniâtre vient à bout de tout). Nous l'encourageons dans sa tâche et lui conseillons cette opiniâtreté qui vient à bout de tout pour que sous peu, toutes nos villes soient des cités propres et fleuries où il fait bon vivre.
Doubé Binty
